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Carnet noir - Page 56

  • Louis Calvet n’est plus

    louis calvetVendredi 20 août, la communauté chalabroise accompagnait vers sa dernière demeure, Louis Calvet décédé subitement à l’âge de 86 ans. Né le 3 janvier 1935 à Quillan, il avait suivi sa famille à Chalabre quand l'industrie chapelière était florissante, prenant ses marques en Kercorb depuis la rue des Pénitents Blancs, à quelques mois d’un nouveau conflit mondial. Témoin en mai 1944 d’une descente de la gestapo chez Adrien Fournié, à la veille du supplice d’Auguste Cathala au Roudié, il vivra également au plus près la rafle du 23 juillet 1944 avec des occupants tirant tous azimuts à l'arme automatique. Ce jour-là, son cousin Pierre Fabre sera fauché à 16 ans par une rafale de mitrailleuse installée sur la tour du château de Mauléon.

    Ces souvenirs évoqués avec émotion avaient forgé son attachement au devoir de mémoire, et l’avaient amené à intégrer l’ARAC de l’Aude (Association républicaine des anciens combattants), dont il était membre aux côtés de son ami Serge Pagès.

    Entré dans la vie active, Louis Calvet fera preuve de ses compétences en qualité de plombier-chauffagiste, connu et reconnu sur un large secteur régional. Professionnel maîtrisant son sujet, toujours animé par des idées novatrices, il avait mis au point à l’automne 1979, une « cheminée anti-gaspi », termes propres à une époque aspirant déjà aux économies d’énergie.

    Membre du parti communiste fortement impliqué dans la vie de la cité, il avait siégé durant deux mandats dans l’équipe municipale, de 1971 à 1983. Adjoint au maire aux côtés de René Boyer, il s’était également investi dans le comité de défense lors des événements de 1975, lorsque l’usine Canat-Hutchinson menaçait de fermeture.

    Le métier n’aura jamais quitté l’artisan de la place du Pont-rouge, retraité mais concerné encore et toujours par la chose publique, l’actualité des énergies nouvelles, et notamment la défense de la ressource hydraulique. Cette volonté sera pourtant mise à mal par des ennuis de santé, puis par deux deuils cruels, avec les disparitions de ses fils, Henri en 2017 et Jean-Louis en 2019. Louis Calvet laisse le souvenir d’un citoyen intègre, préoccupé par l’humain et son devenir.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Maryse son épouse, à son petit-fils Grégory, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

    Le dernier billet de Louis

    Un message nous était parvenu mardi 3 août dernier, qui n’avait pas encore été publié. Un ultime billet en guise d’au-revoir, signé par le militant que Louis Calvet n’aura jamais cessé d’être, et que nous saluons : 

    « Reste t’il encore assez de forces vives pour s'opposer à la destruction massive du service public ? Destruction organisée par le pouvoir qui se targue de 23% d'électeurs, tandis que 50 % semblent satisfaits puisque s'abstenant aux consultations ? Après la perception, les permanences hebdomadaires obtenues pour la sécurité sociale, les services fiscaux, sociaux, l’emploi,… le voilà qui s'attaque maintenant à notre bureau de poste, bureau indispensable. Les anciens disparaissent, le peuple du Kercorb va t'il continuer à rester les pieds sous la table ? ». Louis Calvet

  • Au revoir Jojo, au revoir André

    andré saurel,joseph saurelMercredi 11 août, un dernier hommage était rendu à André Saurel, décédé au Pla du Moulin à Couiza, à l’âge de 66 ans. André était né le 1er décembre 1954 à Chalabre et avait fréquenté l’école primaire, avant de laisser ses petits camarades pour prendre un chemin séparé, aux côtés de son frère Jean-Pierre († 2014). Le commencement d’une existence partagée entre la maison et Limoux, sur ce chemin qui l’emmènera au quotidien et durant nombre d’années, vers le centre de travail et les copains de boulot. La cité blanquetière deviendra ensuite son lieu de résidence, d’abord installé au foyer des Myosotis, puis sur les hauteurs de Luguel, où André avait  trouvé une deuxième famille, toujours en compagnie de son frère Jean-Pierre.

    Confronté à la perte de ses très proches et affecté par la maladie depuis un an, André s’est éteint le vendredi 6 août. Ses grands yeux verts ont emporté une ligne d’horizon jalonnée par le castellum de Coustaussa, André repose dans le caveau familial de Chalabre auprès de Manou et Danielle ses parents, et de Jean-Pierre son frère.

    andré saurel,joseph saurelMardi 10 août était célébrée à Palleville (Tarn), une cérémonie à la mémoire de Joseph Saurel, décédé à l’âge de 94 ans. Né le 7 avril 1927 à Chalabre, Jojo fut engagé dans la vie active dès son plus jeune âge, participant à l’essor d’un pays de Kercorb en pleine expansion, grâce à l’industrie de la chaussure. Après les événements survenus au milieu des années 1970, et avec la fermeture imminente de l’usine, il avait rejoint aux côtés de sa famille, le siège d’Ingrandes-sur-Vienne où il avait poursuivi son parcours professionnel. Joseph Saurel laisse le souvenir d’un personnage au caractère attachant, qui ne manquait jamais d'humour, à l’image de ses frères Manou et Sylvain. 

    Jojo et André se sont éteints un même jour du mois d’août, comme pour signifier que l’affectueuse complicité qui liait un oncle à son neveu ne s’éteindrait jamais. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à l’ensemble de la famille.  

  • Carnet noir

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    Un dernier hommage sera rendu vendredi 20 août à Monsieur Louis Calvet, domicilié place du Pont-Rouge, décédé à l’âge de 86 ans. La cérémonie sera célébrée à 15 heures au cimetière de Chalabre. Très sincères condoléances à la famille.

  • Jeanne Gérard nous a quittés

    jeanne gérardLe mercredi 28 juillet, était accompagnée vers sa dernière demeure, Madame Jeanne Gérard née Grauby, décédée à l’âge de 96 ans. Originaire de Fougax-et-Barrineuf (Ariège) où elle était née le 27 septembre 1924, elle était devenue citoyenne chalabroise à l’heure d’entrer dans le monde du travail. Après avoir intégré les effectifs de l’usine de confection Amiel-Vidal, elle avait également travaillé dans les premiers ateliers de chaussures Canat de la rue du Pont-de-l’Hers.

    Sa nouvelle vie en Kercorb lui permettra de faire la connaissance de Georges Gérard, néo Chalabrois originaire de Mont-Bonvillers en Meurthe-et-Moselle. Tous deux se marient le 11 juin 1949 et le jeune foyer qui participe au développement de la cité chalabroise, partagera le bonheur de voir grandir ses trois enfants. Après le décès de Georges son époux, à la fin de l’été 1990, elle poursuivra son existence entourée des siens, dans la quiétude du quartier de la route de Limoux, et au milieu des fleurs qu'elle cultivait avec passion. Jeanne Gérard laisse le souvenir d’une personne animée par un caractère énergique et très sociable.

    Au terme de la bénédiction célébrée en l'église Saint-Pierre, Jeanne Gérard a été inhumée aux côtés de Georges son époux. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Josiane, Dominique et Philippe ses enfants, à sa sœur Andrée, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    jeanne gérard

    Jeanne Gérard (debout au centre), en famille sur les berges de l'Hers

    Photo Maurice Mazon

    Dédée Mazon (assise à gauche), Georges Gérard (gilet rayé), Jean Mazon (accroupi à droite de profil), Josiane Gérard (petite fille au centre)