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Carnet noir - Page 54

  • Conception Rey n’est plus

    conception reyUn dernier adieu était adressé le jeudi 1er avril à Madame Conception Rey, née Marcos, décédée mardi 30 mars à Chalabre, à l’âge de 90 ans. Originaire de Ayna, province espagnole de Castilla La Mancha (Espagne), où elle était née le 20 septembre 1930, elle n’a que 4 ans lorsqu’elle découvre Chalabre, nouveau lieu de résidence pour sa famille. Après sa scolarité, elle entre dans la vie active et occupe le poste de piqueuse au sein de l’usine de chaussures Canat. Elle fait la connaissance de Jean Rey, qu’elle épouse le 17 septembre 1949 en l’église Saint-Pierre. Ils auront le bonheur de voir grandir à leurs côtés trois enfants, avant la disparition prématurée de Jean, décédé en décembre 1971.

    Domiciliée rue Côte du château, Conception Rey de plus en plus affectée par la maladie, avait abandonné l’intérêt qu’elle nourrissait pour la lecture. Elle résidait désormais à l’hôpital local des Hauts-de-Bon-Accueil où elle s’est éteinte.

    Au terme de la bénédiction célébrée en l’église Saint-Pierre, Conception Rey été inhumée au cimetière de Chalabre, où elle repose aux côtés de son époux Jean. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à ses enfants, Jean-Pierre, Francine et Serge, à ses petits-enfants et arrières petits-enfants, à Carmen et Hélène ses sœurs, à toutes les personnes que cette disparition afflige.  

  • François Baylac n’est plus

    françois baylacLe regretté « Pipette ».  

    Il résidait loin du village qui l’avait vu grandir mais il entretenait un lien étroit avec tout ce qui se rattachait à Chalabre, François Baylac est décédé à l’âge de 74 ans le samedi 6 mars dernier à Freiburg (Allemagne) où il résidait. Né dans cette même ville le 14 juin 1946, il avait deux ans lorsqu’il rejoint aux côtés de sa maman Lisette, le pays de Puivert où vit Jean Baylac, son père, ancien déporté du travail.

    François Baylac grandira à Puivert où il effectue sa primo scolarité, avant de fréquenter l’école communale de Chalabre, effectuant le trajet avec l’autobus que conduit son père pour amener les ouvriers de l’usine de chaussures Canat. Lorsque ses parents s’installent place Espérance-Folchet à Chalabre, au-dessus d’une boutique sentant bon le café torréfié, le jeune François participe à la vie associative du village. Sportif et musicien, il pratique football ou rugby, et participe aux débuts prometteurs d’une harmonie municipale qui prendra bientôt le nom de Avenir du Kercorb. Il délaissera les baguettes de son tambour, pour travailler le solfège et maîtriser le saxophone.  

    Appelé sous les drapeaux en juillet 1965, il effectue ses 18 mois de service militaire à Mulhouse d’abord, puis en Allemagne où il se porte volontaire à l’engagement. A la fin de son contrat, il retrouve ses parents, venus s’installer à Freiburg, où il fait la connaissance de Uschi qu’il épouse. Il occupera la fonction de représentant au sein de la régie Renault en Allemagne, puis stoppera toute activité à la suite de graves ennuis de santé.

    En 1977, Lisette et Jean étaient venus rendre la clé de l’appartement qu’ils avaient conservé à la halle, tandis que « Pipette » renouait le contact et venait régulièrement rendre visite à ses amis en Kercorb, lesquels étaient invités à faire le voyage outre Rhin.

    Passionné par la photographie, François Baylac était resté un fidèle supporter de l’USCKBP XV, dont il suivait les résultats chaque dimanche à distance. Il a été incinéré le 11 mars en Pays d’Alsace, très sincères condoléances à son épouse Uschi, ainsi qu’à ses proches et amis.

    françois baylac

    En octobre 2009 avec les copains de Chalabre

    De gauche à droite, Michel Martinez, Alain Conquet, François Baylac, Jean Ferrier

    françois baylac

    1962, stade de l'Aiguille à Limoux

    De gauche à droite,  debout : Georges Fabre, Jean Lorca, Jean Montoro, Jean-Pierre Sanchez, Michel Alegre, Christian Sicre, Yves Cazas. Accroupis : Claude Alabert, José Planas, François Baylac.

    françois baylac

    Clairons, tambours et musiciens formeront bientôt l'Avenir du Kercorb 

    François Baylac est le jeune tambour à droite de René Berland (grosse caisse)

  • Carnet noir

    françois baylacLa triste nouvelle est parvenue depuis Freiburg (Allemagne) où il résidait, François Baylac s’est éteint ce samedi 6 mars 2021, à l’âge de 74 ans. « Pipette », comme ses amis avaient coutume de l’appeler, avait eu une enfance puivertaine puis chalabroise, avant que les obligations professionnelles ne l’éloignent du pays chalabrais. Très sincères condoléances à son épouse Uschi, ainsi qu’à ses proches et amis.  

     

  • T2L Chimie a perdu l’un de ses fondateurs

    paul diatchenko

    Paul Diatchenko au printemps 1988, dans le labo de l'usine de la Plaine à Quillan

    (Photo Thierry Meynier)

    Le lundi 28 décembre dernier, Paul Diatchenko décédait dans sa 89e année. Une triste nouvelle qui ramène à l’activité industrielle chalabroise des années 1980, quand une unité de transformation de résines avait vu le jour dans les bâtiments de l’ancienne manufacture Canat, à l’initiative de Paul Diatchenko, accompagné de Patrick Privat et Didier Arnou.

    L’article ci-dessous avait été publié dans l’Indépendant le vendredi 8 janvier 1999, à l’occasion de son départ à la retraite. Le regretté Paul Diatchenko avait organisé une fête dans les salons du château des Ducs de Joyeuse à Couiza, afin de prendre congé de tous et de chacun, avant son départ pour L’Etang-la-Ville (Yvelines). Un rappel nostalgique, en guise d’hommage de la part de tous les anciens T2L, avec toutes nos condoléances à ses proches.

    paul diatchenko

    L’au revoir du personnel à son directeur

    (Photos archives, Décembre 1998)

    paul diatchenko

    A l’image d’une multiplication qui connut une belle célébrité en des temps bibliques, la multiplication des atomes à T2L débuta un certain jour de juillet 1977, lorsque trois serviteurs de la chose chimique vinrent poser leurs éprouvettes et autres « becs benzen » dans l’accueillante capitale du Kercorb. Les plus intrigués de nos concitoyens eurent tôt fait de nourrir quelques soupçons à l’égard du trio précité, il semblait bien que les fondateurs de T2 Alchimie soient venus en pays chalabrais aux fins non avouées de découvrir la pierre philosophale. Les commentaires allaient bon train. Au terme de quelques mois pourtant, il fallut se rendre à l’évidence, cette nouvelle entreprise fondée et dirigée par Paul Diatchenko se révélait être une mine de travail au sein de laquelle nombre de nos concitoyens allaient trouver l’emploi qui se fait tellement rare en nos contrées. Peu à peu et sans que nul ne puisse trouver une explication logique au sigle T2L, l’unité implantée au pied du Calvaire ne cessera de prospérer, jusqu’à ce vendredi noir du 13 novembre 1987. Des flammes, un champignon noirâtre qui s’élève dans le ciel et puis plus rien, car il ne reste plus rien de T2L Chimie.

    Une nouvelle fois, Paul Diatchenko rassemble son énergie afin que T2L puisse renaître de ses cendres, ce qui se fera chez nos proches voisins quillanais. 1977, 1987, le mouvement cyclique décennal ne va pas en rester là puisque en 1997, la Maison T2L est à nouveau ébranlée, rachetée par le groupe Ciba, puissance industrielle de la confédération helvétique. Et comme toujours, le team T2L et ses atomes crochus vont assumer sans sourciller, retranchés derrière les murs d’une Plaine plus que jamais tapie dans les brumes de la cité des Trois Quilles.

    Ce bref historique n’est rien qu’une ordinaire succession de péripéties, si l’on compare avec le séisme vécu au cœur de la société en cette fin d’année 1998. Réuni en effet dans les salons du château des Ducs de Joyeuse à Couiza, le personnel est venu adresser un au revoir à son président directeur général, rattrapé selon la formule consacrée par l’âge de la retraite. Une soirée conviviale et sans protocole au cours de laquelle chacun a pu manifester estime et reconnaissance à l’égard d’un P.D.G. aux méthodes novatrices qui aura grandement forgé l’identité « Made in T2L ». Avec le retrait des affaires de son fondateur, T2L Chimie perd un de ses symboles les plus forts. Paul Diatchenko va à présent retrouver la région parisienne où nous lui souhaitons de connaître une retraite sereine. T2L lui manquera peut-être, l’inverse est déjà une certitude.

    paul diatchenko

    Paul Diatchenko avec la division féminine de T2l Chimie