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De la chose publique - Page 51

  • Le lac de Chalabre sera-t-il réhabilité ?

    lac de chalabre,louis calvet

    Les élus du conseil municipal prenaient tout dernièrement connaissance d’un rapport établi par Patrice Gastineau, l’objectif étant de mettre en place un projet de réhabilitation du plan d’eau de la « Piche ».

    La première mise en eau de ce lac, intervenue à la fin des années 1970, avait été la conséquence indirecte des événements qui avaient secoué Chalabre en 1975, lorsque l’ensemble des employés de l’usine Hutchinson-Mapa avait été licencié. A la question posée par le sénateur Raymond Courrière, lors de la séance du 1er juin 1976, concernant une demande de subvention d’équilibre présentée par la commune de Chalabre, dont le budget 1976 risquait de se trouver en déséquilibre (privation de patente), Pierre-Christian Taittinger, secrétaire d’état, avait politiquement et correctement répondu par la négative. Mais une subvention spéciale de l’Etat, serait ensuite attribuée, pour la réalisation d’un plan d’eau avec lotissement attenant, et une zone artisanale (Cazal).

    Comme devait le rappeler Louis Calvet, alors adjoint de René Boyer, maire de la commune, « Nous avons obtenu cela grâce à des actions répétées, menées en collaboration  avec les syndicats, pour défendre l’emploi de 350 ouvriers. Cette subvention était un geste d’apaisement des pouvoirs publics, dans une situation très tendue ».

    lac de chalabre,louis calvet

    Ce plan d’eau d’agrément, réalisé sous la tutelle des autorités départementales, se révélera attractif, y compris pour la baignade. Par la suite pourtant, le manque d’entretien, aboutira au lamentable état d’insalubrité dans lequel il se trouve actuellement.

    Au chapitre des suggestions formulées par l’ancien adjoint au maire, la vidange totale du lac, qui permettrait d’établir un constat précis des aménagements à réaliser. L’élimination du barrage béton, ajouté bien plus tard en travers du ruisseau, lequel a provoqué un amoncellement par accumulation de gravats, entraînant la disparition du bassin naturel sous la cascade rocheuse, la partie la plus agréable du site. Le remplacement du système actuel (trop plein béton), par une écluse, qui permettra de faciliter le nettoyage et l’entretien.

    L’heure est désormais à la recherche de solutions réalistes, dans l’espoir que cet ouvrage puisse fêter dignement, ses quarante années d’existence.

    lac de chalabre,louis calvet

  • Rendez-vous sur France Culture

    Joliette Coste.jpgJoliette Coste, sera à l’antenne, vendredi 12 juin de 14 h à 15 h.  

    Après la signature le 7 avril dernier, d’un partenariat entre la commune et la société Kyomed, spécialisée dans le domaine de la santé, Joliette Coste, adjointe au maire de Chalabre, sera l’invitée de l’émission « Science Publique », animée sur France Culture par Michel Alberganti. Ce programme hebdomadaire, qui permet de mettre en relation des scientifiques et des représentants d'associations ainsi que des personnes politiques concernées, aura pour thème, la santé connectée.

    « La santé connectée : paradis ou enfer ? », l'émission sera diffusée en direct le vendredi 12 juin de 14 h à 15 h. Aux côtés de Joliette Coste, Jean-Louis Fréchin, designer et architecte français spécialisé dans le design numérique, Daniel Laune, Pdg de Kyomed, Maître Gérard Haas, président du premier réseau d'avocats francophones Gesica et avocat spécialisé en droit de l'Internet, évoqueront le lien de plus en plus fort qui s'est créé, au cours des dernières années, entre la science et la société.

  • Réformer les Collectivités territoriales avant l’Hôpital public

    Sous ce titre, Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre et ancien conseiller général communique :

    « Conformément aux directives gouvernementales, les agences régionales de santé vont devoir appliquer le plan d’économies de 3 milliards  d’euros,  à réaliser sur les établissements de santé en trois ans. Ces structures vont devoir réduire le nombre de lits, et développer la chirurgie ambulatoire.

    En ce qui  concerne  le personnel, les économies attendues  sont de 860 millions d’euros en trois ans. Le Directeur de l’assistance publique de Paris, Martin Hirsch, directeur de l’assistance publique de Paris, négocie une réorganisation des accords sur les 35 heures : c’est un clin d’œil de l’Histoire, de voir un notable socialiste, remettre en cause les accords Aubry, qui furent catastrophiques pour les hôpitaux.

    Aujourd’hui, les pouvoirs publics demandent aux 3000 établissements de santé, de faire mieux avec moins. Certes il devient urgent de réduire le déficit de notre pays : les ministères, et maintenant les hôpitaux, doivent aujourd’hui réduire la voilure…. mais pas les collectivités territoriales.

    Si la gestion des ressources humaines publiques est un enjeu capital pour réaliser des économies durables, pourquoi ne pas s’attaquer d’abord,  à la fonction publique territoriale. Ses effectifs augmentent sans cesse, et en 2013, le président de la Cour des Comptes, citait l’exemple de la création en 2002, de l’agglomération de Carcassonne, qui a vu ses effectifs multipliés par trois, alors que dans le même temps, ceux de la commune de Carcassonne augmentaient de onze. Et ne parlons pas du mille-feuilles territorial, des 36.769 communes, des 15.903 syndicats intercommunaux, des 101 départements, etc…

    Tout le monde doit aujourd’hui faire un effort pour résorber notre déficit, mais il faudrait au nom de l’intérêt général, prendre des décisions intelligentes et courageuses, quitte à affronter ses propres amis. Aujourd’hui, neuf Français sur dix sont persuadés que l’hôpital public est en danger : je reste persuadé que ces mêmes Français préfèreraient que leurs représentants réforment d’abord la gabegie des collectivités territoriales, avant la santé ».

  • " Le Parti Socialiste doit changer de nom "

    Sous ce titre et à la lumière d'un article de la presse nationale, Jean-Jacques Aulombard, ancien conseiller général, maire de Chalabre, livre quelques observations dans le but d'ouvrir le débat :

    Le Monde diplomatique du mois d’avril 2015, publie un excellent article « Loi Macron, le choix du  toujours moins », et cette réflexion mérite toute notre attention.

    Le projet de Loi « Pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques » d’Emmanuel Macron, comprend 215 articles : ce texte fourre-tout, traite aussi bien de l’accroissement du travail le dimanche et de nuit, de la limitation du rôle des prud’hommes, de l’affaiblissement du code du travail, de la déréglementation de la profession des notaires, de la privatisation des aéroports, de l’autorisation donnée aux centres hospitaliers universitaires de prendre des participations et de créer des filiales… L’esprit de ce texte se résume par une formule « moins d’Etat, moins de protection sociale, moins de droits syndicaux et de contrôle public ».

    Ce texte a suscité l’enthousiasme de l’autre côté du Rhin : Angela Merkel et Jean- Claude Junker saluent cette démarche, et pour montrer au Monde que la France sous l’égide de Macron se voulait résolument pragmatique et non dogmatique, le premier ministre Emmanuel Valls a fait le 30 janvier, un voyage à Pékin pour vanter la France pro business, qui réforme le marché du travail, et met plus de liberté dans son économie.

    Ce projet de loi a été en discussion auprès du Sénat du 7 au 22 avril, mais il me semble important que les Audoises et  Audois en saisissent la portée. Ce texte va dans le sens d’une déréglementation à tous les étages, avec un affaiblissement de la Démocratie sociale. L’enjeu est de taille : il faut relancer l’économie et diminuer le chômage. Macron se revendique  pragmatique et non idéologue, et cela me convient car je pense que l’idéologie socialiste fait en effet partie de notre passé. Aujourd’hui, le gouvernement est sur une ligne sociale libérale.

    En fait le socialisme à la Hollande, n’a plus de socialisme que le nom : il faudrait aujourd’hui changer ce terme, parce que les électeurs sentent bien que leurs représentants parisiens sont des adeptes du libéralisme. L’UMP va se transformer vraisemblablement en Parti  Républicain : cette dénomination est pertinente. Le Parti Socialiste devrait se transformer en Parti Démocrate.

    Les partis actuels ne sont plus lisibles, et les citoyens n’ont plus de repères. Les responsables politiques sont comptables de l’abstention grandissante et du vote extrémiste. L’Europe est libérale, sociale-libérale, et la plupart des responsables politiques adhèrent à ces courants. C’est  quelque part une  erreur, voir même une imposture, de s’afficher sous une étiquette socialiste pour être élu.