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Insolite - Page 11

  • Quand l'écharpe d'Iris vient frôler la bastide chalabroise

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    Les poètes prétendent que l'arc-en-ciel est l'écharpe d'Iris, déesse de l'air et messagère des dieux de l’Olympe. Elle abreuve d'eau les flancs des nuages, et glisse invisiblement sur l'arc-en-ciel, avec lequel elle est identifiée. Comme toutes les divinités inférieures, elle agit parfois de son propre mouvement et par bienveillance pour les hommes. Il arrive ainsi qu’Isis appelle les vents, pour plaire à Achille. Voilà peut-être comment, après l'orage tombé le mercredi 4 avril dernier, Chalabre s’est d’abord retrouvée mise en lumière, puis exposée à tous les vents (Photo Carole Barthès).

  • Les vestiges du Chalabreil

    chalabreilA hauteur de la rue du Pont Vieux, les pointes de bois telles qu’elles apparaissaient en décembre 1996.

    Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 1996, les trois cours d’eau qui traversent la cité du Kercorb atteignaient l’un après l’autre leur cote d’alerte. Gonflés par les chutes de pluie, l’Hers, le Blau et le Chalabreil charriaient des flots noirs et chargés, provoquant des crues qui allaient se répéter à huit jours d’intervalle. Au lendemain de ces inondations, le cours du Chalabreil débarrassé de ses alluvions par les eaux furieuses devait laisser apparaître les vestiges de piliers de bois semblables à des supports de passerelle ou de pont.

    D’après les archives conservées en mairie, il est dit que le pays de Kercorb devint après 1210, frontière de la France, du comté de Foix et du royaume d’Aragon. Un pacte fut alors signé entre le Roi de France et le Kercorb, à la condition que les habitants gardent les châteaux forts et les frontières. De ce jour, le Kercorb devint Terre Privilégiée. Plus tard en 1366, mission est confiée au premier Baron de Bruyères-Chalabre « de faire clore la ville d’un mur entouré d’un large fossé, pour la mettre en état de résister aux ennemis du Roy ». Comme le rapporte un document extrait du magazine Chemin-Faisant, ce mur d’un mètre d’épaisseur ceinturait la citadelle et seuls « deux ponts en bois de chêne enchâssés dans des embrasures en pierre de taille » en permettaient l’accès.

    Ces pointes de bois mises à jour en décembre 1996 seraient-elles les vestiges d’un des ponts qui permettaient le contrôle des allées et venues dans la bastide de Chalabre ? Rien n’est moins sûr mais il est permis de le penser. Le mur d’enceinte quant à lui, servit également de protection lors des épidémies de peste. Avant son édification, une première épidémie avait décimé plus de la moitié de la population chalabroise, c’était en 1348. Aujourd’hui, les pierres de cette muraille mise à bas donnent leur force aux racines des platanes qui ornent les cours d’Aguesseau, Docteur Joseph Raynaud, Sully et Colbert.

  • Les Genêts abritent une pépinière sportive

    Basket-Ball Genêts.jpgL’imagination a pignon sur rue.

    A mi-chemin entre la bastide et le stade Lolo-Mazon, le quartier des Genêts garde au pied de la colline de Terre-Blanche, la mémoire d’hier, quand la vie était rythmée par la sirène de l’usine Canat. Le 12 octobre 1965, la société civile coopérative de construction « Les Genêts », constituée pour une durée de six ans, validait le projet de construction de vingt-cinq maisons individuelles. Elle avait auparavant procédé à l’acquisition d’un terrain, comme en atteste l’acte de propriété établi par Maître Cabanes notaire à Chalabre, en date du 2 avril 1964, littéralement rapporté : « La parcelle de terre présentement vendue dépend de la communauté d’acquets existant entre les époux Jean Amiel et Lucie Coulouma pour l’avoir acquis ensemble avec d’autres immeubles de M. Christian, Joseph, Gaston Castres-Saint-Martin, propriétaire, et Madame Isabelle Bouilloux-Laffont sans profession, son épouse, demeurant à Toulouse, aux termes d’un acte retenu par Me Danjou notaire à Chalabre, le 11 novembre 1940 ».

    les genêts

    Les premières familles pourront s’installer dans le courant de l’année 1968, et en l’espace de quelques mois, près de quatre-vingt enfants trouveront sans peine leurs marques au cœur d’un nouveau « barry », nouvelle banlieue pour nouvelles amitiés. Aujourd’hui, et avec la cinquantaine bien sonnée, les Genêts ont la mémoire qui vacille, même si Georges, Jeannot et Mimi, Lucienne, Odette, Hermine, Huguette, n’oublient rien. Pourtant, la cité semble retrouver un second souffle, grâce à l’arrivée de jeunes propriétaires et de leurs enfants, qui à leur tour s’approprient la rue pour la transformer en espace de jeu. A l’image d’une installation sportive et improvisée, qui pourrait favoriser l’éclosion d’un futur Michaël Jordan.

    les genêts

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  • Un jour, une image

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    On a retrouvé la voiture de l'illusionniste.

    Cette Austin Mini garée non loin du pavillon du château, aurait pu appartenir à Faure Nicolay,... s'il n'était pas venu au monde un bon siècle trop tôt (L'illusionniste Faure Nicolay se dévoile dans le Tome XIII de Il était une fois Chalabre, page 14).