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De la chose publique - Page 51

  • Un samedi en Kercorb pour Dominique Reynié

    dominique reynié

    Dominique Reynié est venu à la rencontre des Chalabrois.  

    Investi par le parti des Républicains pour briguer la présidence de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, les 6 et 13 décembre prochains, Dominique Reynié rendait une visite en pays chalabrais, afin d’échanger autour des thèmes forts pour le développement de la Haute-Vallée de l’Aude. En ce dernier samedi de juillet, le candidat de la droite et du centre, qui répondait à l’invitation de Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre, a multiplié les rencontres sur les cours de la cité du Kercorb.

    Après avoir présenté la collection de minéraux de Freddy Marty, pour laquelle un projet de fondation est en œuvre, les élus ont guidé leur invité jusqu’à l’ancienne halle aux blés où se tenait le Salon des Arts (photo ci-dessous).

    dominique reynié

    Dominique Reynié a pris connaissance des travaux de recherches effectués par l'association « Il était une fois Chalabre ».

    L’occasion d’échanger avec artistes et auteurs, avant de rejoindre la place Charles Amouroux, où une nuée de pétanqueurs se disputait le Prix de la Ville (photo ci-dessous).

    dominique reynié

    A la faveur d’un timing parfait, le théâtre municipal ouvrait ensuite ses portes, pour une réunion publique au cours de laquelle Dominique Reynié a exposé les raisons de son engagement, et formulé les lignes de son projet pour la nouvelle région (photo ci-dessous). Au jeu des questions et des réponses, le débat s’est très facilement engagé, écourté seulement pour cause d’impératifs horaires. Conclusion d’une rencontre avec les citoyens d’un territoire posé pour quelques mois encore, à califourchon entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

    dominique reynié

  • Le lac de Chalabre sera-t-il réhabilité ?

    lac de chalabre,louis calvet

    Les élus du conseil municipal prenaient tout dernièrement connaissance d’un rapport établi par Patrice Gastineau, l’objectif étant de mettre en place un projet de réhabilitation du plan d’eau de la « Piche ».

    La première mise en eau de ce lac, intervenue à la fin des années 1970, avait été la conséquence indirecte des événements qui avaient secoué Chalabre en 1975, lorsque l’ensemble des employés de l’usine Hutchinson-Mapa avait été licencié. A la question posée par le sénateur Raymond Courrière, lors de la séance du 1er juin 1976, concernant une demande de subvention d’équilibre présentée par la commune de Chalabre, dont le budget 1976 risquait de se trouver en déséquilibre (privation de patente), Pierre-Christian Taittinger, secrétaire d’état, avait politiquement et correctement répondu par la négative. Mais une subvention spéciale de l’Etat, serait ensuite attribuée, pour la réalisation d’un plan d’eau avec lotissement attenant, et une zone artisanale (Cazal).

    Comme devait le rappeler Louis Calvet, alors adjoint de René Boyer, maire de la commune, « Nous avons obtenu cela grâce à des actions répétées, menées en collaboration  avec les syndicats, pour défendre l’emploi de 350 ouvriers. Cette subvention était un geste d’apaisement des pouvoirs publics, dans une situation très tendue ».

    lac de chalabre,louis calvet

    Ce plan d’eau d’agrément, réalisé sous la tutelle des autorités départementales, se révélera attractif, y compris pour la baignade. Par la suite pourtant, le manque d’entretien, aboutira au lamentable état d’insalubrité dans lequel il se trouve actuellement.

    Au chapitre des suggestions formulées par l’ancien adjoint au maire, la vidange totale du lac, qui permettrait d’établir un constat précis des aménagements à réaliser. L’élimination du barrage béton, ajouté bien plus tard en travers du ruisseau, lequel a provoqué un amoncellement par accumulation de gravats, entraînant la disparition du bassin naturel sous la cascade rocheuse, la partie la plus agréable du site. Le remplacement du système actuel (trop plein béton), par une écluse, qui permettra de faciliter le nettoyage et l’entretien.

    L’heure est désormais à la recherche de solutions réalistes, dans l’espoir que cet ouvrage puisse fêter dignement, ses quarante années d’existence.

    lac de chalabre,louis calvet

  • Rendez-vous sur France Culture

    Joliette Coste.jpgJoliette Coste, sera à l’antenne, vendredi 12 juin de 14 h à 15 h.  

    Après la signature le 7 avril dernier, d’un partenariat entre la commune et la société Kyomed, spécialisée dans le domaine de la santé, Joliette Coste, adjointe au maire de Chalabre, sera l’invitée de l’émission « Science Publique », animée sur France Culture par Michel Alberganti. Ce programme hebdomadaire, qui permet de mettre en relation des scientifiques et des représentants d'associations ainsi que des personnes politiques concernées, aura pour thème, la santé connectée.

    « La santé connectée : paradis ou enfer ? », l'émission sera diffusée en direct le vendredi 12 juin de 14 h à 15 h. Aux côtés de Joliette Coste, Jean-Louis Fréchin, designer et architecte français spécialisé dans le design numérique, Daniel Laune, Pdg de Kyomed, Maître Gérard Haas, président du premier réseau d'avocats francophones Gesica et avocat spécialisé en droit de l'Internet, évoqueront le lien de plus en plus fort qui s'est créé, au cours des dernières années, entre la science et la société.

  • Réformer les Collectivités territoriales avant l’Hôpital public

    Sous ce titre, Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre et ancien conseiller général communique :

    « Conformément aux directives gouvernementales, les agences régionales de santé vont devoir appliquer le plan d’économies de 3 milliards  d’euros,  à réaliser sur les établissements de santé en trois ans. Ces structures vont devoir réduire le nombre de lits, et développer la chirurgie ambulatoire.

    En ce qui  concerne  le personnel, les économies attendues  sont de 860 millions d’euros en trois ans. Le Directeur de l’assistance publique de Paris, Martin Hirsch, directeur de l’assistance publique de Paris, négocie une réorganisation des accords sur les 35 heures : c’est un clin d’œil de l’Histoire, de voir un notable socialiste, remettre en cause les accords Aubry, qui furent catastrophiques pour les hôpitaux.

    Aujourd’hui, les pouvoirs publics demandent aux 3000 établissements de santé, de faire mieux avec moins. Certes il devient urgent de réduire le déficit de notre pays : les ministères, et maintenant les hôpitaux, doivent aujourd’hui réduire la voilure…. mais pas les collectivités territoriales.

    Si la gestion des ressources humaines publiques est un enjeu capital pour réaliser des économies durables, pourquoi ne pas s’attaquer d’abord,  à la fonction publique territoriale. Ses effectifs augmentent sans cesse, et en 2013, le président de la Cour des Comptes, citait l’exemple de la création en 2002, de l’agglomération de Carcassonne, qui a vu ses effectifs multipliés par trois, alors que dans le même temps, ceux de la commune de Carcassonne augmentaient de onze. Et ne parlons pas du mille-feuilles territorial, des 36.769 communes, des 15.903 syndicats intercommunaux, des 101 départements, etc…

    Tout le monde doit aujourd’hui faire un effort pour résorber notre déficit, mais il faudrait au nom de l’intérêt général, prendre des décisions intelligentes et courageuses, quitte à affronter ses propres amis. Aujourd’hui, neuf Français sur dix sont persuadés que l’hôpital public est en danger : je reste persuadé que ces mêmes Français préfèreraient que leurs représentants réforment d’abord la gabegie des collectivités territoriales, avant la santé ».