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Carnet noir - Page 50

  • Au revoir Alice

    alice fort

    Chalabre, Bélesta (Pyrénées-Orientales)


    Nelly, Pascale, Joëlle, Muriel, Carine ses filles,
    Patrick, Philippe, Thierry, Didier ses beaux fils,
    Nathalie et Jérémy, Eric et Cyrielle, Eliot et Laetitia, Mathieu et Claire, Alexandre et Aurore, Marie-Alice et Benjamin, Frédéric et Roxanne, Pierre et Camille, Thomas, Lucie, ses petits-enfants,
    Célia, Cataleyah, Charlyze, Diego, Juliette, Louane, Léonie, Timeo, Aubin, Louise, ses arrière-petits-enfants

    ont la tristesse de vous faire part du décès de Madame Alice FORT née BONNET, survenu à Bélesta le 31 décembre 2021.
    Les obsèques religieuses seront célébrées le mardi 4 janvier 2022 à 11 h en l'église de Bélesta (Pyrénées-Orientales).
    La famille remercie par avance toutes les personnes qui s'associeront à sa peine. 

  • Jean Salvat nous a quittés

    jean salvatMercredi 15 décembre, Jean Salvat était accompagné vers sa dernière demeure. En présence de nombreux parents et amis recueillis sous la nef de l’église Saint-Pierre de Chalabre, Michèle Salvat-Calmettes sa fille, lui a rendu un dernier hommage :  

    « Papa,

    Première fleur du printemps 36, comme tu aimais à nous le répéter, tu es né le 20 mars 1936. Elise et Joseph, tes parents, ont ensuite accueilli Henri en 1941, puis Colette en 1944. C’est dès l’école maternelle, tu nous as toujours raconté, que tu as fait la connaissance de la petite Paulette. Pendant plusieurs années, à l’école primaire, Joseph, ton père est ton instituteur et tu prends soin de l’appeler « monsieur » en classe et  « papa » à la maison. A l’âge de 10 ans, tu pars pensionnaire au collège de Mirepoix. Ce n’est pas bien loin Mirepoix, à peine 20 km de Chalabre. Pourtant, à cette époque, tu nous as toujours dit que quand on était pensionnaire, on ne revenait à la maison qu’une fois tous les 15 jours.

    Cet éloignement si jeune a définitivement ancré Chalabre dans ton cœur et tu n’as eu de cesse de toujours revenir dans ton port d’attache, à tes racines. Bac en poche, à 17 ans, tu réussis également le concours d’entrée à l’école des Arts & Métiers à Aix-en-Provence. Pendant trois ans, tu y fais des études d’ingénieur. Tu deviens un Gad’zart. Ton jeune âge et ta tête ronde te valent le surnom de « Blédine ». Au pied de la montagne Sainte Victoire, tu as passé de belles années et noué de solides amitiés. Vous y retournerez d’ailleurs régulièrement avec maman par la suite, à l’occasion des bals de l’école pour retrouver les copains de la promo. Vient ensuite une dernière année d’étude aux Arts & Métiers à Paris, suivie d’un an à l’école des pétroles de Rueil-Malmaison.

    Puis ce sera le service militaire à Blida, en Algérie. Tu n’as jamais trop parlé de cette période. Par chance, tes diplômes et tes qualités n’ont pas échappé à un capitaine qui propose de t’envoyer travailler sur une plate-forme pétrolière. Tu te retrouves en plein désert du Sahara, certes isolé du monde, mais aussi à l’écart des terrains de combat et de la guerre. Le jeune homme à la tête bien faite que tu es devenu retourne à Chalabre lors de ses permissions et tu commences à fréquenter maman. A la fin de ton service et après ton retour définitif en France, tu commences à travailler à Paris. Mais au bout de deux à trois mois, tu as réalisé que la vie parisienne trépidante n’est pas faite pour toi et que la capitale est trop éloignée de ton Chalabre.

    1961 est une année charnière, décisive.

    Tu as 25 ans. Le 15 juillet, tu épouses maman et tu es embauché chez Guiraudie et Auffève à Toulouse, cette entreprise du bâtiment et des travaux publics, devenue GA par la suite, dont le logo a fleuri sur bon nombre de chantiers industriels et d’immeubles de bureaux à Toulouse et ailleurs. Dès lors et pendant toute ta carrière, tu auras à cœur, avec un noyau de dirigeants et responsables, dont certains sont devenus de véritables amis, de faire prospérer cette entreprise, de décrocher des contrats pour faire tourner l’usine de Colmar en Alsace et celle de Labège, de développer l’activité à l’international, notamment à Houston aux USA. 

    Cette vie professionnelle, intense et exigeante, ne t’a jamais éloigné de ta famille, ni de tes copains, et encore moins de Chalabre où vous reveniez passer les week-ends d’abord avec maman, puis avec Françoise à partir de 1962 et cinq ans plus tard, avec moi. Tu nous as longtemps fait croire que tes filles (et ta femme) t’avaient fait perdre les cheveux, mais je me suis laissée dire, photos à l’appui, que tu les avais perdus avant…

    Tes loisirs, tes passions t’ont également toujours ramené à Chalabre. Il y a d’abord le rugby que tu as longtemps pratiqué ici, au sein de l’équipe de l’USC. Le rugby a également été l’occasion de voyages, pour le Tournoi des Six Nations à Twickenham, Murrayfield et Cardiff. Il y a eu aussi la Coupe du Monde en Afrique du Sud en 1995 et celle en Australie en 2003.

    En parlant de voyage, j’aimerais évoquer notre périple en Inde en 1998. Vous aviez accepté, avec maman, de vous embarquer dans cette aventure. Je n’oublierai jamais les fous rires avec notre chauffeur dont je ne comprenais pas un mot d’anglais, les 8 h que nous avons mises pour parcourir 200 km un jour de fête nationale indienne, où chaque traversée de village donnait lieu à une scène oscillant entre euphorie mystique et hystérie collective, sous un déluge de poudres colorées.

    Impossible de ne pas évoquer aussi la chasse au lièvre ou au sanglier, surtout pour « promener le fusil », comme tu disais, du côté de Granès ou sur les hauteurs du Parregas…

    Il doit y avoir quelques champignons bien tristes aujourd’hui dans les bois de M. Barbe… (… même s’il ne faut pas révéler ses coins à champignons !)… et les truites, joyeuses et vagabondes, ne doivent pas frétiller avec le même entrain dans le Blau ni dans l’Hers.

    Enfin, il y a la montagne, les Pyrénées et les innombrables sorties à Beys. Vous êtes nombreux à m’avoir raconté comment, je cite, vous avez « ramé, tiré la langue, souffert » pour arriver au sommet du Saint-Barth, du Carlit ou du Picot… mais le café que tu ne manquais pas de préparer à l’arrivée sur ton petit réchaud faisait rapidement oublier les affres de la grimpette.

    Quand l’heure de la retraite a sonné, Paul puis Zoé sont arrivés. Auprès d’eux, tu as cultivé l’art d’être grand-père. Tu les as choyés et câlinés avec un amour et une tendresse infinis.

    Depuis presque deux ans, tu n’étais plus revenu ici. C’est certainement la seule fois de ta vie où tu es resté éloigné de Chalabre aussi longtemps et longuement.

    A partir de maintenant, tu peux y reposer en paix et retrouver tous ceux que tu aimes et qui sont partis trop tôt ou avant toi ».

  • Gérard Couteau n’est plus

    gérard couteauMardi 7 décembre en l’église de Sainte-Colombe-sur-l’Hers, un dernier hommage était rendu à Gérard Couteau, décédé à l’âge de 87 ans. Originaire de Saint-Mards-de-Fresne, commune de l’Eure où il était né le 27 juillet 1934, il avait quitté le pays normand à l’âge de 4 ans, pour suivre ses parents en Tunisie, où son père est appelé à gérer une propriété agricole. Lorsque la famille revient en France, Gérard Couteau rejoint le pensionnat d’une école catholique, avant de retrouver à 14 ans, l’exploitation familiale sur laquelle il s’investit. A 18 ans, c’est le retour vers la Tunisie, pour effectuer un stage au sein d’un domaine qu’il connaît bien. Mais les événements d’Afrique du nord l’empêcheront de concrétiser son projet d’installation, et c’est un nouveau retour vers l’hexagone. Il retrouve les siens, et Micheline, une amie qui a repris l’exploitation de ses parents, avec laquelle il se fiance.

    En 1954, il est mobilisé et rejoint un régiment de spahis en Tunisie, puis il revient faire l’école d’officiers de réserve (EOR) à Saumur, avant d’être envoyé en opérations en Algérie. A la faveur d’une permission exceptionnelle, il épouse Micheline, le 17 septembre 1957. De retour de la guerre d’Algérie, tous deux vont travailler sur les deux exploitations de leurs parents, qui sont mitoyennes. Ils connaîtront le bonheur de voir grandir à leurs côtés leurs enfants Bertrand, Thierry et Béatrice, viendra alors l’heure de découvrir le pays de Midi-Pyrénées et de Languedoc. A Belpech d’abord, et à Sainte-Colombe-sur-l’Hers, où la famille s’installe sur la propriété de Campcayrolle, en 1975. L’exploitation agricole prospère tandis qu’une quête permanente de création et d’innovation va permettre à Gérard Couteau de déposer deux brevets, liés à l’irrigation et à l’exploitation agricole. Dans le même temps, il s’investit dans le syndicalisme agricole et au sein de l’interprofession de la filière viande. Activités pour lesquelles il consacrera beaucoup de temps et d’énergie, assumant la trésorerie de la fédération nationale bovine durant de nombreuses années.

    Après avoir passé le relais à leurs fils, et à l’heure de la retraite en 1994, Gérard et Micheline vont goûter aux joies du temps libre. L’occasion de renouer avec les amis de jeunesse, et notamment les anciens du 2e Dragons, pour des retrouvailles annuelles et fraternelles (liens et photos ci-dessous). Elu en avril 2009 à la tête du comité cantonal de la Fnaca, il sera un président particulièrement actif, jusqu’en 2019  et un passage de témoin vers son ami Michel Sales.

    Après un dernier salut des anciens FNACA, Gérard Couteau a été inhumé dans le caveau familial où il repose aux côtés de Micheline, décédée en septembre dernier. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à ses enfants, Bertrand, Thierry et Béatrice, à ses petits-enfants, Thomas, Arthur et Thibaud, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    http://chalabre24hactus.blogspirit.com/tag/2%C2%B0+dragons

    gérard couteau

    8 mai 2009

    http://chalabre24hactus.blogspirit.com/archive/2014/05/25/les-anciens-du-2-dragons-ont-fait-une-halte-au-france.html

    gérard couteau

    17 mai 2014

  • Carnet noir

    jean salvat

    Un dernier hommage sera rendu à Monsieur Jean Salvat, décédé samedi 11 décembre à l’âge de 85 ans. La cérémonie religieuse sera célébrée aujourd'hui mercredi 15 décembre à 14 h 30 en l’église Saint-Pierre de Chalabre. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à la famille.