Ce jeune Ariégeois a pêché un brochet de 16,5 kg pour 1,26 m.

Ce brochet phénoménal a été sorti des eaux du lac de Montbel, après une sacrée lutte.

La journée en barque programmée le mardi 19 juin, aura permis à Florian Bonnes, passionné de pêche résidant à Moulin-Neuf (Ariège), de livrer un combat gagnant face à un pensionnaire de la retenue artificielle alimentée par les eaux de l’Hers-vif. Le lac de Montbel, dont la mise à sec avait été annoncée, de manière fantaisiste, en avril dernier, aura ainsi vu remonter à la surface, un brochet aux mensurations remarquables. Une belle demi-heure de lutte sera nécessaire, mais la quatrième tentative sera couronnée de succès pour ce jeune Molinovéen, qui ramènera sur le plancher de son embarcation, un carnassier de 1m 26 de long pour un poids de 16,5 kg.

Seul à bord.     La ligne montée avec un crin de 9 kg aura été mise à rude épreuve, le « requin d’eau douce » pris au piège venant à plusieurs reprises frapper de son museau la coque de la barque, avant de s’avouer vaincu. Seul à bord, et malgré un dangereux tangage, Florian Bonnes est sorti vainqueur de ce combat incertain, qui lui permet d’établir un nouveau record. Prochaine étape pour ce digne disciple de Saint Pierre, patron des pêcheurs, la récupération des filets de chair fraîche, avant une visite chez un taxidermiste, afin d’immortaliser le souvenir d’une prise exceptionnelle. 

Gérard Brunelet et « Lictp » militent en faveur d’une production à l’échelle locale. 

Mardi 12 juin au théâtre municipal, l’association « Liens et initiatives citoyennes en Terre privilégiée » (Lictp), en partenariat avec le collectif Nature et Progrès, proposait une réunion-débat sur le thème de l’alimentation. Gérard Brunelet, trésorier de l’association, souhaitait la bienvenue à chacun, avant la projection du film « Cultures en transition ». A travers plusieurs expériences menées notamment en Angleterre et à Cuba, ce documentaire présente diverses initiatives visant à relocaliser la production et à raccourcir les circuits de distribution. Actions destinées à faire face à la crise pétrolière, aux changements climatiques, et qui favorisent les économies locales tout en fortifiant les liens de voisinage.

Sur la base d’actions se situant à l’opposé du projet d’exploitation industrielle des sols, le débat très animé s’est articulé autour du concept « se nourrir simple et sain au quotidien ». Dans ce sens, l’association « Lictp » créée en mai 2011 autour du président Jean-Jacques Mathieu, entend assurer un lien entre toutes les volontés et initiatives internes et externes du canton. Pour sensibiliser, favoriser et développer des actions s’inscrivant dans une dynamique durable et dans un respect de l’humain dans la nature. Plusieurs pistes ont été évoquées, notamment le montage d’un projet en direction des cantines du Chalabrais, qui pourraient bénéficier de la production locale. Egalement évoquée, la possibilité de constituer un groupement d’achat. Les personnes désireuses de s’impliquer et d’avoir des projets répondant aux besoins des citoyens, doivent contacter le « Lictp » en leur siège du Cours Docteur Joseph Raynaud (permanence le jeudi après-midi). 

Félicitations aux bénévoles du comité, autour d’Annie Franck, leur présidente.

Avec l’arrivée du mois de juin, la petite localité blottie au pied du col du Bac ralenti l’allure et met ses habits de fête, afin de réserver le meilleur accueil à ses nombreux invités. Samedi 9 juin, tout était en place à l’heure où les premiers convives investissaient les tables dressées sous le hangar communal. Auparavant, le concours de pétanque avait drainé les meilleures doublettes du secteur, qui auront pu élever leur jeu grâce à la douceur des températures.

A la tombée du jour, un périmètre délimité aux abords de la maison commune était prestement pris d’assaut, la pression ne retombant qu’avec l’arrivée de marmites fumantes au contenu peu traditionnel. En dépit de leur attachement prononcé pour les plats familiers tels que « mounjetado » ou « paella », les fins gastronomes attablés n’auront eu d’autre choix que de saluer l’excellence d’une spécialité plébiscitée Outre-Quiévrain, et par ailleurs servie « à gogo », selon l’expression consacrée.

Maintes tournées de  moules-frites plus tard, l’ambiance va continuer à grimper sous l’impulsion des notes distillées par « DJ Azzd’In », un duo venu du Pays d’Olmes, avec pour mission d’électriser la vallée du Millet. Ce qui fut fait et bien fait. Sans oublier le tirage de la tombola, entre le fromage et la poire, qui permettra à un conscrit du cru en permission, de joindre à son paquetage, une trousse complète de maquillage. De nouvelles retrouvailles sont prévues en juin 2013 dans la cité montjardinoise, cadre manifestement propice aux rencontres festives.  

Cette institution doit sa richesse à la multiplicité de ses talents.

L’ensemble vocal du Kercorb a rallié tous les suffrages (photo Ginès Lorca).

Le théâtre municipal affichait complet jeudi 7 juin, à l’occasion du spectacle annuel offert par le groupe vocal du Kercorb et ses deux maîtres de choeur, Jean Brunet et Edouard Garcia. Une nouvelle fois rassemblés sur la scène chalabroise, les choristes de l’ensemble « Eissalabra » ont pris plaisir à célébrer vingt années dédiées au beau chant et à la complicité.

Devant un parterre d’invités toujours plus fidèles, l’anniversaire aura été brillamment fêté, grâce à la prestation d’artistes évoluant aux frontières du professionnalisme, et qui n’auront laissé à leur auditoire, que très peu d’occasions de souffler. Emotion et séquences drôles ont alterné au fil d’un programme riche en nouveautés, dans lequel les classiques avaient conservé une place privilégiée. Avec une belle variante et la prestation du groupe de danse Country, très appréciée elle aussi du public. 

La danse Country était également à l’honneur (photo Yves Saddier).

La multiplicité des talents que recèle cette institution née voilà maintenant quatre lustres, empêche de citer le moindre nom, mais toutes et tous méritent les félicitations les plus vives. Pour preuve, l’ovation qui leur aura été réservée tout au long de cette excellente soirée. Longue vie à la chorale « Eissalabra » et à ses choristes, qui vont à présent continuer à pratiquer leur art sur les scènes de la région.