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Carnet noir - Page 125

  • Vincent Desjardins n’est plus

    V incent Desjardins.JPGVincent Desjardins avait joué sous les couleurs du FC Chalabre (photo archives, Octobre 1995).

    Les Chalabrois accompagnaient tout dernièrement Vincent Desjardins, décédé subitement en son domicile rue de la Mairie, à l’âge de 39 ans. Originaire de Beauvais (Oise), où il était né le 15 mars 1973, il avait découvert le pays du Kercorb aux côtés de ses proches, installés à Chalabre au début des années 1990. Il s’était très vite intégré à la vie locale, par le biais notamment de son investissement au sein du Football-club-chalabrois. Joueur complet, il pouvait évoluer à la pointe de l’attaque ou en défense, au poste de gardien de but.

    Travailleur infatigable, Vincent Desjardins possédait une formation dans le domaine de l’agriculture et louait régulièrement ses services. Au terme d’une émouvante cérémonie civile, célébrée dans le cimetière de Saint-Pierre, parents et amis lui ont adressé un dernier adieu.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Mélissa sa fille, à Bernard et Annie ses parents, à Philippe, Anita, Bruno, Alex, Ludovic et Laëtitia ses frères et sœurs, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

    vincent desjardinsVincent Desjardins assurait également avec le maillot de gardien de but (photo archives, Avril 1996 à Pennautier).

  • Marie-Thérèse Bastard n’est plus

    La Mere et Vanille 2006.JPGLa cité chalabroise rendait dernièrement hommage à Marie-Thérèse Bastard née Noguès, enlevée à l’affection des siens à l’âge de 88 ans. Native de Saint-Gonnery (Morbihan), où elle avait vu le jour le 6 janvier 1924, elle avait uni sa destinée à celle de Marcel Bastard, le jeune meunier du moulin de Saint-Caradec. Dans un pays breton meurtri par la guerre, le couple s’installera comme cultivateur et verra son quotidien égayé par les naissances de Marie et Yolande. En 1947 et au gré des hasards que l’existence peut réserver, la petite famille va découvrir le Kercorb, où les attend Pacifique Le Joly, le cousin de Marcel.

    La ferme d’en Roques sera le premier point de chute, avant l’installation tour à tour dans la ferme de la Leude, sur le col du Bac, les métairies d’En Crème, et de Baychère. Un petit Marcel naîtra sur les hauts de Montbel, avant que Marie-Thérèse Bastard et les siens n’aménagent dans la rue d'En Plumet à Chalabre, au début des années 1950. Employée avec son époux à la manufacture Canat, les naissances de Jean-Luc et Yvan viendront enrichir l’existence d’un foyer qui en août 1967, s’installe aux Genêts. C’est là, en septembre 2004, que Marie-Thérèse et Marcel, enfin retraités, avaient fêté leurs noces de diamant.

    La cérémonie civile célébrée dans le cimetière Saint-Pierre, a permis à chacun d’adresser un dernier adieu à Marie-Thérèse Bastard, qui a été inhumée dans le caveau familial où elle repose aux côtés de sa fille Yolande, décédée le 1er janvier 1969. 

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Marcel son époux, à Marie, Marcel, Jean-Luc et Yvan ses enfants, à ses petits enfants, ses arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil affecte.

  • Guy Gougaud nous a quittés

    C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès de notre compatriote Guy Gougaud, médecin en chef des armées, survenu le 1er août à l’hôpital Val-de-Grâce à Paris, des suites d’une longue maladie. Médecin à 24 ans, Guy Gougaud a servi dans plusieurs grands hôpitaux militaires. Chef du service ophtalmologie à l’hôpital universitaire Larrey de Versailles, il quitte l’armée à 44 ans, année de son inscription au grade de général, pour poursuivre une deuxième carrière à la clinique ophtalmologique de Thionville. Guy Gougaud aimait profondément Puivert, son village, où il repose désormais. 

    A sa femme Monique, ses enfants Emmanuel et Olivier, à sa sœur Maryse, son filleul Philippe, son cousin Edmond, et à toutes les personnes affectées par ce deuil, nous présentons nos très sincères condoléances. 

  • Augustin Sibra n’est plus

    A. Sibra.JPGAugustin Sibra et sa clarinette ne manquaient aucune sortie de sa majesté Carnaval (photo archives Carnaval 1978).

    Vendredi 20 juillet était accompagné vers sa dernière demeure, Augustin Sibra, décédé à l’hôpital des Hauts de Bon-Accueil à l’âge de 89 ans. Né à Courtauly le 20 avril 1923, il avait grandi dans la cité chalabroise, où la famille était venue vivre du commerce du charbon de bois, exercé par le père. Ce dernier décèdera accidentellement, laissant un petit Augustin de six ans et sa sœur Juliette, quatre ans, seuls avec leur maman Baptistine. Tandis que la famille vit des travaux de confection à domicile, Augustin va s’installer comme cordonnier à l’âge de quatorze ans, au terme d’un apprentissage effectué à la maison Magna, l’enseigne incontournable du cours National.

    Cette entrée précoce dans le monde du travail ne le détournera pas d’une passion naissante pour la musique. Grâce à Pierre Taillefer son professeur, et aux gammes qu’il monte sur les hauteurs du hameau du Cazal, Augustin Sibra deviendra le talentueux clarinettiste que chacun connaissait. Il animera ainsi les bals du samedi soir, au sein de formations qui avaient alors pour nom le Novelty, le Sonore, le Splendid, ou Jean Serge (photo ci-dessous). La musique rythmait sa vie et c’est tout naturellement qu’il mettra sa maîtrise de la croche et du contre-ut, au service de l’harmonie-fanfare de l’Avenir du Kercorb, permettant à celle-ci d’atteindre son apogée, au début des années 1970. Marié en juin 1948 à Josette Clanet, Villefortoise aux côtés de laquelle il élèvera trois enfants, il partageait son temps entre musique et cordonnerie, dans un environnement qui fleurait bon le cuir, rue du Pont-de-l’Hers. En avril 1999, ils auront la douleur de perdre un fils, Jean-Claude, lui-aussi musicien, qui perpétuait une tradition solidement ancrée au sein de la famille Sibra.

    augustin sibra

    La formation Le Sonore en 1946, à l'occasion de la fête à Tréziers. De gauche à droite, debout, Félix Calvène, Paul Astégiani, Jean Chaussonnet. Assis, Fredo Pelizzari, Augustin Sibra, Pierre Langer, Jacques Favaron. 

    Au terme de la bénédiction célébrée en l’église Saint-Pierre, un dernier hommage  a été rendu à Augustin Sibra, qui repose désormais aux côtés de son épouse Josette, décédée le 15 septembre dernier. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Christiane sa fille, à son fils Serge, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.