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jean-jacques aulombard - Page 3

  • " Le Parti Socialiste doit changer de nom "

    Sous ce titre et à la lumière d'un article de la presse nationale, Jean-Jacques Aulombard, ancien conseiller général, maire de Chalabre, livre quelques observations dans le but d'ouvrir le débat :

    Le Monde diplomatique du mois d’avril 2015, publie un excellent article « Loi Macron, le choix du  toujours moins », et cette réflexion mérite toute notre attention.

    Le projet de Loi « Pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques » d’Emmanuel Macron, comprend 215 articles : ce texte fourre-tout, traite aussi bien de l’accroissement du travail le dimanche et de nuit, de la limitation du rôle des prud’hommes, de l’affaiblissement du code du travail, de la déréglementation de la profession des notaires, de la privatisation des aéroports, de l’autorisation donnée aux centres hospitaliers universitaires de prendre des participations et de créer des filiales… L’esprit de ce texte se résume par une formule « moins d’Etat, moins de protection sociale, moins de droits syndicaux et de contrôle public ».

    Ce texte a suscité l’enthousiasme de l’autre côté du Rhin : Angela Merkel et Jean- Claude Junker saluent cette démarche, et pour montrer au Monde que la France sous l’égide de Macron se voulait résolument pragmatique et non dogmatique, le premier ministre Emmanuel Valls a fait le 30 janvier, un voyage à Pékin pour vanter la France pro business, qui réforme le marché du travail, et met plus de liberté dans son économie.

    Ce projet de loi a été en discussion auprès du Sénat du 7 au 22 avril, mais il me semble important que les Audoises et  Audois en saisissent la portée. Ce texte va dans le sens d’une déréglementation à tous les étages, avec un affaiblissement de la Démocratie sociale. L’enjeu est de taille : il faut relancer l’économie et diminuer le chômage. Macron se revendique  pragmatique et non idéologue, et cela me convient car je pense que l’idéologie socialiste fait en effet partie de notre passé. Aujourd’hui, le gouvernement est sur une ligne sociale libérale.

    En fait le socialisme à la Hollande, n’a plus de socialisme que le nom : il faudrait aujourd’hui changer ce terme, parce que les électeurs sentent bien que leurs représentants parisiens sont des adeptes du libéralisme. L’UMP va se transformer vraisemblablement en Parti  Républicain : cette dénomination est pertinente. Le Parti Socialiste devrait se transformer en Parti Démocrate.

    Les partis actuels ne sont plus lisibles, et les citoyens n’ont plus de repères. Les responsables politiques sont comptables de l’abstention grandissante et du vote extrémiste. L’Europe est libérale, sociale-libérale, et la plupart des responsables politiques adhèrent à ces courants. C’est  quelque part une  erreur, voir même une imposture, de s’afficher sous une étiquette socialiste pour être élu.

  • Jean-Jacques Aulombard ne brigue pas un nouveau mandat

    Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton de Chalabre, communique :
    J’ai pris la décision de ne pas me présenter aux prochaines cantonales pour les motifs suivants. Elu maire de Chalabre en 2014, je préfère aujourd’hui  me consacrer entièrement aux affaires municipales et mettre tout en œuvre pour le développement de cette belle commune. De plus, j’ai  toujours pensé qu’il était sain pour la Démocratie, de limiter les mandats dans le temps, et renouveler les candidats est conforme à mon éthique. Je pense notamment  qu’il serait souhaitable que  la Haute-Vallée de l’Aude soit enfin représentée au conseil général  par des entrepreneurs, des agriculteurs, des employés et des chômeurs… tous ces citoyens à l’image de notre territoire, et confrontés quotidiennement à la réalité du terrain.

    Par ailleurs, le Département n’est plus  la collectivité susceptible, à mes yeux, d’impulser une véritable dynamique du territoire en matière économique. Il perdra désormais la compétence générale et notamment économique. Il lui restera peut-être la compétence dans le domaine des collèges et des routes. En fait, l’action du  conseil général,  distributeur d’aides sociales diverses et variées, sera essentiellement centrée sur la compétence sociale.

    Je suis aujourd’hui, bien plus intéressé par les  Régions et les intercommunalités  et autres Métropoles et agglomérations, qui sont les espaces politiques de ce début du 21e siècle : c’est au sein de ces collectivités que se prendront  désormais toutes les décisions économiques majeures pour le développement  de nos territoires. Ce sont ces collectivités qui  écriront  l’avenir.

    Je garderai un bon souvenir de mon passage au conseil général de l’Aude. J’ai rencontré des personnels administratifs sérieux et disponibles. J’ai côtoyé des cadres administratifs compétents et  toujours à l’écoute. Tous ces acteurs de l’ombre, sont la colonne vertébrale du Département, et j’ai eu  un réel plaisir de travailler avec ces personnels administratifs fiables, qui ont toujours répondu à mes sollicitations.

    Quant au futur président, et aux futurs élus, je leur souhaite  tout le courage nécessaire pour faire rayonner  notre Département rural, et toute l’abnégation pour redonner l’espoir à tous ces citoyens audois, confrontés à de nombreuses difficultés, mais aussi accompagner toutes celles et ceux que l’on appelle les forces vives du territoire.

  • Les voeux du conseiller général et de sa suppléante

    Jean-Jacques Aulombard, conseiller général du canton de Chalabre et Marie-Thérèse Amiel sa suppléante, adressent leurs meilleurs vœux aux habitants du canton de Chalabre.

    «  L'année 2014 s'achève dans un climat morose : les inégalités n'ont jamais été aussi criantes : le nombre de chômeurs a encore augmenté, la pauvreté touche de nombreux Audois (agriculteurs, femmes isolées, petits retraités), et la désespérance s'installe. Nous espérons que 2015 soit l'année de l'espoir, et que de bonnes nouvelles illuminent votre quotidien.

    L'avenir de notre territoire repose sur l'action, le réalisme et la justice. Le développement de la Haute-Vallée suppose un engagement de tous, et ma suppléante Marie-Thérèse Amiel et moi-même, serons toujours aux côtés de celles et de ceux qui agissent pour le seul intérêt des habitants de la Haute-Vallée.

    Nous vous souhaitons beaucoup de bonheur en 2015, entourés de ceux qui vous sont chers, sur un territoire accueillant, dynamique et solidaire. Sincèrement, Marie-Thérèse Amiel et Jean-Jacques Aulombard. A vous toutes et tous, Bonne Année. »

  • « Le temps n’est-il pas venu pour les communes de se regrouper ? »

    Sous ce titre, Jean-Jacques Aulombard, maire et conseiller général du canton de Chalabre, livre une réflexion sur le devenir des communes.

    jean-jacques aulombard« Le 97e Congrès des Maires de France vient de s’achever et nombre d'élus se posent des questions légitimes sur le devenir de leurs communes. Une forte baisse des dotations de l’Etat dès 2015, va mettre en péril le bon fonctionnement de toutes les villes et notamment des petites communes. Ce désengagement de l’Etat s’accentuera au fil du temps, et les élus doivent désormais s’interroger sur la stratégie à mettre en place pour anticiper cette évolution.

    La situation française est paradoxale: les 36.479 communes françaises représentent à elles seules 40% de toutes les communes de l’Union Européenne : c’est peut être le fruit de l’Histoire, mais ce n’est plus un schéma d’avenir. Tous les pays européens ont déjà réduit le nombre de communes. Aujourd’hui, il faut repenser le périmètre des communes nouvelles, pour qu’elles puissent retrouver une légitimité.

    Pour quelles raisons doit-on se regrouper aujourd’hui ? Les dotations de l’Etat vont baisser de 30 % dans les prochaines années, les communes se regroupant verront leurs dotations maintenues, et un bonus leur serait même accordé. De véritables projets communaux pourront être mis en œuvre, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui avec des moyens financiers en baisse : les budgets indécents des petites communes les empêchant tout simplement d’investir pour l’avenir. De plus, chaque commune gardera son identité et son maire délégué sera membre de la nouvelle commune : celui-ci siégera à la Communauté des Communes et pourra donc consacrer plus de temps aux dossiers de l’intercommunalité. Il conservera son statut de grand électeur, et toutes ses prérogatives actuelles. Les élus qui refusent les regroupements, mettent en avant la proximité avec les citoyens : mais la proximité consiste justement à mettre en œuvre des actions au service de la population. Sans moyens financiers, la proximité n’est plus qu’un mot vide de sens ; la commune désargentée étant dans l’impossibilité d’assurer un service public minimum.

    De même, pour lutter contre la désertification rurale, et impulser une dynamique économique, il faut au contraire se rassembler : les petites communes en se regroupant, pourront donner une image moderne et dynamique de la ruralité.

    Bref, aujourd’hui, les élus doivent se poser les bonnes questions et prendre les décisions pertinentes pour leurs communes. Il ne s’agit pas de se précipiter, mais une déclaration d’intention approuvant le regroupement est déjà le premier pas. Il faudra prendre le temps de penser et d’organiser ce regroupement avec l’aide des services de l’Etat, afin que ces communes nouvelles reposent sur des fondations solides.

    A mes collègues maires de l’Aude, je voudrais dire que l’on entend souvent dire que notre Département est l’un des plus pauvres de notre Pays, que le nombre de chômeurs est supérieur à la moyenne, etc…. Ne pourrait-on pas en nous engageant dans cette voie des « Communes nouvelles », montrer à la France que nous sommes aussi les moins frileux, les plus innovants et les plus respectueux du bien-être de nos électeurs ? Une coopération intelligente, permettra de maintenir une qualité de service, qu’une petite commune isolée et sans moyens, ne pourra plus leur assurer ».