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Insolite - Page 13

  • Un jour, une image

    1925, Un ours au Pont du Blau.jpg

    Au cours de l'année 1925, un curieux équipage avait occasionné un bel attroupement à la hauteur du pont du Blau. Ce jour là, un montreur d'ours, peut-être venu de la vallée ariégeoise d'Ustou, exhibait son « compagnon » enchaîné, accompagné par une jeune fille, et muni d'un tambourin. Les enfants et les adolescents sont présents en majorité autour du plantigrade, parmi lesquels il est possible de reconnaître (sauf erreur), Roger Raynaud, René Berland, Pierre Fournié, René Huillet, Roger Caux, ? Villena, ? Calbo...

    Une photo prise certainement le même jour, avait été publiée dans le Tome VIII de Il était une fois Chalabre (page 99). On y aperçoit Armandine Blouin, blanchisseuse, dont la boutique se trouvait juste en dessous des « commodités ». Lesquelles proposent une réclame vantant les mérites d'une marque de levures sélectionnées (afin d'améliorer le résultat de la vendange), et une affiche portant les détails du programme des fêtes de l'Ascension. L'état de dégradation de cette affiche pourrait laisser penser que le cliché a été pris vers la fin du printemps 1925 (Photo Collection Christian Laffont).

  • Un jour, une image

    Au premier plan à droite, la colline de Roquefère, sur laquelle il fait déjà nuit, au deuxième plan à gauche, le mont La Frau, et les pics Soularac et Saint-Barthélémy. C'était le jeudi 8 décembre dernier, un drôle de ciel accompagnait le soleil vers la sortie (photo Christian Sanchez).

    8 décembre 2016.jpg

  • Un jour, une image

    2000 Septembre Vétathlon Chalabre.jpgDe gauche à droite : Jérôme Escande, Aymeric Lanes, Zonzon Frédéric Lacanal, Pascal Ilhat, Jérôme Fransioli (Photo archives, Septembre 2000).

    Le dimanche 17 septembre 2000 se déroulait sur le Champ Legrand, la finale du Trophée Fun Sport de vétathlon, organisée par le Cyclo-Vtt Club du Chalabrais. Tous les favoris de l’épreuve étaient là, invités à couvrir 5,8 km à pied, 18 km à VTT, et malgré la beauté des sites traversés, nul n’aura eu le cœur à s’attarder. A l’exception peut-être d’un quatuor de rugbymen, profitant d’un week-end au cours duquel le ballon ovale faisait relâche, et signalé loin derrière, en perdition totale au beau milieu du lac de Montbel.

    Confondant vétathlon et triathlon, deux activités sensiblement différentes, nos quinzistes auront bel et bien piqué une tête dans le lac, dont le niveau était apparemment au plus bas. Qu’importe, puisque Zonzon, capitaine de route impeccable (déjà), ramènera les siens sur la ligne d’arrivée dans les délais,… qui ne furent pas les plus brefs. Ce qui n’enlève rien à leur performance. Un vieux souvenir déjà, mais un souvenir que l’on rappelle avec un plaisir certain.   

  • L’église Saint-Pierre ne repose sur aucune fondation

    église saint-pierre,1er avril

    Au mois d’août 2003, la planète Mars était au plus près de la Terre, et un concert proposé sous la nef de Saint-Pierre par l'association de sauvegarde du patrimoine artistique en Kercorb (ASPAK), avait motivé un compte-rendu de presse dont voici un extrait : « La planète rouge brillait d'un éclat nouveau dans la nuit chalabroise tandis que l'église Saint-Pierre, à l'image d'un vaisseau intergalactique, pivotait sur ses bases, embarquant un auditoire envoûté vers des destinations cosmiques. Aux commandes, Jean-Christian Michel, clarinettiste et compositeur, accompagné aux claviers par Monique Thus sa collaboratrice de toujours ».

    Cela n’était qu’une image,… et pourtant. Il semble aujourd’hui que les bâtisseurs de ce lieu de culte, aient pris quelques libertés avec les règles élémentaires, autrement dit que les premières pierres de l’église Saint-Pierre ont purement et simplement été posées à même le sol. Certes il y a prescription puisque l’édification est intervenue autour de 1530, mais les travaux de restauration menés entre 1886 et 1892 par Nicolas Hillat, compagnon du tour de France, dit « La Bonté de Chalabre » , sont venus étayer ces doutes.

    église saint-pierre,1er avril

    L'aile nord présente certains signes de faiblesse.

    Comme mentionné dans le Tome VI édité en 2002 par l’association Il était une fois Chalabre, sous la plume de Charles Hillat, « cette église remaniée pour la dernière fois en 1830 avait à cette époque besoin d’importants travaux de remise en état, tels que la démolition de la nef et des sacristies, puis la reconstruction à l’identique de l’édifice ». Ainsi en avait décidé le conseil de fabrique, chargé d’administrer les biens de la paroisse, dont le curé (abbé Blancard, curé de 1855 à 1887, puis son successeur l'abbé Pierre Salomon) et le maire (Paul Bézard de 1882 à 1888 et Jean-Jacques Tournié de 1888 à 1896), étaient membres de droit. Reprenons le récit de Charles Hillat : « Il faut croire que la nécessité de rénover Saint-Pierre se faisait sérieusement sentir, si l’on en juge par l’importance du devis dressé par l’inspecteur diocésain des édifices religieux : 141.240,00 F. Il faut aussi déposer la toiture et la charpente abîmée, démolir plus de la moitié de la voûte, ainsi que la majeure partie des murs. Viendront ensuite les fouilles et les fondations… ». Et c’est certainement à ce moment-là que l’œil averti de notre compagnon du tour de France a réalisé combien ses lointains prédécesseurs avaient leurré leur monde. De mois en mois, de janvier 1886 à janvier 1892, après maintes divergences d’ordre éthique avec le conseil de fabrique, Nicolas Hillat dit « La Bonté de Chalabre », poursuivra les travaux engagés. Remettant à neuf l’église Saint-Pierre, avec les faibles moyens du moment, le cœur lourd et la conscience torturée, sous la surveillance étroite de l’architecte diocésain.

    église saint-pierre,1er avril

    Toute imprudence est désormais proscrite, afin de ne pas fragiliser davantage la stabilité de l’ouvrage.