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Rencontres - Page 178

  • Paella, feu d'artifice et orage se sont invités au programme de la traditionnelle fête du lac

    fête du lac usckbpLes cuisinières n'ont pas manqué de patience pour assurer le régal des papilles.

    Habituellement mise en place par les quinzistes de la vallée de l’Hers, la fête du 15 août au lac, programmée le 13, s’est finalement déroulée le 14. Cette année encore, comme d’habitude diront certains, les sautes d’humeur de la météo auront contraint l’équipe organisatrice habituée à jongler avec tables et chaises, à composer cette fois avec le calendrier. Si le concours de pétanque parvenait à aller à son terme, moyennant quelques derniers points gagnés sous les prémices de l’orage, l’intermède gastronomique fixé pour 20h sera purement et simplement différé au jour d’après. Fort heureusement, le compte à rebours devant lancer la « paella » était stoppé à quelques secondes de la mise à feu.

    Pour « Tonton Kéké », le D.J attendu le lendemain sous des cieux peut-être plus cléments, la prestation était finie avant de commencer. Et la nuit tombant avant l’heure sur le Kercorb, la place du lac allait se vider en un éclair, seule une poignée d’irréductibles décidait d’excuser les précipitations, résolue à respecter le programme à la lettre. Un programme certes tronqué mais qui n’allait pas faire l’impasse sur le feu d’artifice, tiré vers 22h 30 depuis les berges d’un plan d’eau ayant comme par enchantement refait le plein d’invités.

     Le jour d’après sera à peine moins maussade et la sagesse invitait à un repli stratégique vers l’ancienne halle aux blés. Un à un les fourneaux étaient rallumés, et redonnaient vie aux trésors de la mer, encore étourdis après la longue nuit offerte par le gîte de la Galante. La confection de la « paella » allait enfin pouvoir aller à son terme, pour le plus grand bonheur d’un parterre d’amateurs toujours prêts à se mettre à l’heure espagnole. A l’heure de vérité, une noria ininterrompue d’assiettes confirmera le succès du challenge gastronomique relevé grâce à un « tour de main » bel et bien hérité de Maria Gracia et de son Andalousie natale.

    fête du lac usckbp

     Au final, fête de l’Assomption réussie et contrat rempli pour l’Entente de la Vallée de l’Hers, qui aura réussi à mobiliser le Kercorb malgré un temps banalement automnal. Les rugbymen ont à présent rendez-vous sur le terrain pour un début de saison imminent, dans le cadre du championnat 2e série de Midi-Pyrénées.  

  • « Trophée François Lopez » : Une IIIe édition réussie

    photo.jpgViviane et Daniel Lopez ont récompensé vainqueurs et finalistes.

    La traditionnelle fête de quartier du lac réunissait dernièrement une nombreuse assistance invitée à profiter un peu de la fraîcheur offerte par les eaux du paisible Chalabreil. Les premiers à entrer en lice seront les pétanqueurs, réunis autour de Jacques Cunillera, le pro du graphique. Le lancer du cochonnet intervenait à 14h précises, pour vingt-cinq doublettes dispersées sur une digue balayée par un vent chaud et écrasant. En l’absence de Jean-Luc Lapasset et Olivier Géraud, tenants du titre, cette troisième édition du « Trophée François Lopez », en mémoire d’un rugbyman et cycliste émérite disparu le 3 mai 2007, s’annonçait très ouverte. Au terme d’un après midi conclu sous l’orage, la finale sera enlevée par le team familial « Fabrice Calvène », venu de Sonnac-sur-l’Hers. Ce dernier venant à bout non sans peine du duo Pichéric-Manenti, vainqueur du repêchage en 2010. Le troisième duo appelé sur le podium étant composé de Yvan Carbonneau et Michel Pradel. Aux côtés de Serge Nègre co-président de l’USCKBP, Viviane et Daniel Lopez remettaient les prix aux brillants vainqueurs et à leurs dauphins. Le trophée du plus jeune joueur revenant à Manenti Junior. L’heure était venue d’apprécier avec modération un apéritif réparateur, à l’abri d’une pluie bien décidée à prendre part à la fête, sans la gâcher.  

  • Un Monument-aux-Vivantes au pied du St Barth

    St Barth Août 2011 019.jpgJean et Daniel en sont convaincus, le Saint-Barthélémy et le Soularac gardent encore une part de mystère.

    Les randonneurs du Kercorb reprenaient dernièrement leur bâton de pèlerin, direction Montferrier, le Ramier, et l’ancienne mine du Fangas, désaffectée depuis 1968 à la suite de la rupture du téléphérique, et de fréquents éboulements de terrain. Sac au dos et béret vissé sur la tête, la cordée encouragée par un beau temps promis, se proposait de rallier le pic Saint-Barthélémy, via les lacs. Il suffisait de doubler le refuge du club « Cimes » (club initiation montagne, escalade et ski), pour atteindre le Trou du Vent et l’ancienne carrière de « la Porteille », pointée à 1650 m d’altitude.

    monument-aux-vivantes,st barthélémy,pmvArrivé à hauteur de la vieille machine à vapeur, vestige d’une exploitation de talc datant de 1896 (photo ci-dessus), l’attention de Daniel, premier de cordée, sera attirée par un étrange alignement de pierres. Le trio revenait sur ses pas, un peu contraint, pour découvrir un épigraphe gravé sur dix-neuf pierres, posées à même le sol et surmontées d’une pierre vulvaire. Après lecture le doute n’était plus permis, les Chalabrois étaient en présence d’un « Monument-aux-Vivantes » (photo ci-dessous). A demi surprise, car ayant chanté quinze jours auparavant au pied du « Monument aux Bons Vivants » du Cazal, l’équipée reprenait son chemin. Arrivant d’abord à l’étang des Truites, puis à l’étang du Diable, enfin à l’étang Tort, ne restait plus qu’à franchir le Pas-de-l’Ours (2200 m) pour s’engager sur les derniers mètres qui allaient faire 2349 au sommet de ce cher St Barth.

    monument-aux-vivantes,st barthélémy,pmv

    L’occasion de constater une bonne fois pour toutes, que le pic du Soularac est plus haut que le pic du Saint-Barthélémy, grâce à sa pique centrale, soit 2370 mètres contre 2349. Les sacs enfin posés, face au plateau de Beille et aux Pyrénées, il était l’heure de passer à table. Sachant que l’on ne prend jamais suffisamment de vin en montagne, nos randonneurs allaient bientôt se retrouver à court de pain. Ce qui allait précipiter la descente vers la vallée du Pays d’Olmes, en silence, car les pensées de chacun étaient monopolisées par le monument évoqué précédemment.

    monument-aux-vivantes,st barthélémy,pmvL'étang du Diable, et Chalabre, dans le prolongement du déversoir.

    Renseignements pris dès le retour en Kercorb, il apparaissait que cette structure est l’oeuvre du collectif ariégeois PMV, signataire d’une lettre envoyée aux élus des 332 communes ariégeoises, sollicités afin d’accueillir sur leur sol, un monument dédié à « l’autre moitié de l’humanité ». Visiblement confronté à une fin de non-recevoir, le collectif a érigé en juillet dernier et sur une friche industrielle ayant produit par le passé 100 000 tonnes de talc, son « Monument-aux-Vivantes ». Aux dernières nouvelles, un autre de ces monuments vient d’être enfoui, "au milieu de nulle part" : « l’enfouissement comme puissance de germination ».   

  • Retour à Montaillou

    Castle.jpgL’habitude commence à s’inscrire dans le temps, pour des Chalabrois nostalgiques des années soixante, et des heures de patronage partagées avec l’abbé Raymond Fourtanier et ses successeurs. Libérés ou presque de leurs obligations professionnelles, de sereins sexagénaires décidaient en 2007 de partir à la recherche du temps passé. Quand les jeudis après-midi étaient consacrés à la compréhension plus profonde des mystères du christianisme, engagement assidu et parachevé par la célébration de la communion solennelle sous la nef de l’église Saint Pierre.

    Clocher.jpgMais avant de revêtir l’aube, les plus anciens s’en souviennent, il fallait que chacun sacrifie au rituel de la "retraite", modalité primordiale dans la vie du communiant. Ce dernier se voyait séparé de sa famille et rejoignait les hauteurs de Montaillou, où il allait trois journées durant, se consacrer pleinement à des activités essentiellement pénitentielles (et à temps perdu, au ramassage des artichauts sauvages). Comme depuis quatre ans maintenant, nos Chalabrois munis d'une dérogation afin de pouvoir emmener leurs douces moitiés, ont refait le chemin à l’envers, pour retrouver un peu de leur jeunesse. La maison où ils furent jadis hébergés étant aujourd’hui fermée, c’est à la table gastronomique du restaurant Bayle à Belcaire qu’ils se sont repliés, afin de faire acte de contrition.

    Une petite sieste sur les rives du lac de Belcaire, un dernier salut au village de Montaillou, à son château et à ses ânes, et les petits communiants redescendaient vers le quartier du Moulin. Conclusion d’une journée entre amis, en attendant l’année prochaine, avec cette fois le sac de couchage et la tente.

    Group.jpgLes communiants sont revenus en pèlerinage au pied du château de Montaillou.