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C'était hier - Page 607

  • Le ballon a circulé au café des Sports

    Selon un immuable rituel, programmé le troisième vendredi du mois de novembre, les amateurs de vin nouveau se retrouvent afin de goûter les échantillons de la dernière vendange, un verre à pied à la main. Comme il y a tout juste quinze ans, lorsque la cuvée 1997 avait délivré tous ses bienfaits, grâce à un détachement de tire-bouchons triés sur le volet. L'article qui suit avait paru dans une édition de l'Indépendant de novembre 1997.       

    châtaignes et vin primeurUn vrai travail de force pour donner tout son croquant à la châtaigne (photo archives, Novembre 1997).

    C’était un certain vendredi à la tombée de la nuit, la terrasse du café des Sports s’était parée des couleurs de la vigne en automne, pour une sympathique manifestation destinée à célébrer le mariage de la châtaigne et du vin primeur. L’invitation formulée par Thom et Marie a reçu un formidable écho, pour preuve la belle effervescence régnant autour des « barricots » mis en place. Réquisitionnés à l’occasion de cette fête des papilles, les musiciens virtuoses de l’O.P.V.C ont assuré un service maximum dans une ambiance aussi chaude que les châtaignes de Maître Thomas. Un peu de Beaujolais, un peu de Chardonnay, un peu de Beaujolais, un peu de Gaillac, pour une dégustation opérée avec parcimonie et modération, chacun gardant jusqu’au bout une admirable lucidité. Ce qui est la moindre des corrections lorsqu’il s’agit de faire honneur au primeur, « vin de soif à boire sans arrière-pensée ! », selon la formule consacrée au pays de Bourgogne.   

    châtaignes et vin primeur

  • Il y a un quart de siècle, T2L Chimie partait en fumée

    t2l chimieLes fûts de résine au cœur du brasier (photos incendie, Roland Combes et Serge Fournié, archives vendredi 13 novembre 1987).

    C’était en novembre 1987 et c’était un vendredi 13 à 13h, une épaisse colonne de fumée s’échappait du site industriel installé au pied de la colline du Calvaire. Malgré l’intervention immédiate des sapeurs-pompiers de la caserne Jean Cabanier et de leurs homologues de Limoux et Quillan, le sinistre aussi soudain que dévastateur allait rayer du paysage en moins de quatre-vingt dix minutes, une unité de pointe implantée en Kercorb, dix ans auparavant.

    t2l chimieLa nuit tombera sur une vision de ruines et de désolation, il ne reste alors plus rien de T2L Chimie. Membres fondateurs de la société, Paul Diatchenko, Patrick Privat et Didier Arnou rassembleront leur énergie et l’entité au sigle mystérieux renaîtra de ses cendres un mois et demi plus tard, sur la plaine de Quillan.

    La suite est une autre histoire(http://chalabre24hactus.blogspirit.com/tag/jon+huntsman), mais en ce vendredi 13 novembre 1987, le champignon noirâtre visible depuis les contreforts de la Montagne noire avait fait craindre une catastrophe écologique. Inquiétudes vite dissipées, puisque le seuil de dilution des fumées toxiques ne fut ce jour là jamais critique. Seul en définitive, le poumon industriel du Kercorb allait souffrir des retombées de ce nuage chimique.  

    t2l chimie

                                           Le stock de résines synthétiques est parti en fumée.

    t2l chimie

    Un album photo T2L Chimie 13 novembre 1987 a été mis en ligne.

  • Pêcheurs d'hier, pêcheurs d'aujourd'hui

    Grâce aux bons soins d'Aimé Catrier, correspondant local du journal l'Indépendant à Chalabre, l'article ci-dessous avait été publié dans l'édition datée du samedi 7 décembre 1963.

    alevinage,appma du quercorb

     

    alevinage,appma du quercorb

    A quelques mois près, cette photo représentant les membres actifs de la société de pêche chalabroise, aurait pu illustrer l'article de presse publié ci-dessus. De gauche à droite : Roger Laffont, René Subreville, Antoine Melliès, René Berland, René Loupia, Henri Ferrier.

  • Sur le toit de la Catalogne !

    C'était hier, et l'article mis en ligne ci-dessous avait été publié dans le journal L'Indépendant, édition du mardi 25 octobre 1994. Une reprise en guise de petit clin d'oeil à l'adresse des randonneurs de feu "le Pitcharra Club", et de leurs successeurs.   (photos archives, Octobre 1994).

     

    Sommet Montcalm Année 1994.JPGJean, Touste, Jean, Emile et Jean, au sommet du Montcalm.

    Avant d’abandonner la montagne à sa solitude hivernale, les randonneurs chalabrois rendaient ce week-end une dernière visite aux sommets ariégeois. Partis en début d’après-midi du petit village de l’Artigue, au-dessus d’Auzat et de son imposante usine d’aluminium, nos marcheurs en quête d’altitude allaient très rapidement s’élever jusqu’à 1400 m à travers le bois de Fontanal, jonché de magnifiques amanites tue-mouches.

    Amanite Montcalm 94.JPG

    La pluie qui commençait à tomber, n’empêchera nullement Jeannot de repérer dans le parterre du sous-bois, quelques cèpes prestement cueillis au nez et à la barbe de la nuit tombant sur la vallée de Vicdessos. A hauteur des Orris de « Plan Nouzére », 530 m de dénivelé séparent encore les randonneurs, du refuge du Pinet où ils sont attendus pour le souper et le gîte.

    Sous-bois Montcalm 94.JPGLà, Jean et Corinne, gardiens des lieux, vont réserver à nos Chalabrois, un accueil que seul les gens de la montagne sont capables de ménager. Un solide repas pris en commun avec un groupe de jeunes catalans espagnols va faire monter la température et favoriser les échanges, faisant presque oublier les trois heures de marche prévues le lendemain pour atteindre les sommets du Montcalm (3077 m) et de la Pique d’Estats (3143 m).

    Refuge Montcalm 1994.JPG

    Au terme d’une nuit passée dans un véritable oasis de silence, 6h sonnent à la montre de « Maître Jean », et dehors, la pluie continue à marteler les rochers polis par les glaciers. Tandis que « Touste » ne trouve pas de mots assez forts pour décrire à Emile, son voisin de couchette, la nuit blanche qu’il vient de vivre, le jour se lève sur l’étang du Pinet et de gros nuages de brume barrent le sentier menant au déversoir de l’étang de Montcalm situé à 2557 m. Faut-il poursuivre plus avant la randonnée ? Les avis divergent en silence mais finalement, les sacs à dos sont chargés et la colonne chalabroise s’engage sans tarder sur le chemin d’un nouveau 3000.

    Départ refuge Pinet Montcalm 1994.JPGLa pluie s’arrête un instant, la brume se dissipe, et Jean, Emile, Jean, Touste et Jean voient apparaître sur les rochers escarpés, les maîtres de la montagne observant la progression des randonneurs du Kercorb. Une harde de isards va ainsi leur tenir compagnie, alors que la neige fait son apparition.

    Milou Jeannot bis Montcalm 1994.JPGLa visibilité est presque nulle, et l’arrivée au sommet du Montcalm, est l’occasion de saluer deux ours en résine, dont la présence ne semble pas faire l’unanimité, à en juger par les déprédations dont ils ont fait l’objet. Après la symbolique photo de famille, cap sur la Pique d’Estats, plus haut sommet de la Catalogne et de l’Ariège, et véritable lieu de pèlerinage pour les Catalans qui viennent à « la Pica » où se trouve une réplique miniature de la vierge noire de Montserrat.

    Vierge noire Montcalm 1994.JPGLa descente vers la vallée s’effectuera plutôt rapidement, la brume persistante ne laissant rien deviner de la beauté du site. Une dernière halte au refuge afin de remercier Corinne et Jean, une visite de courtoisie au pittoresque café de Mounicou (photo ci-dessous), et les marcheurs du Kercorb vont rentrer au bercail fatigués, et un peu déçus de n’avoir pu profiter des riches paysages pyrénéens. 

    Mounicou Montcalm 94.JPG