Mercredi 21 mai, l'église Sainte-Eulalie de Cruzy (Hérault), accueillait parents et amis venus adresser un dernier hommage à José Rosich, décédé à l'âge de 60 ans. Né le 15 février 1954 à Chalabre, José avait fréquenté l'école primaire du Quai du Chalabreil, avant de poursuivre des études au lycée Charlemagne de Carcassonne où il obtiendra un BTS en oenologie. Dans l'intervalle, il met ses vacances à profit pour assumer le rôle de moniteur de colonie de vacances, à La Franqui.
Son entrée dans la vie active lui permettra de rester en pays carcassonnais, à Malves, où il se voit confier le poste de directeur de la cave coopérative. Son parcours professionnel l'emmènera ensuite vers l'Hérault et Aigne, où il poursuit ses fonctions dans le domaine de la viticulture. En 1997, après le regroupement des caves coopératives de Cruzy, Montouliers et Cébazan, José Rosich veillera aux destinées de cette nouvelle entité, jusqu'à ce que la maladie ne l'oblige à interrompre ses activités.
De 1995 à 2001, José Rosich avait assuré le mandat de maire à Aigne, s'impliquant également auprès des bénévoles du musée de Cruzy. Amoureux de la nature, pêcheur et amateur de champignons, il affectionnait les promenades en compagnie de ses chiens, experts dans la quête des truffes.
Au terme d'une émouvante cérémonie, José est revenu en pays chalabrais, où il repose désormais auprès des siens. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à ses filles Joanna et Justine et leur mère Emilie, à Gisèle sa compagne, à Monique sa maman, à Roger, Anne-Marie, Jean-Paul, Jacques et Claude ses frères et soeur, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
Comme nombre de ses camarades, il
Précédée par les porte-drapeaux des associations de combattants, au premier rang desquels le drapeau de la Fnaca, une nombreuse assistance de parents et d'amis lui a adressé un dernier adieu, au cours d'une cérémonie civile célébrée dans le cimetière chalabrois.
Mardi 27 mai était accompagné vers sa dernière demeure, Jean Boulbès, décédé samedi 24 mai à l’âge de 80 ans, en son domicile de Bon-Accueil. Né le 15 mars 1934 à Montjardin, il avait grandi au sein d'une famille d' agriculteurs, qu'il quittera une première fois, pour rejoindre le contingent des appelés mobilisés durant la guerre d'Algérie. A son retour, il fonde un foyer avec Jeannine Bru, jeune Montjardinoise qu'il épouse en 1960, avant de quitter à nouveau le Kercorb pour le Cher et la ville de Sancerre, où il exerce la profession de policier. Séjour de courte durée, car le mal du pays est trop fort pour Jean Boulbès, qui retrouve ses racines au pied du col du Millet.
Agriculteur et ouvrier forestier, il réussit le concours de garde-forestier et rentre à la Direction départementale de l’Agriculture de Carcassonne. Il restera affecté dans le secteur de Chalabre jusqu’à sa retraite. Dans l'intervalle, il se mettra au service du groupement de sapeurs- pompiers volontaires de la caserne Jean-Cabanier (photo ci-contre). Vingt-cinq années de dévouement, au cours desquelles il prendra une part active à la formation de ses cadets. Sa connaissance parfaite du terrain lui avait permis de guider les légionnaires venus porter secours aux personnes isolées, lors de l'exceptionnel épisode neigeux de 1986, qui avait amené le déclenchement du plan ORSEC. Passionné de chasse et expert-piqueur, il consacrait beaucoup de son temps libre aux parcelles de son jardin en bordure de l’Hers. Activités multiples qu'il ne l'avaient pas empêché
A la veille des célébrations du 8 mai 1945, un hommage était rendu à Sylvain Saurel, ancien du Maquis de Picaussel, décédé le dimanche 4 mai à l'âge de 90 ans. Né à Chalabre le 10 juin 1923, il avait vécu une jeunesse marquée par
Le 11 novembre 2003, à quelques pas du carré militaire honorant la mémoire de Christophe Martin, compagnon de combat disparu à ses côtés le 26 mars 1945 à Gerstheim (Alsace), il avait reçu la médaille du porte-drapeau (photo ci-dessous et ci-contre, Sylvain Saurel à gauche, et Christophe Martin en haut à droite).
De retour à la vie civile, il fonde une famille avec Yvette Ricaut, jeune Chalabroise, et trouve un emploi au sein de l'entreprise Garrouste du Cazal. Il intègrera ensuite les effectifs de la manufacture de chaussures Canat, mais en 1975, le déclin de l'industrie chalabroise se confirme et le contraint à une reconversion dans l'activité textile. Il rejoindra les Ets Roudière en Pays d'Olmes, jusqu'à l'heure de la retraite. Impliqué dans la vie de la commune, il avait effectué un mandat de conseiller municipal de 1983 à 1989, dans l'équipe conduite par René Boyer (Photo ci-dessous).
Après la bénédiction célébrée le mercredi 7 mai en l'église Saint-Pierre, et l'hommage émouvant rendu par ses petits-enfants, une assistance emmenée par les drapeaux en berne, l'a accompagné jusqu'au caveau de famille où il repose.
Avant de pratiquer le rugby, Sylvain Saurel s'était essayé au ballon rond (Photo archives 1940. De gauche à droite, debout : Jean Rey, Emile Amat, Paul Lagarde, Noack, Sylvain Saurel. Au milieu : Justin Navarro, Charles Franzone, Louis Amat. Accroupis : Elie Gayda, Jean Carbonne, Auguste Jau, François Ferrier).