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De la chose publique - Page 51

  • Rendez-vous sur France Culture

    Joliette Coste.jpgJoliette Coste, sera à l’antenne, vendredi 12 juin de 14 h à 15 h.  

    Après la signature le 7 avril dernier, d’un partenariat entre la commune et la société Kyomed, spécialisée dans le domaine de la santé, Joliette Coste, adjointe au maire de Chalabre, sera l’invitée de l’émission « Science Publique », animée sur France Culture par Michel Alberganti. Ce programme hebdomadaire, qui permet de mettre en relation des scientifiques et des représentants d'associations ainsi que des personnes politiques concernées, aura pour thème, la santé connectée.

    « La santé connectée : paradis ou enfer ? », l'émission sera diffusée en direct le vendredi 12 juin de 14 h à 15 h. Aux côtés de Joliette Coste, Jean-Louis Fréchin, designer et architecte français spécialisé dans le design numérique, Daniel Laune, Pdg de Kyomed, Maître Gérard Haas, président du premier réseau d'avocats francophones Gesica et avocat spécialisé en droit de l'Internet, évoqueront le lien de plus en plus fort qui s'est créé, au cours des dernières années, entre la science et la société.

  • Réformer les Collectivités territoriales avant l’Hôpital public

    Sous ce titre, Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre et ancien conseiller général communique :

    « Conformément aux directives gouvernementales, les agences régionales de santé vont devoir appliquer le plan d’économies de 3 milliards  d’euros,  à réaliser sur les établissements de santé en trois ans. Ces structures vont devoir réduire le nombre de lits, et développer la chirurgie ambulatoire.

    En ce qui  concerne  le personnel, les économies attendues  sont de 860 millions d’euros en trois ans. Le Directeur de l’assistance publique de Paris, Martin Hirsch, directeur de l’assistance publique de Paris, négocie une réorganisation des accords sur les 35 heures : c’est un clin d’œil de l’Histoire, de voir un notable socialiste, remettre en cause les accords Aubry, qui furent catastrophiques pour les hôpitaux.

    Aujourd’hui, les pouvoirs publics demandent aux 3000 établissements de santé, de faire mieux avec moins. Certes il devient urgent de réduire le déficit de notre pays : les ministères, et maintenant les hôpitaux, doivent aujourd’hui réduire la voilure…. mais pas les collectivités territoriales.

    Si la gestion des ressources humaines publiques est un enjeu capital pour réaliser des économies durables, pourquoi ne pas s’attaquer d’abord,  à la fonction publique territoriale. Ses effectifs augmentent sans cesse, et en 2013, le président de la Cour des Comptes, citait l’exemple de la création en 2002, de l’agglomération de Carcassonne, qui a vu ses effectifs multipliés par trois, alors que dans le même temps, ceux de la commune de Carcassonne augmentaient de onze. Et ne parlons pas du mille-feuilles territorial, des 36.769 communes, des 15.903 syndicats intercommunaux, des 101 départements, etc…

    Tout le monde doit aujourd’hui faire un effort pour résorber notre déficit, mais il faudrait au nom de l’intérêt général, prendre des décisions intelligentes et courageuses, quitte à affronter ses propres amis. Aujourd’hui, neuf Français sur dix sont persuadés que l’hôpital public est en danger : je reste persuadé que ces mêmes Français préfèreraient que leurs représentants réforment d’abord la gabegie des collectivités territoriales, avant la santé ».

  • " Le Parti Socialiste doit changer de nom "

    Sous ce titre et à la lumière d'un article de la presse nationale, Jean-Jacques Aulombard, ancien conseiller général, maire de Chalabre, livre quelques observations dans le but d'ouvrir le débat :

    Le Monde diplomatique du mois d’avril 2015, publie un excellent article « Loi Macron, le choix du  toujours moins », et cette réflexion mérite toute notre attention.

    Le projet de Loi « Pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques » d’Emmanuel Macron, comprend 215 articles : ce texte fourre-tout, traite aussi bien de l’accroissement du travail le dimanche et de nuit, de la limitation du rôle des prud’hommes, de l’affaiblissement du code du travail, de la déréglementation de la profession des notaires, de la privatisation des aéroports, de l’autorisation donnée aux centres hospitaliers universitaires de prendre des participations et de créer des filiales… L’esprit de ce texte se résume par une formule « moins d’Etat, moins de protection sociale, moins de droits syndicaux et de contrôle public ».

    Ce texte a suscité l’enthousiasme de l’autre côté du Rhin : Angela Merkel et Jean- Claude Junker saluent cette démarche, et pour montrer au Monde que la France sous l’égide de Macron se voulait résolument pragmatique et non dogmatique, le premier ministre Emmanuel Valls a fait le 30 janvier, un voyage à Pékin pour vanter la France pro business, qui réforme le marché du travail, et met plus de liberté dans son économie.

    Ce projet de loi a été en discussion auprès du Sénat du 7 au 22 avril, mais il me semble important que les Audoises et  Audois en saisissent la portée. Ce texte va dans le sens d’une déréglementation à tous les étages, avec un affaiblissement de la Démocratie sociale. L’enjeu est de taille : il faut relancer l’économie et diminuer le chômage. Macron se revendique  pragmatique et non idéologue, et cela me convient car je pense que l’idéologie socialiste fait en effet partie de notre passé. Aujourd’hui, le gouvernement est sur une ligne sociale libérale.

    En fait le socialisme à la Hollande, n’a plus de socialisme que le nom : il faudrait aujourd’hui changer ce terme, parce que les électeurs sentent bien que leurs représentants parisiens sont des adeptes du libéralisme. L’UMP va se transformer vraisemblablement en Parti  Républicain : cette dénomination est pertinente. Le Parti Socialiste devrait se transformer en Parti Démocrate.

    Les partis actuels ne sont plus lisibles, et les citoyens n’ont plus de repères. Les responsables politiques sont comptables de l’abstention grandissante et du vote extrémiste. L’Europe est libérale, sociale-libérale, et la plupart des responsables politiques adhèrent à ces courants. C’est  quelque part une  erreur, voir même une imposture, de s’afficher sous une étiquette socialiste pour être élu.

  • Jean-Jacques Aulombard ne brigue pas un nouveau mandat

    Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton de Chalabre, communique :
    J’ai pris la décision de ne pas me présenter aux prochaines cantonales pour les motifs suivants. Elu maire de Chalabre en 2014, je préfère aujourd’hui  me consacrer entièrement aux affaires municipales et mettre tout en œuvre pour le développement de cette belle commune. De plus, j’ai  toujours pensé qu’il était sain pour la Démocratie, de limiter les mandats dans le temps, et renouveler les candidats est conforme à mon éthique. Je pense notamment  qu’il serait souhaitable que  la Haute-Vallée de l’Aude soit enfin représentée au conseil général  par des entrepreneurs, des agriculteurs, des employés et des chômeurs… tous ces citoyens à l’image de notre territoire, et confrontés quotidiennement à la réalité du terrain.

    Par ailleurs, le Département n’est plus  la collectivité susceptible, à mes yeux, d’impulser une véritable dynamique du territoire en matière économique. Il perdra désormais la compétence générale et notamment économique. Il lui restera peut-être la compétence dans le domaine des collèges et des routes. En fait, l’action du  conseil général,  distributeur d’aides sociales diverses et variées, sera essentiellement centrée sur la compétence sociale.

    Je suis aujourd’hui, bien plus intéressé par les  Régions et les intercommunalités  et autres Métropoles et agglomérations, qui sont les espaces politiques de ce début du 21e siècle : c’est au sein de ces collectivités que se prendront  désormais toutes les décisions économiques majeures pour le développement  de nos territoires. Ce sont ces collectivités qui  écriront  l’avenir.

    Je garderai un bon souvenir de mon passage au conseil général de l’Aude. J’ai rencontré des personnels administratifs sérieux et disponibles. J’ai côtoyé des cadres administratifs compétents et  toujours à l’écoute. Tous ces acteurs de l’ombre, sont la colonne vertébrale du Département, et j’ai eu  un réel plaisir de travailler avec ces personnels administratifs fiables, qui ont toujours répondu à mes sollicitations.

    Quant au futur président, et aux futurs élus, je leur souhaite  tout le courage nécessaire pour faire rayonner  notre Département rural, et toute l’abnégation pour redonner l’espoir à tous ces citoyens audois, confrontés à de nombreuses difficultés, mais aussi accompagner toutes celles et ceux que l’on appelle les forces vives du territoire.