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Rencontres - Page 181

  • Un Monument-aux-Vivantes au pied du St Barth

    St Barth Août 2011 019.jpgJean et Daniel en sont convaincus, le Saint-Barthélémy et le Soularac gardent encore une part de mystère.

    Les randonneurs du Kercorb reprenaient dernièrement leur bâton de pèlerin, direction Montferrier, le Ramier, et l’ancienne mine du Fangas, désaffectée depuis 1968 à la suite de la rupture du téléphérique, et de fréquents éboulements de terrain. Sac au dos et béret vissé sur la tête, la cordée encouragée par un beau temps promis, se proposait de rallier le pic Saint-Barthélémy, via les lacs. Il suffisait de doubler le refuge du club « Cimes » (club initiation montagne, escalade et ski), pour atteindre le Trou du Vent et l’ancienne carrière de « la Porteille », pointée à 1650 m d’altitude.

    monument-aux-vivantes,st barthélémy,pmvArrivé à hauteur de la vieille machine à vapeur, vestige d’une exploitation de talc datant de 1896 (photo ci-dessus), l’attention de Daniel, premier de cordée, sera attirée par un étrange alignement de pierres. Le trio revenait sur ses pas, un peu contraint, pour découvrir un épigraphe gravé sur dix-neuf pierres, posées à même le sol et surmontées d’une pierre vulvaire. Après lecture le doute n’était plus permis, les Chalabrois étaient en présence d’un « Monument-aux-Vivantes » (photo ci-dessous). A demi surprise, car ayant chanté quinze jours auparavant au pied du « Monument aux Bons Vivants » du Cazal, l’équipée reprenait son chemin. Arrivant d’abord à l’étang des Truites, puis à l’étang du Diable, enfin à l’étang Tort, ne restait plus qu’à franchir le Pas-de-l’Ours (2200 m) pour s’engager sur les derniers mètres qui allaient faire 2349 au sommet de ce cher St Barth.

    monument-aux-vivantes,st barthélémy,pmv

    L’occasion de constater une bonne fois pour toutes, que le pic du Soularac est plus haut que le pic du Saint-Barthélémy, grâce à sa pique centrale, soit 2370 mètres contre 2349. Les sacs enfin posés, face au plateau de Beille et aux Pyrénées, il était l’heure de passer à table. Sachant que l’on ne prend jamais suffisamment de vin en montagne, nos randonneurs allaient bientôt se retrouver à court de pain. Ce qui allait précipiter la descente vers la vallée du Pays d’Olmes, en silence, car les pensées de chacun étaient monopolisées par le monument évoqué précédemment.

    monument-aux-vivantes,st barthélémy,pmvL'étang du Diable, et Chalabre, dans le prolongement du déversoir.

    Renseignements pris dès le retour en Kercorb, il apparaissait que cette structure est l’oeuvre du collectif ariégeois PMV, signataire d’une lettre envoyée aux élus des 332 communes ariégeoises, sollicités afin d’accueillir sur leur sol, un monument dédié à « l’autre moitié de l’humanité ». Visiblement confronté à une fin de non-recevoir, le collectif a érigé en juillet dernier et sur une friche industrielle ayant produit par le passé 100 000 tonnes de talc, son « Monument-aux-Vivantes ». Aux dernières nouvelles, un autre de ces monuments vient d’être enfoui, "au milieu de nulle part" : « l’enfouissement comme puissance de germination ».   

  • Retour à Montaillou

    Castle.jpgL’habitude commence à s’inscrire dans le temps, pour des Chalabrois nostalgiques des années soixante, et des heures de patronage partagées avec l’abbé Raymond Fourtanier et ses successeurs. Libérés ou presque de leurs obligations professionnelles, de sereins sexagénaires décidaient en 2007 de partir à la recherche du temps passé. Quand les jeudis après-midi étaient consacrés à la compréhension plus profonde des mystères du christianisme, engagement assidu et parachevé par la célébration de la communion solennelle sous la nef de l’église Saint Pierre.

    Clocher.jpgMais avant de revêtir l’aube, les plus anciens s’en souviennent, il fallait que chacun sacrifie au rituel de la "retraite", modalité primordiale dans la vie du communiant. Ce dernier se voyait séparé de sa famille et rejoignait les hauteurs de Montaillou, où il allait trois journées durant, se consacrer pleinement à des activités essentiellement pénitentielles (et à temps perdu, au ramassage des artichauts sauvages). Comme depuis quatre ans maintenant, nos Chalabrois munis d'une dérogation afin de pouvoir emmener leurs douces moitiés, ont refait le chemin à l’envers, pour retrouver un peu de leur jeunesse. La maison où ils furent jadis hébergés étant aujourd’hui fermée, c’est à la table gastronomique du restaurant Bayle à Belcaire qu’ils se sont repliés, afin de faire acte de contrition.

    Une petite sieste sur les rives du lac de Belcaire, un dernier salut au village de Montaillou, à son château et à ses ânes, et les petits communiants redescendaient vers le quartier du Moulin. Conclusion d’une journée entre amis, en attendant l’année prochaine, avec cette fois le sac de couchage et la tente.

    Group.jpgLes communiants sont revenus en pèlerinage au pied du château de Montaillou.

  • L’art de la transparence exposé à l’Office de Tourisme

    guy-alain traniGuy-Alain Trani, un habitué des cimaises du cours Henri d’Aguesseau.

    Guy-Alain Trani demeure à Fougax-et-Barrineuf (Ariège). Ce plasticien tisse les parois de son univers artistique avec les joies, les doutes, les perceptions intuitives inhérentes à la créativité. Le pinceau glisse sur le papier ou les toiles, laissant des traces de sensibilités colorées. Ses oeuvres sont parsemées de voyages intérieurs, de douceurs, de sentiments contradictoires, comme dans la vie.

    Quant aux sculptures, elles projettent harmonieusement leurs formes dans l’espace pour se marier avec la lumière. A travers les thèmes abordés, l’artiste veut privilégier la recherche plastique, faire rêver. L’exposition est visible du 17 au 30 août à l’office de tourisme intercommunal du Quercorb. Par ailleurs, une expo permanente se tient à Fougax, à l’atelier galerie d’art des Cinq Fours. Contact au 04 68 69 65 96.  

    guy-alain trani

     

  • Les aînés ont retrouvé la guinguette au bord de l’eau

    HBA.JPGUne nouvelle et excellente journée au bord de l’eau.

    A la faveur des chaudes journées du mois d’août, les pensionnaires de l’hôpital local décidaient de repartir en balade et en pleine nature. Animations et sorties étant la priorité de l’établissement, sous la houlette de Magali Richou, les aînés ont ainsi débarqué sur les berges du lac de Puivert pour une journée de tourisme et de farniente. Avec le soutien inconditionnel du très dévoué personnel soignant de l’établissement, ils se sont confortablement installés à l’ombre de la guinguette, pour faire dans un premier temps, honneur à la table. Avant de manifester leur bonne humeur à travers quelques chansons aux accents parfois nostalgiques. L’occasion pour l’assistance de découvrir certains talents méconnus, et pour les nommer, François, Jean et René. Le soleil aidant, chacun a mis la situation à profit pour somnoler un peu, avant de couper à trèfle ou de faire trempette dans les eaux d’un lac orphelin de sa Dame Blanche. L’angélus du soir sonnant l’heure du retour, nos dynamiques pensionnaires ont retrouvé leurs quartiers, à regrets, car la journée fut excellente et l’accueil aussi. 

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