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Carnet noir - Page 55

  • Yvan Moreno nous a quittés

    yvan moreno

    Sous les couleurs du Stade Lavelanétien, Yvan Moreno (1er plan) et David Amiel, décédés, à 24 heures d'intervalle

    (Photos Pascal Villalba)

    Mercredi 30 décembre, un émouvant hommage était rendu à Yvan Moreno, enlevé à l’affection de ses proches et amis à l’âge de 50 ans. La nouvelle de son décès subit survenu lundi 28 décembre à son domicile de Villefort, a jeté un voile de tristesse bien au-delà du pays chalabrais. Né le 4 mai 1970 à Quillan, Yvan Moreno avait poursuivi sa scolarité à Puivert, son village familial, puis à l’Institut Saint-Joseph de Limoux. Appelé sous les drapeaux, il avait intégré les effectifs parachutistes de la 11e DP, à la caserne Saint-Agne de Toulouse.  

    De retour à la vie civile, il entre au service de l’entreprise T2L Chimie, laquelle a migré depuis Chalabre vers la cité des Trois Quilles en 1987, et où il exercera jusqu’en 2004. Désireux de donner un nouvel élan à sa vie professionnelle, il créé son entreprise de travaux en bâtiment, une activité qu’il poursuivra avec la société Cas par Cas, basée à Villefort.

    yvan moreno

    Yvan Moreno (au centre), à son poste de prédilection

    Passionné de ballon ovale et sportif dans l’âme, il signera un brillant parcours commencé à l’école de rugby de l’US Chalabre. Muni de sa licence Minime, il revêt les couleurs jaune et noir du Stade Lavelanétien, avant d’être sacré Champion de France Juniors Taddeï avec la sélection de Midi-Pyrénées. Officiant en première ligne, le plus souvent au poste de talonneur, le fils d’Angel et Geneviève défendra également les couleurs de clubs huppés tels que le SC Pamiers, le Saint-Girons Sporting Club et l’US Quillan. Après un intermède avec les amis de l’US Chalabre, Yvan Moreno était revenu à Lavelanet, où il avait mis un terme à sa carrière, à la suite d’une grave blessure.

    Sur le parvis de l’église Saint-Marcel de Puivert, amis et anciens coéquipiers désemparés se sont retrouvés pour adresser un dernier au revoir à leur compagnon de jeu. Pour témoigner aussi leur soutien à ses proches, qui remercient chaleureusement la communauté venue partager leur désarroi, et tout particulièrement la famille du rugby.

    Yvan Moreno laisse le souvenir d’un grand gaillard au grand cœur, respectueux envers la nature, cueilleur de champignons à ses heures, chasseur de petit gibier aux petits soins pour ses chiens, et qui appréciait à l’occasion les parties de pêche en mer.

    En ces cruelles circonstances, très sincères condoléances à son épouse Véronique, à Axel et Nathan ses fils, à Angel et Geneviève ses parents, à Valérie sa sœur et Fabien son frère, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Carnet noir

    yvan moreno

    La cérémonie des obsèques religieuses à la mémoire de M. Yvan Moreno, décédé lundi 28 décembre, sera célébrée aujourd'hui mercredi 30 décembre à 15 h, en l'église de Puivert, suivie de l’inhumation au cimetière de Puivert.

  • Resurecciòn Roget n’est plus

    resurecciòn roget née zarcoMercredi 9 décembre, un dernier hommage était rendu à Madame Resurecciòn Roget née Zarco, résidant au domaine de Falgas, décédée dimanche 6 décembre à l'âge de 85 ans. Originaire de Maracena, ville de la province de Grenade (Espagne) où elle était née le 21 avril 1935, Resurecciòn Roget grandira en Andalousie avant de découvrir le territoire français à l’âge de 17 ans. Son père Antonio ayant franchi la frontière lors de la Retirada de 1939, s'est fixé en pays chalabrais après sa libération du camp de concentration de Mauthausen (Allemagne), où il a résisté à cinq ans de captivité. Il se loue au service du secteur agricole et en 1952, son épouse Amalia et deux de ses enfants, Antoine et Resurecciòn, le rejoignent en France, tandis que María l’aînée, restera en Espagne.

    resurecciòn roget née zarcoLa famille en partie réunie réside alors à Léran (Ariège), à la ferme des Granges, propriété du vicomte de Lévis-Mirepoix. Elle rejoint ensuite la ferme de Baïchère près de Montbel (Ariège), puis celle de Moustache, commune de Saint-Benoît. Resurecciòn y fait la connaissance de Yves Roget, qui vit avec ses parents et ses deux frères dans la ferme voisine de Raulet.

    Ils se marient à Saint-Benoît en 1958, et quittent le monde agricole pour s’installer à Chalabre, à la maison Raynaud, sur le cours du même nom. De leur union naîtront deux enfants, Raymond, en 1960 et Didier, en 1965. « Resu », pour les proches, se consacre à l’activité de femme de ménage pour des particuliers, notamment la pharmacie Poletti. La famille part ensuite s’établir à la Bâtisse où elle résidera durant 22 ans, avant d’acheter la maison familiale paternelle de la rue du Presbytère, en 1982. Dans l’intervalle, elle a rejoint son mari et les effectifs de l’usine Canat, employée à l’atelier finition jusqu’à la fermeture de l’établissement en 1986.

    « Resu » s’est éteinte entouré de l’affection des siens et repose à présent aux côtés de ses parents et de son époux, disparu en 2016. En ces tristes circonstances, très sincères condoléances à Raymond et Yolande, Didier et Aïcha, ses fils et belles-filles, à Antoine et María ses frère et soeur, à Virginie, Flora et Vivien ses petits-enfants, à Elise et Maëlys ses arrière-petites-filles, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Carnet noir

    resurecciòn roget née zarco

    Un dernier hommage sera rendu à Madame Resurecciòn Roget née Zarco, domiciliée rue du Presbytère et décédée dimanche 6 décembre à l'âge de 85 ans au domaine de Falgas où elle résidait. La cérémonie des obsèques civiles sera célébrée mercredi 9 décembre à 14 h 30 au cimetière de Chalabre. On se réunira au monument aux Morts.