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Commémorations - Page 25

  • Poppy et Bleuet, unis dans le souvenir

    11 novembre à chalabreMathis a participé à l’hommage rendu aux disparus de la Grande Guerre.

    L’Armistice de 1918 a été commémoré lundi avec une cérémonie très suivie par les Chalabrois, rassemblés autour des élus et des associations, auxquels s’étaient joints nombre de ressortissants britanniques installés en Kercorb. Musique et porte-drapeau en tête, le cortège a pris le chemin du monument aux Morts, où la mémoire des 1 400 000 soldats « morts pour la France » a été saluée. Jean-Jacques Aulombard, maire, donnait lecture d’un message de paix, avant le dépôt de gerbe, effectué aux côtés du major Dominique Lorrain, représentant la Délégation Militaire Départementale de l’Aude.

    11 novembre à chalabreEgalement déposée par Martin Smith (photo) au nom de la « Solihull Royal British Legion », une couronne de « poppies », rouges coquelicots, pour ne pas oublier (Lest we forget).

    11 novembre à chalabre

    Le cortège s’est ensuite rendu au mémorial du cimetière Saint-Pierre, où les enfants ont fleuri d’une rose rouge, chacune des onze tombes du carré militaire. Après les chants de la chorale Eissalabra, la cérémonie a pris fin devant la maison commune, aux accents du célèbre Tipperary, offert par l’excellent quintet Batucada.

    11 novembre à chalabre

    Le Major Dominique Lorrain et Jean-Jacques Aulombard ont procédé au dépôt de gerbe

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    11 novembre à chalabre

    La tombe d'Antoine Sérié, mort à l'âge de 28 ans, le 4 septembre 1916 à Cerisy-Gailly (Somme)

  • L'année 1943, le jeudi 11-Novembre

    Ce texte déjà publié le 21 novembre 2013, a été écrit par Josette Taffet-Brzesc.

    11 novembre à chalabreLes jeunes Chalabrois le 11 novembre 1943, devant le monument aux Morts.

    Le 11 novembre 2013, le président de la République, à Oyonnax, rendait hommage aux maquis de l’Ain et du Haut-Jura qui, soixante-dix ans plus tôt, étaient allés à l’encontre des ordonnances du gouvernement de Vichy, interdisant toute commémoration de la guerre de 14/18, la victoire des poilus sur les Allemands… Ce jour-là, 11 novembre 1943, les maquisards de l’Ain bravèrent cet interdit. Ils sont 150 maquisards… Drapeau en tête, dans un ordre impeccable, les officiers en tenue, les hommes en uniforme, défilent dans les rues d’Oyonnax et déposent une gerbe en forme de Croix de Lorraine, barrée de l’inscription : « Les vainqueurs de demain à ceux de 14/18 » La Marseillaise retentit…Ce coup d’éclat et de courage d’une audace inouïe, cette action emblématique, devait retentir jusqu'en Grande-Bretagne, où Winston Churchill informé par d’Astier de la Vigerie, comprit qu’il était temps de soutenir les maquis français… Un tournant capital pour la Résistance…

    Ce même jour, 11 novembre 1943, à Chalabre : ils sont vingt-et-un, garçons et filles… Ils posent fièrement devant le monument aux Morts… une des jeunes filles porte sur son bras une gerbe ; les fleurs sont de modestes fleurs cueillies dans les jardins ouvriers du village, les branches qui les accompagnent coupées, peut-être, aux buissons en bordure de l’Hers. Eux aussi connaissent les interdits. Dix mois avant, l’armée allemande a envahi la « zone libre ». Eux aussi ont bravé ces interdits. Rendons hommage à ces jeunes Chalabrois : Guy Huillet, Paulette Scoffier, Henriette Chaubet, Joseph Biart, Jeanne Rigaud, Jeannette Cammage, Josette Fournié, L. Saurat, Yvette Lapasset, Jeannette Saurat, Jean Maury, François Ferrier, Gabanou, Tisseyre, Roger Vidal, Quessado, Louis Amat, Roger Tanière, Paul Arecco, Jacques Roques, Jean Carbonne. Ce jour-là, l’esprit de la France libre était déjà là.

  • Un monument pour perpétuer le souvenir

    armistice du 11 novembre 1919L'ouvrage d'art, réalisé en 1923 par le Biterrois Jean Magrou, le jour de son inauguration.   

    Avec la signature de l'Armistice à Rethondes, la Grande Guerre prend fin le lundi 11 novembre 1918. A la veille de la commémoration du 101e anniversaire de la suspension des hostilités, il est un monument qui permet de rendre hommage à toutes les victimes des conflits meurtriers qui ne cessent de jalonner l'histoire.

    En 1919, les vétérans des armées de terre et de mer de Chalabre lanceront une souscription pour construire un monument à la mémoire de leurs compagnons de combat tombés au champ d'honneur : « Pour remplacer leur tombe absente par un tombeau symbolique, où leurs noms seront inscrits ». Les appels d'offre seront lancés par voie d'affiche et après avoir procédé à l'adjudication en mairie le 29 avril 1923, la réalisation de l'ouvrage d'art sera confiée au sculpteur Jean Magrou, pour une somme de 44.360 francs. Au terme de la même année, le maire Jean Amiel et son conseil municipal présideront à la cérémonie inaugurale. La statue en marbre de Carrare posée sur un socle de pierre taillée représente une femme drapée à la romaine, s'appuyant sur un faisceau de licteur.

    C'est au pied de ce symbole des sacrifices consentis pour la liberté que les Chalabroises et les Chalabrois viendront le lundi 11 novembre prochain afin d'honorer la mémoire des enfants de Chalabre victimes de la guerre 1914-1918. Le rassemblement devant la mairie est prévu à 11 heures, le cortège se rendra au monument aux Morts pour le traditionnel dépôt de gerbe et la visite au carré militaire. Jean-Jacques Aulombard et le conseil municipal invitent leurs administrés à s'associer nombreux à cette journée du souvenir.

    armistice du 11 novembre 1919

     

  • 75 ans après, la Ville de Paris se souvient de la Nueve

    libération de paris,victor baro,capitaine raymond dronneLe sergent Victor Baro alias Juàn Rico sous l’uniforme de La Nueve.

    En ce dimanche 25 août, les cérémonies célébrées à Paris, permettront de rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont participé à la libération de la capitale, au nombre desquels les combattants de La Nueve (9e Compagnie). L’occasion d’évoquer le souvenir de notre concitoyen Victor Baro, disparu le 22 juin 1987, et qui prit part aux combats pour la libération de Paris aux côtés de ses compagnons de La Nueve, élément avancé de la 2e DB commandée par le général Leclerc.

    Au soir du jeudi 24 août 1944, trois chars et trois sections sur half-track de La Nueve, commandée par le capitaine Raymond Dronne, entraient dans Paris par la Porte d’Italie. A 22 h 20, les sections Michel Elias et Miguel Campos arrivaient sur la place de l’Hôtel de ville, accueillies par les FFI du colonel Henri Rol-Tanguy, ancien des Brigades Internationales.

    Présent aux côtés de ses compagnons de combat venus prêter main forte à la Résistance intérieure, le tirailleur Victor Baro, alias Juàn Rico, est embarqué dans le half-track les Cosaques, qui défilera derrière le général De Gaulle, le dimanche 26 août sur les Champs-Elysées, jusqu’à la Place de la Concorde.

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    Le vendredi 25 août 1944, l’édition de Paris du journal Libération titrait : « Ils sont arrivés ! », avec une illustration photo montrant le Préfet de police félicitant à l’Hôtel de ville, un officier de la Division Leclerc. Cet officier est le lieutenant Amado Granell Mesado, bras droit du Capitaine Raymond Dronne. Il continuera à se battre avec son unité, notamment lors de la Bataille des Vosges. Plus tard, le général De Gaulle lui proposera le poste de commandant à la condition qu’il adopte la nationalité française. Ce à quoi il répondra : « Mon général, j'aime l’Espagne comme une mère, la France comme une fiancée ».

    Plus d’informations sur La Nueve et Victor Baro : http://chalabre.blogs.lindependant.com/tag/victor+baro