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De la chose publique - Page 52

  • Les voeux du conseiller général et de sa suppléante

    Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton de Chalabre et Marie-Thérèse Amiel sa suppléante, adressent leurs meilleurs vœux aux habitants du canton de Chalabre.

    «  L'année 2014 s'achève dans un climat morose : les inégalités n'ont jamais été aussi criantes : le nombre de chômeurs a encore augmenté, la pauvreté touche de nombreux Audois (agriculteurs, femmes isolées, petits retraités), et la désespérance s'installe. Nous espérons que 2015 soit l'année de l'espoir, et que de bonnes nouvelles illuminent votre quotidien.

    L'avenir de notre territoire repose sur l'action, le réalisme et la justice. Le développement de la Haute-Vallée suppose un engagement de tous, et ma suppléante Marie-Thérèse Amiel et moi-même, serons toujours aux côtés de celles et de ceux qui agissent pour le seul intérêt des habitants de la Haute-Vallée.

    Nous vous souhaitons beaucoup de bonheur en 2015, entourés de ceux qui vous sont chers, sur un territoire accueillant, dynamique et solidaire. Sincèrement, Marie-Thérèse Amiel et Jean-Jacques Aulombard. A vous toutes et tous, Bonne Année. »

  • Une visite au coeur du monde minéral

    La municipalité s’est engagée aux côtés d'un Fonds de dotation pour la création d’un musée minéralogique à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

    Visite Viola chez Freddy Marty 12 Déc. 2014 Journal.jpgFreddy Marty (à droite) a présenté plusieurs pièces exceptionnelles.

    Vendredi 12 décembre, André Viola était en Kercorb, invité par Jean-Jacques Aulombard maire et conseiller général, Fabienne Canal et Patrice Gastineau, membres du conseil d'administration du fonds de dotation. Cette visite a permis au président du conseil général de l’Aude, de découvrir quelques unes des pièces les plus représentatives de l’exceptionnelle collection minéralogique de Freddy Marty, riche de plus de 10.000 unités.

    Visite Viola chez Freddy Marty 12 Déc. 2014 010.jpgPatrice Gastineau et Fabienne Canal, membres du conseil d'administration.

    Toutes les familles minérales existantes sont représentées par des spécimens aux couleurs et formes cristallines caractéristiques de leur composition chimique. Ils sont comme des oeuvres d’art naturelles, et proviennent de tous les continents, certains de sites locaux. Tels que le gisement de Trimouns (Luzenac), où Freddy Marty a participé en 2003, à la découverte d’une nouvelle espèce minérale, la gatélite.

    Visite Viola chez Freddy Marty 12 Déc. 2014 005.jpgCette collection est le fruit d’une passion pour la géologie, initiée dès son plus jeune âge par Daniel son père, et développée pendant plus de cinquante ans d’expérience professionnelle, comme géologue au BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières). Pour préserver l’intégrité de ce patrimoine naturel et le rendre accessible au public néophyte ou averti, pour permettre à Freddy Marty de transmettre son savoir et susciter des vocations, pour ouvrir une porte sur les sciences de la Terre au pied des Pyrénées, pour participer à l’attractivité du territoire, la municipalité s’est engagée aux côtés d'un Fonds de dotation pour la création d’un musée minéralogique à Chalabre.

    Visite Viola chez Freddy Marty 12 Déc. 2014 008.jpgAfin que cette initiative puisse aboutir, des appels au mécénat, aux dons et à l’aide publique ont été lancés. La Région et le Département ayant été sollicités, André Viola est venu apprécier de visu, l’importance de cette collection, et estimer les enjeux du projet proposé.

    Visite Viola chez Freddy Marty 12 Déc. 2014 001.jpg

  • « Le temps n’est-il pas venu pour les communes de se regrouper ? »

    Sous ce titre, Jean-Jacques Aulombard, maire et conseiller général du canton de Chalabre, livre une réflexion sur le devenir des communes.

    jean-jacques aulombard« Le 97e Congrès des Maires de France vient de s’achever et nombre d'élus se posent des questions légitimes sur le devenir de leurs communes. Une forte baisse des dotations de l’Etat dès 2015, va mettre en péril le bon fonctionnement de toutes les villes et notamment des petites communes. Ce désengagement de l’Etat s’accentuera au fil du temps, et les élus doivent désormais s’interroger sur la stratégie à mettre en place pour anticiper cette évolution.

    La situation française est paradoxale: les 36.479 communes françaises représentent à elles seules 40% de toutes les communes de l’Union Européenne : c’est peut être le fruit de l’Histoire, mais ce n’est plus un schéma d’avenir. Tous les pays européens ont déjà réduit le nombre de communes. Aujourd’hui, il faut repenser le périmètre des communes nouvelles, pour qu’elles puissent retrouver une légitimité.

    Pour quelles raisons doit-on se regrouper aujourd’hui ? Les dotations de l’Etat vont baisser de 30 % dans les prochaines années, les communes se regroupant verront leurs dotations maintenues, et un bonus leur serait même accordé. De véritables projets communaux pourront être mis en œuvre, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui avec des moyens financiers en baisse : les budgets indécents des petites communes les empêchant tout simplement d’investir pour l’avenir. De plus, chaque commune gardera son identité et son maire délégué sera membre de la nouvelle commune : celui-ci siégera à la Communauté des Communes et pourra donc consacrer plus de temps aux dossiers de l’intercommunalité. Il conservera son statut de grand électeur, et toutes ses prérogatives actuelles. Les élus qui refusent les regroupements, mettent en avant la proximité avec les citoyens : mais la proximité consiste justement à mettre en œuvre des actions au service de la population. Sans moyens financiers, la proximité n’est plus qu’un mot vide de sens ; la commune désargentée étant dans l’impossibilité d’assurer un service public minimum.

    De même, pour lutter contre la désertification rurale, et impulser une dynamique économique, il faut au contraire se rassembler : les petites communes en se regroupant, pourront donner une image moderne et dynamique de la ruralité.

    Bref, aujourd’hui, les élus doivent se poser les bonnes questions et prendre les décisions pertinentes pour leurs communes. Il ne s’agit pas de se précipiter, mais une déclaration d’intention approuvant le regroupement est déjà le premier pas. Il faudra prendre le temps de penser et d’organiser ce regroupement avec l’aide des services de l’Etat, afin que ces communes nouvelles reposent sur des fondations solides.

    A mes collègues maires de l’Aude, je voudrais dire que l’on entend souvent dire que notre Département est l’un des plus pauvres de notre Pays, que le nombre de chômeurs est supérieur à la moyenne, etc…. Ne pourrait-on pas en nous engageant dans cette voie des « Communes nouvelles », montrer à la France que nous sommes aussi les moins frileux, les plus innovants et les plus respectueux du bien-être de nos électeurs ? Une coopération intelligente, permettra de maintenir une qualité de service, qu’une petite commune isolée et sans moyens, ne pourra plus leur assurer ».