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Cérémonies - Page 24

  • Devoir de mémoire au col de La Flotte

    col de la flotteCamille Boussioux (à droite), dernier témoin de cette tragédie.

    La municipalité de Sonnac-sur-l’Hers, rendait hommage dimanche 6 août, aux cinq maquisards tués lors d’une embuscade le 27 juillet 1944, au sommet du col de la Flotte. Ce jour-là, une colonne de soldats allemands arrivée à pied par le croisement qui emmène à Courtauly depuis Sonnac, avait pris position au sommet du col, avertie d’une opération du maquis FTP-Faïta.

    col de la flotteAvec le bruit faisant état de l’arrivée de renfort des troupes d’occupation sur le Chalabrais, les maquisards avaient prévu d’aller dissimuler un camion dans la ferme de Bordeneuve, située à quelques centaines de mètres du sommet du col. Pris sous le feu des mitrailleuses, Paul Vernières, Louis Bages et André Laffont s’écroulent, tandis qu’Helmut Thomas (photo), grièvement blessé, et Fernand Prétal, parviendront à se replier vers la ferme toute proche du Planquet. C’est là qu’ils seront rattrapés et exécutés. Les cinq maquisards, dont les identités ne sont pas encore connues, seront redescendus vers le village sur la camionnette de Camille Boussioux, dont le permis de circuler a été délivré en cette période de battages. Ils seront inhumés à Sonnac le 29 juillet. Au mois d’octobre suivant, leurs corps seront exhumés et rendus à leur famille.

    Une cérémonie intime célébrée en présence de Daniel Lefebvre, maire de Sonnac-sur-l’Hers, de Camille Boussioux, dernier témoin vivant de cette tragédie, a permis de rendre hommage à cinq jeunes hommes qui avaient rejoint les rangs des Francs-tireurs et partisans français, morts pour la France.

    col de la flotte

  • La Légion d’Honneur remise à Gilles Taffet

    Gilles Taffet 001.JPGUn grand moment d’émotion pour Gilles Taffet.

    La célébration de la fête nationale revêtait un caractère exceptionnel en ce vendredi 14 juillet, journée particulière pour Gilles Taffet, ancien lieutenant de l’Armée française, Croix de guerre et vétéran de la guerre d'Indochine. En présence d’un piquet d'honneur du 3e RPIMA de Carcassonne, de la population chalabroise et de nombreux invités, Gilles Taffet a reçu la cravate de Commandeur de la Légion d’honneur, des mains du Général Pierre Barbaud, ancien chef de corps au 4e Régiment Etranger de Castelnaudary.

    Instant solennel venu ranimer au pied du monument aux Morts, le souvenir de la sanglante bataille de Diên Biên Phu (13 mars-7 mai 1954), dans laquelle Gilles Taffet se trouva engagé, et dont le dénouement allait entraîner le désengagement de la France en Indochine.

    gilles taffet,cravate de commandeur de la légion d’honneur,général pierre barbaud

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    Ce moment fort en émotion, partagée par l’assistance, a ouvert une cérémonie traditionnelle qui s’est poursuivie par une allocution de Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre, avant un dépôt de gerbe et un défilé vers le centre du village, aux accents des musiciens de Mirepoix. De retour place Espérance-Folchet, le Général Pierre Barbaud adressait un message de félicitations et de reconnaissance au nouveau promu, rappelant la valeur symbolique de la distinction reçue. Avec émotion, Gilles Taffet rendait hommage à ses compagnons de combat, évoquant le destin tragique partagé lors du siège du camp retranché de Diên-Biên-Phu, voilà soixante-trois ans.

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    Pour conclure, Jean-Jacques Aulombard remettait au Général Pierre Barbaud, une collection des ouvrages édités par l’association Il était une fois Chalabre, avant d’inviter l’assemblée à prolonger autour d’un vin d’honneur. L’occasion pour chacun, de témoigner sympathie et respect au récipiendaire de la promotion du 14 juillet 2017.

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  • Fany et Jérôme ont scellé leur union

    Fany et Jérôme 001.JPGUn bonheur sans partage sur le parvis de Saint-Pierre.

    C’était le samedi 1er juillet, un samedi pas tout à fait comme les autres pour Fany Birba et Jérôme Escande, présents aux côtés d’une très joyeuse assemblée réunie sur la place centrale de Montjardin. Les futurs mariés ont franchi le pas en donnant leur consentement mutuel à Claude Rosich, maire-adjoint de la cité montjardinoise, instant solennel au cours duquel un petit Arthur et une petite Justine n’ont pas boudé leur plaisir, avec un sérieux admirable, circonstance oblige.

    fany et jérôme escandeLes signatures apposées sur le registre de l’état-civil, Fany et Jérôme se retrouvaient sous la nef de l’église Saint-Pierre de Chalabre, où l’abbé Raymond Cazaban procédait au traditionnel échange des anneaux, confiés au préalable par Arthur, d'abord très concentré, puis parfait dans la remontée de l’allée centrale.

    Après la bénédiction nuptiale, la fête s’est poursuivie place Charles Amouroux, puis sur les hauts du Puy-Verd, en présence de très nombreux amis venus témoigner leur estime et leur amitié aux jeunes mariés et à leurs familles. Sincères compliments aux heureux parents, Serge et Marie-France, Stéphane et Betty, et meilleurs voeux de bonheur et de réussite à Fany et Jérôme.

  • Andréa et André Naudy ont célébré leurs noces de diamant

    Andréa et André Naudy.JPGC’était le 11 août de l’année 1956, deux jeunes résidents de la cité chalabroise apposaient leurs noms sur le registre de l’état-civil mis à disposition par François Tescou, maire-adjoint, suppléant pour l’occasion Maurice Samitier, maire empêché. L'abbé Raymond Fourtanier les invitait ensuite à franchir le seuil de la chapelle de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques où ils allaient sceller leur union. Année de leurs vingt ans, et journée inoubliable pour Andréa Abat, jeune fille de Sonnac-sur-l’Hers, et André Naudy, natif de Sainte Colombe-sur-l’Hers.

    La cérémonie célébrée sous un soleil de plomb, augurait d’un bail de soixante années d’amour et de vie commune, durant lesquelles ils auront le bonheur de voir grandir auprès d’eux, Jean-Claude, leur fils, puis d’accueillir Marie, maman de Charlotte et Audrey, leurs petites filles.        

    Soucieuse cette fois d’échapper aux aléas de la canicule, la belle petite famille était réunie tout dernièrement dans les salons de l'hôtel de France. Là même où Guilhem Barthélémy, maître en cuisine, les avait accueillis alors, en musique, avec le soutien de René Berland à la batterie et Hubert Barthoulot au piano à bretelle. Marielle et Didier étaient aujourd’hui aux fourneaux, et l’événement a été dignement fêté, l’occasion pour les jeunes mariés de rappeler quelques belles anecdotes. Cette nuit de 1956 déjà très avancée avait vu notre batteur surprendre son ami guitariste et son épouse, soupe à l'oignon dans une main, pipeau dans l’autre, pour une séquence tout droit inspirée d’un tableau hindou. Le lendemain serait tout aussi ludique, avec deux tickets de bus pour une lune de miel au cœur de Lavelanet et de ses grandes fêtes d’été. Sincères compliments à Andréa et André, et bonne retraite dans le paisible quartier du lac.