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Carnet noir - Page 51

  • Carnet noir

    Vendredi 7 mai était célébrée en l’église de Lavelanet, une cérémonie religieuse à la mémoire de Gérard Mason, décédé à l’âge de 68 ans. Si son parcours professionnel l’avait éloigné de Sonnac-sur-l’Hers où résidaient ses parents, Gérard avait effectué sa scolarité à Chalabre. Impliqué notamment au sein de l’association sportive du collège, ses camarades d‘alors gardent aussi le souvenir du musicien et de l’accordéoniste. Ses prestations très appréciées sur la scène du théâtre municipal de Chalabre, coïncidaient souvent avec les goûters de Noël auxquels étaient conviés les enfants de l’usine Canat.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à ses proches et amis.

    gérard mason

    Le regretté Gérard Mason, 3e debout en partant de la droite 

    Année scolaire 1966-67, rencontre de hand-ball à Lézignan-Corbières

    Les jeunes sportifs avec Marc Jean-Pierre, directeur du collège 

    Photo Studio Costesèque 

  • « Padena es partit »

    padenaAu matin du mercredi 5 mai dernier, « Padena » a quitté ce monde. Ce nom de scène derrière lequel Robèrt Martí présentait ses spectacles, était venu rendre visite à la scène du théâtre Georges-Méliès. C’était en février 1997 et l’humoriste résidant alors à Puylaurens (Tarn) était ce soir là l’invité du Cercle Occitan del Quercorb. Pour un florilège « d’historias pebradas » qui avait laissé le public sur le flanc et les larmes aux yeux. « E aquo vos fa rire ? ».

    Padena, « clown du Pays d’Oc » avait mis l’Occitanie comique sur les planches. Retour en images et en guise d’hommage à celui qui avait l’habitude de dire : « Quand un poble es capable de se trufar d’el dins sa lenga, es un poble major ! ».

    Adissiatz Padena.

    padena

    Padena avait reçu « una padena d'or », des mains de la doyenne des Chalabrois

    padena

    padena

    padena

  • Carnet noir

    pendariès

    Un dernier hommage sera rendu à Madame Jeanne Pendariès, née Saurat, domiciliée Route de Lavelanet et décédée à l’âge de 98 ans. La cérémonie religieuse sera célébrée lundi 10 mai à 15 heures, en l'église Saint-Pierre à Chalabre, suivie de l'inhumation au cimetière du village. Très sincères condoléances à la famille.

  • Andréa Naudy n’est plus

    andréa naudy

    Un dernier hommage était rendu jeudi 29 avril à Madame Andréa Naudy née Abat, domiciliée route de Limoux et décédée mercredi 21 avril à l’âge de 85 ans. Après la cérémonie de crémation célébrée lundi 26 avril à Trèbes, un temps de recueillement sous les cèdres du cimetière de Chalabre a permis à chacun de témoigner son soutien à une famille dans la peine.

    Andréa Naudy avait vu le jour le 29 avril 1935 à la métairie du Bousquet, commune de Sonnac-sur-l’Hers, puis elle suivra ses parents Emile et Juliette et sa sœur aînée Josette, jusqu’à la ferme de Janicou, sur la commune de Saint-Benoît. Temps très difficiles, quand le pays est déchiré par la guerre et que le père de famille se trouve prisonnier en Allemagne durant cinq ans.

    A son retour de captivité, Emile et son épouse Juliette se séparent de leur paire de bœufs et achètent une maison rue du Presbytère à Chalabre, où ils s’installent définitivement. Le cercle de famille s’agrandit avec l’arrivée de la petite sœur Annie, et le 1er juillet 1949, Andréa entre dans la vie active au sein de la fabrique de chaussures et de chapeaux Garrouste au Cazal, jusqu’à fin juin 1951. Le mois de juillet 1951 se termine lorsqu’elle intègre les effectifs de l’usine Canat Hutchinson, pour un long bail qui se terminera le 25 août 1975. Après la fermeture définitive de la manufacture de chaussures, Andréa va subir une période de chômage mais retrouve un emploi chez AJC Sibra Chaussures, l’occasion de renouer avec le cadre du Cazal. L’entreprise cessera de fonctionner en avril 1986, et Andréa se retrouve à nouveau sans activité, dans un pays du Chalabrais de plus en plus affecté par le chômage. Andréa fera valoir ses droits à la retraite le 1er mai 1995.

    Vie professionnelle et vie familiale iront de pair, avec la rencontre en 1955 du jeune musicien André, « son ange gardien », à l’occasion d’un mariage. Le leur sera célébré un an plus tard, en 1956, mais lorsque Jean-Claude leur fils unique vient au monde en avril 1957, André est parti sous les drapeaux quelques jours auparavant, pour 28 mois dont 24 en Algérie.

    Au retour de l’appelé, en mars 1959, la petite famille s’installe à la Terre-Blanche, puis rue du Pont-Vieux chez « Manou Anduze » (1962). Un dernier déménagement vers la route de Limoux interviendra en 1972, « pour profiter de la campagne ».

    Andréa aimait la nature, son jardin et les fleurs. Avec un péché mignon, celui de grimper dans le cerisier, ce qui mettait André dans tous ses états. Aller aux champignons était son plus grand plaisir, prospectrice avertie et formée à l‘école de papa Emile. Excellente cuisinière à l’image de maman Juliette, elle adorait la compagnie de ses amis et de sa famille.

    Affaiblie par la maladie depuis quatre années, soutenue sans faille par son mari André, elle est partie après avoir profité de ses petites filles et de sa belle-fille. Le seul regret sera de ne pas avoir connue son arrière petite fille Gaïa née en cette fin mars.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à André son mari, à son fils Jean-Claude, à Marie sa belle-fille, à ses petites filles Charlotte et Audrey, à son arrière petite fille Gaïa, à toutes les personnes que ce deuil afflige.