La cérémonie des obsèques civiles de Madame Marie Nogherotto née Lucchese, décédée jeudi 4 mai à l'âge de 94 ans, sera célébrée le samedi 6 mai à 14 h 30 au cimetière de Chalabre. Très sincères condoléances à la famille.
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Carnet noir
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Mike Wagstaff nous a quittés vendredi 21 avril dernier. Il allait avoir 86 ans le 8 mai prochain. Il repose jusqu’au mardi 25 avril au soir, à la chambre funéraire de la Rose à Chalabre.
Il sera incinéré au crématorium de Pamiers le mardi 9 mai à 11 heures. Après la crémation, sa famille et ses amis lui rendront un dernier hommage à la chapelle du Calvaire à Chalabre.
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Au revoir Jeannot
Le lundi 3 avril était célébrée en la chapelle Sainte-Cécile de Rivel, une cérémonie à la mémoire de Jean Alabert, domicilié Cours Sully et décédé jeudi 30 mars à l’âge de 84 ans. Natif de Chalabre où il avait vu le jour le 8 avril 1938 dans le quartier du Moulin, Jeannot avait grandi sous le ciel du Kercorb, auprès de ses parents Eloi et Léonce, de sa sœur Jeannette et de son frère Claude. Il effectuera ici toute sa scolarité, au rythme d’une adolescence insouciante qui voit Jean Alabert gagné par la passion du ballon rond et porter haut les couleurs de l’équipe chalabroise. Les supporters de l’USC XI se souviendront avec nostalgie de cet arrière offensif intraitable, dont les montées dévastatrices auguraient déjà du double rôle pris aujourd’hui par tout défenseur, aussi efficace derrière que dans le soutien de ses avants. Autant de souvenirs qui ramènent vers une période où les pionniers du football chalabrois avaient pour nom Roger Dumay, Barthélémy Costa, Hippolyte Sarraseca, Ginès Lorca, Pepete Montoro, André Deramond,… A cette époque, le football balbutiait en Kercorb sous la présidence de Léon Dumay.
1957 US Chalabre - US Montolieu au stade Jean de Mauléon
Appelé sous les drapeaux, Jean Alabert prend la direction d’Orléans où il effectue quatre mois de classe, avant une traversée de la Méditerranée qui l’emmène au cœur des événements d’Algérie. Il y servira durant deux années, affecté à une unité de cavalerie dans un régiment de Spahis. De retour à la vie civile, Jeannot rejoint son père Eloi, mécanicien au sein de la manufacture de chaussures Canat, puis il ouvrira une parenthèse, pour exercer le métier de soudeur à Béziers.
Jean Alabert va ensuite s’orienter vers de nouvelles activités, c’est ainsi qu’il choisit d’intégrer les rangs de la police nationale. Un nouveau départ professionnel pour de nouvelles fonctions qu’il assure à Lyon puis à Carcassonne. Entretemps, il devient un papa comblé avec la naissance de Florence, et quelques années plus tard, la venue au monde d’un petit Olivier, deux enfants qui feront également la joie de leurs grands- parents. La vie s’écoule aux côtés de Raymonde son épouse, puis il est affecté au commissariat de Toulouse, 17 rue Rempart Saint-Etienne où il terminera sa carrière professionnelle. La famille grandira rue Riquet et le temps de la retraite venu, Jean réalise un de ses vœux les plus chers, revenir sur sa terre natale audoise, pour retrouver ses proches, ses amis et ses souvenirs. Et au printemps 1996, le club de football devenu FCC enregistre une recrue de choix, l’ancien joueur a décidé de s’asseoir sur le banc des dirigeants.
Il connaîtra le bonheur de devenir grand-père avec les naissances de Clarisse et Quentin, tout en gardant cette âme d’enfant espiègle et coquin qui il y a peu encore, le motivait pour encore et toujours « faire les 400 coups ». Au programme également, les balades en pays de Kercorb et les montées vers le port d’Envalira, effectuées au volant de son modèle préféré, griffé de la marque aux chevrons, l’ensemble agrémenté d’un petit air fredonné de Tino Rossi.
Affecté par de lourds ennuis de santé, Jean Alabert restait au contact de la vie d’un village dont il était l’une des mémoires, et auquel il va manquer. Aujourd’hui, la grand-mère et l’enfant sont orphelins de leur voisin de banc.
Le salut du drapeau de la Fnaca a précédé le dernier adieu à Jean Alabert, inhumé dans le caveau familial. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Florence et Olivier ses enfants, à ses petits-enfants Clarisse et Quentin, à Jeannette sa sœur, à son frère Claude, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
USC XI non datée
De gauche à droite. Debout : Tranquille Calvène, Vincent Mesado, Jean Alabert, Vincent Alègre. Accroupis : Jean-Paul Murillo, Jean Angéli, Manuel Montoro, Georges Cazas.
1954 US Chalabre XI
De gauche à droite. Debout : Henri Vernet, Elie Angéli, Jean Alabert, Manuel Rodriguez (le petit garçon Hubert Rodriguez), André Déramond, François Martinez, Léon Dumay, Jojo Jouret, Hippolyte Sarraseca, ?. Accroupis : René Alègre, Mario Giana, Auguste Giana (Piédalu), Jean Angéli, François Grauby. Le petit visage au deuxième plan, Gérard Martinez.
USC XI milieu années 1950
De gauche à droite. Debout : Victor Baro, Auguste Giana (Piédalu), Barthélémy Costa, Roger Dumay, Henri Cazas, Manuel Rodriguez. Accroupis : René Alègre, Hippolyte Sarraseca, Joseph Cartaña, Jeannot Alabert, Ginès Lorca.
USC XI 1955
De gauche à droite. Debout : Hippolyte Sarraseca (en chemise), René Alègre, Manuel Rodriguez, Jean Alabert, Noël Gonzalez, Jean Angéli, Mario Giana, Roger Dumay. Accroupis : Elie Angéli, François Grauby, André Deramond, François Martinez, Auguste Giana (Piédalu). Le petit garçon à droite, Gilbert Catrier.
USC XI années 1960
De gauche à droite. Debout : Roger Dumay, Georges Cazas, Jeannot Alabert, Grimault, Juàn Segurana, Raphaël Arjona. Accroupis : Fernando Cuetarra, José Garcia, André Deramond, Miquel Vidiella, Lucien Martin, Alfred Hernandez.
Un soir au café Tournois
Au premier plan, assis : Ulysse Guinchard. De gauche à droite : Emile Amat, François Tournois, Jean Alabert, Simone Tournois, José Garcia, Vincent Alegre, Fernando Cuetarra, Grégoire Alegre.
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Huguette Séris n’est plus
Mercredi 5 avril était accompagnée vers sa dernière demeure, Madame Huguette Séris née Azeau, décédée à l'âge de 91 ans. Originaire des Corbières, née à Quintillan le 16 octobre 1931, Huguette Séris y avait passé toute son enfance, entourée de ses trois sœurs et de son frère. Ses parents exerçant la profession de viticulteurs, Huguette les secondait au difficile travail de la vigne. A la faveur d’une visite au hameau du Cazal, lieu de résidence de sa sœur Jeannette, Huguette Azeau fait la connaissance de Paul Séris. Tous deux se marient à Quintillan en 1962 et leur vie de couple va débuter dans les Yvelines, à Maisons-Laffitte où Paul a obtenu un poste de facteur de ville.
En 1963 ils ont le bonheur d’accueillir Jacques leur premier enfant, puis, en 1964, Paul obtient un poste de titulaire au bureau de poste de Chalabre. La famille retrouve le Kercorb où elle s’installe et avec la venue au monde de Patrick en 1966 et de Valérie en 1969, Huguette Séris va élever sa petite famille. Plus tard elle exercera la fonction d’aide-ménagère et dans l’intervalle, Paul et Huguette prennent leurs quartiers dans la maison qu’ils ont fait construire au Cazal en 1969.
Aux premiers jours de l’année 2002, Paul s’éteint et Huguette poursuivra le chemin, avec le soutien de ses proches et l’affection de ses petits-enfants qu’elle adorait, Judicaëlle, Thibaud et Cléa. Affectée par la maladie depuis plusieurs semaines, Huguette est enlevée à l’affection des siens dans la nuit du 2 au 3 avril. Chacun gardera le souvenir du sourire d’Huguette et de sa gentillesse.
Au terme de la cérémonie célébrée en l’église Saint-Pierre, qui a permis de témoigner affection et soutien à ses proches, Huguette Séris a été inhumée et repose désormais aux côtés de Paul. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Jacques, Patrick et Valérie ses enfants, à ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.