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Carnet noir - Page 46

  • Carnet noir

    andré barathe

    Un dernier hommage sera rendu à Monsieur André Barathe, résidant rue Terre-Blanche, décédé mercredi 15 septembre à l'âge de 90 ans. Une cérémonie religieuse sera célébrée vendredi 17 septembre à 15 h en l’église Saint-Pierre de Chalabre, suivie de l’inhumation au cimetière du village. Très sincères condoléances à la famille.

  • Remerciements

    Madame Maryse Calvet et son petit-fils Grégory, ainsi que leurs proches, très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de soutien témoignées lors du décès de Monsieur Louis Calvet, prient les personnes qui se sont associées à leur peine, d'accepter leurs très sincères remerciements.  

  • Carnet noir

    Raoul Roques

    La cérémonie des obsèques civiles de Monsieur Raoul Roques, sera célébrée aujourd’hui vendredi 10 septembre au cimetière de Camon (Ariège). Très sincères condoléances à la famille.

  • Louis Calvet n’est plus

    louis calvetVendredi 20 août, la communauté chalabroise accompagnait vers sa dernière demeure, Louis Calvet décédé subitement à l’âge de 86 ans. Né le 3 janvier 1935 à Quillan, il avait suivi sa famille à Chalabre quand l'industrie chapelière était florissante, prenant ses marques en Kercorb depuis la rue des Pénitents Blancs, à quelques mois d’un nouveau conflit mondial. Témoin en mai 1944 d’une descente de la gestapo chez Adrien Fournié, à la veille du supplice d’Auguste Cathala au Roudié, il vivra également au plus près la rafle du 23 juillet 1944 avec des occupants tirant tous azimuts à l'arme automatique. Ce jour-là, son cousin Pierre Fabre sera fauché à 16 ans par une rafale de mitrailleuse installée sur la tour du château de Mauléon.

    Ces souvenirs évoqués avec émotion avaient forgé son attachement au devoir de mémoire, et l’avaient amené à intégrer l’ARAC de l’Aude (Association républicaine des anciens combattants), dont il était membre aux côtés de son ami Serge Pagès.

    Entré dans la vie active, Louis Calvet fera preuve de ses compétences en qualité de plombier-chauffagiste, connu et reconnu sur un large secteur régional. Professionnel maîtrisant son sujet, toujours animé par des idées novatrices, il avait mis au point à l’automne 1979, une « cheminée anti-gaspi », termes propres à une époque aspirant déjà aux économies d’énergie.

    Membre du parti communiste fortement impliqué dans la vie de la cité, il avait siégé durant deux mandats dans l’équipe municipale, de 1971 à 1983. Adjoint au maire aux côtés de René Boyer, il s’était également investi dans le comité de défense lors des événements de 1975, lorsque l’usine Canat-Hutchinson menaçait de fermeture.

    Le métier n’aura jamais quitté l’artisan de la place du Pont-rouge, retraité mais concerné encore et toujours par la chose publique, l’actualité des énergies nouvelles, et notamment la défense de la ressource hydraulique. Cette volonté sera pourtant mise à mal par des ennuis de santé, puis par deux deuils cruels, avec les disparitions de ses fils, Henri en 2017 et Jean-Louis en 2019. Louis Calvet laisse le souvenir d’un citoyen intègre, préoccupé par l’humain et son devenir.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Maryse son épouse, à son petit-fils Grégory, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

    Le dernier billet de Louis

    Un message nous était parvenu mardi 3 août dernier, qui n’avait pas encore été publié. Un ultime billet en guise d’au-revoir, signé par le militant que Louis Calvet n’aura jamais cessé d’être, et que nous saluons : 

    « Reste t’il encore assez de forces vives pour s'opposer à la destruction massive du service public ? Destruction organisée par le pouvoir qui se targue de 23% d'électeurs, tandis que 50 % semblent satisfaits puisque s'abstenant aux consultations ? Après la perception, les permanences hebdomadaires obtenues pour la sécurité sociale, les services fiscaux, sociaux, l’emploi,… le voilà qui s'attaque maintenant à notre bureau de poste, bureau indispensable. Les anciens disparaissent, le peuple du Kercorb va t'il continuer à rester les pieds sous la table ? ». Louis Calvet