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Rencontres - Page 184

  • Concours de nouvelles : Les collégiens prennent la plume

    collège antoine-pons,concours de nouvelles mairie chalabreLaurent Annaloro et Loïc Cazas ont été récompensés par Christian Guilhamat.

    Dans le cadre du concours de nouvelles proposé depuis 2006 par la mairie et la bibliothèque de Chalabre, les élèves de 4e du collège Antoine-Pons, étaient invités à laisser filer leur inspiration, sur le thème « Parties de chasse ». A l'initiative de Dhorine Vidé leur professeur de français et d’Elisa Castel, documentaliste de l’établissement, vingt-six élèves se sont livrés au délicat exercice d’écriture. Seize nouvelles sont ainsi parvenues jusqu’aux membres d’un jury appelé à évaluer chacun des ouvrages.

    collège antoine-pons,concours de nouvelles mairie chalabreAccueillis tout dernièrement dans la salle du conseil municipal par les élus, le jury au grand complet et Noëlle Danjou coordinatrice de l’événement depuis sa création, les nouvellistes en herbe et leurs professeurs ont pris connaissance des résultats. Laurent Annaloro et Loïc Cazas obtiennent le 1er prix pour leur nouvelle «Dernière chasse», le 2e prix revient à Vanessa Isach et Maëva Martinez pour la nouvelle intitulée «Vengeance » (photo ci-contre), enfin le 3e prix est décerné à Lucas Palacios pour « Paintball mortel » (photo ci-dessous). En présence de Marie-Thérèse Roque, principal du collège, Christian Guilhamat maire de Chalabre remettait des chèques cadeaux à chacun des lauréats. Jean-Marc Lofficier procédait ensuite à la remise de bandes dessinées, afin de récompenser les jeunes auteurs, au nom d’un jury mis en difficulté par la qualité des productions proposées. Et au final, une belle première pour laquelle les potaches ont reçu les chaleureuses félicitations de l’assemblée.collège antoine-pons,concours de nouvelles mairie chalabre

    La remise des prix du concours 2011 réservé aux « Seniors » et sur le même thème, aura lieu le samedi 30 juillet en fin de journée. Elle sera précédée du désormais traditionnel « Rendez-vous des auteurs », prévu sous la halle, avec séance de dédicaces et vente de livres.    

  • « Tri’Angles de vues » à la galerie de Léran

    galeazzi copy.jpgLe «Castelou», galerie d'art à Léran en Ariège, propose jusqu’à ce soir (de 15h à 19h), les regards de trois artistes, pour trois angles de vues différents et trois interprétations artistiques.

    Amanda Attenburow née à Londres, artiste plasticienne vous invite dans ses espaces aériens, où se posent comme des oiseaux, ses collages dentelles. Son regard tout en finesse et délicatesse se promène dans l'espace, pour une vision de l’existence sous différentes perspectives, permettant d’échapper à ce monde parfois pesant. Elle est aussi avec Andy son mari, propriétaire de ce lieu, ancienne demeure du Duc de Lévis de Mirepoix au début du 19e siècle. Les vitraux de la galerie ont été réalisés par Louis-Victor Gesta.

    Manuel Menendez, poète  et peintre sculpteur catalan, vivant à Llançà en Espagne, propose un regard qui synthétise la force de la matière en une concentration de la couleur à travers des aplats très structurés. Scènes de la vie quotidienne d'un environnement qu'il affectionne, il ponctue ses tableaux d'annotations poétiques et nous emmène dans sa vision du monde haute en couleur. Pour la première fois, Manuel présente une série de sculptures, « Miss Meninas », formes très épurées, géométriques, lisses laissant apparaître son grand attachement à l'art contemporain.

    Joëlle Sommier, originaire du 93, artiste plasticienne, livre un regard plus introspectif, un voyage au centre de la matière, là où règne le vide. Elle le symbolise par ces espaces blancs, qui sont pour elle comme des respirations, des silences au coeur du chaos des couleurs. Ces intervalles qui nous habitent, et qui nous relient, là où les différences redeviennent unité. « Tout le monde est une seule personne qui n'existe pas » F. Pessoa. « ET » est le titre de cette série de peintures acryliques sur carton, marouflées sur toile.

    Plus connu sous le nom occitan de «Castelou» ou petit château, ce bâtiment d’une sobriété classique côté rue, dévoile à l’intérieur, stucs rococo, carreaux ornementaux signés L. Vigier (Pont Saint-Esprit) et décors de style néo-gothique. Une impressionnante galerie éclairée côté jardin par des vitraux crées par le célèbre Louis-Victor Gesta (1824-1884) dont l’atelier toulousain était considéré à l’époque comme «le plus grand atelier de vitraux dans le monde» donne «au petit-château» un charme raffiné. Propriété des ducs de Lévis-Mirepoix jusqu’en 1960, la légende raconte que le «Castelou» aurait été construit à proximité de l’imposant château familial pour abriter les amours clandestines du duc (Guy?) et d’une de ses maîtresses.

  • Visite d’une maison en bois sur le hameau du Cazal

    mp charpente,mickäel padet,sébastien irola,gascogne habitat bois,inard villemoustaussouMickaël Padet et Sébastien Irola ont exposé les atouts de la construction bois.

    La fin de journée aura été particulière pour l’équipe de bâtisseurs de la société MP Charpente, qui accueillait tout dernièrement un public invité à découvrir les travaux sur une maison à ossature bois. Une construction engagée à l’initiative et sous la responsabilité de Mickaël Padet, charpentier-couvreur-zingueur d’expérience, installé en Kercorb et possédant à son actif, cinq années parmi les Compagnons du Devoir et du Tour de France. Réunies à quelques mètres d’une immense grue venue se substituer à feu la cheminée de l’usine Garrouste, les nombreuses personnes présentes ont pris connaissance des explications fournies par leur hôte, accompagné de Sébastien Irola, animateur de la Charte forestière en Chalabrais (CFC).

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    Après avoir présenté les avantages d’un matériau de plus en plus tendance, et les raisons ayant motivé le choix du tout bois (économique et environnementale notamment), Mickaël Padet proposait la visite guidée d’un impressionnant chantier en cours. Les pans de murs assemblés en usine à Marmande (47), par la société Gascogne Habitat Bois, sont composés de la structure dite à ossature bois, soit des planches de 5 par 14, disposées en moyenne tous les 60 cm. Un isolant en laine de bois est inséré à l’intérieur, tandis qu’un bardage bois (mélèze) est fixé à l’extérieur.

    L’ensemble, livré sur site par camion a d’abord été confié à Olivier Foursin, menuisier à Chalabre, qui a fixé ses propres menuiseries, dans les espaces aménagés à cet effet. Mickaël Padet et son équipe ont ensuite pris le relais, positionnant et raccordant les murs, aux fins de bardage et d’isolation. Le tout pourvu d’un pare-vapeur, disposé sous le bardage, afin d’éliminer les problèmes d’humidité.

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    A l’heure de finaliser l’ouvrage, du moins pour ce qui concerne le gros œuvre, Mickaël Padet installera la charpente traditionnelle, qu’il a lui-même taillée, dans du bois fourni par la société Inard de Villemoustaussou. Viendra ensuite le temps des « menus » aménagements, approvisionnement en eau chaude solaire et chauffage au bois sont prévus. A terme, cette construction fera l’objet d’une labellisation « Bâtiment Basse Consommation » (BBC).

    Les visiteurs unanimes ont apprécié l’intérêt d’un rendez-vous qui s’est terminé autour d’un apéritif gracieusement offert. Pour plus de renseignements, Mickaël Padet est joignable au 06.07.57.25.85, Sébastien Irola au 04.68.69.99.49.

  • La métamorphose selon Deev Vanorbeek

    deev vanorbeekElles étaient parties, elles sont revenues, les oeuvres de Deev Vanorbeek en imposent à nouveau au pied de la Borde Blanque. Belge flamant vivant dans l’Aude depuis plusieurs années, artiste indépendant depuis 1999, Deev Vanorbeek est sculpteur sur fer, ses créations ornaient il y a peu de temps encore la vallée du Blau, du côté de la ferme de la Mouillère (où il est encore possible d’admirer une réalisation tenant compagnie à âne et moutons, baptisée « Le cercle carré»). Installé à présent à Ste Colombe-sur-l’Hers, il défend dur comme fer sa devise, « Back to nature », un retour vers la nature, qui sert de support fondamental à la réalisation de ses créatures. Mouches, guêpes, chauves-souris, sauterelles, grenouilles, rats, évoluent dans un environnement qu’ils ont conquis, un moyen pour l’artiste d’affirmer son respect pour l’insecte et la nature.

    De ses mains habiles travaillant le simple fil d’acier réutilisé, naissent des torsions tortillées de fil de fer et de bronze. Assemblages compacts qui permettent à Deev Vanorbeek d’arrêter le cours du temps. Pour un instant seulement, car ses créatures vieillissent elles aussi, par leur exposition à l’air et à la lumière. Elles se transforment graduellement, une métamorphose faite de changements de couleurs et qui engage vers une nouvelle vie. Deev Vanorbeek invite à la confrontation avec une réalité disproportionnée, une réalité qui impose le respect. Juste pour une fois, on ne pourra écraser une fourmi ou une araignée sous ses pieds. « Back to nature », ou le symbole du respect de la vie à tout prix.

    D'autres réalisations de Deev Vanorbeek sur son site personnel : http://www.vanorbeek.com

    deev vanorbeekLes insectes de Deev Vanorbeek inspirent le respect.