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Chalabre - Page 1310

  • Réflexions rugbystiques

    Certes le XV de France a disposé de son homologue écossais, mais avec la mise en sommeil du ballon ovale, doublée d'une angoissante claustration, il est assez fréquent de constater comment un regain de nostalgie peut s'emparer de certaines personnes. L'ami Bernard est de celles là, qui livre quelques unes de ses réflexions rugbystiques.

    bernard cnocquart

    Réflexions rugbystiques

    Oh, qu’il est loin le beau rugby de mon enfance,                                                    

    celui qu’on écoutait ou regardait dans les années soixante,                                  

    devant le poste de télé noir et blanc avec Roger Couderc                                    

    ou collé au transistor, vibrant avec Loys Van Lee, le reporter.

     

    Sacrés les samedis après-midi du Tournoi des Cinq Nations,                                  

    bien assis sur ma chaise, je me voyais comme ces champions                          

    foulant la pelouse du Parc des Princes ou de l’Arms Park de Cardiff,

    avec les passes croisées des Boniface et les cris de « Allez les petits ».

     

    Ah, ces entrées en mêlée, pas de discours, il fallait être prêt,                              

    souvent elles se relevaient, le feu allumé par un crampon discret,              

    ils étaient durs ces talonneurs, Moore l’Anglais et l’Irlandais Kennedy,

    mais côté Français, il y avait aussi quelques drôles de bandits.

     

    C’était l’époque des cadrages-débordements, des grandes envolées,

    l’attaque primait sur la défense, l’adversaire il fallait l’éviter,            

    maintenant c’est le jeu du rentre dedans, des déblayages,                                  

    pratiqué par des joueurs hors normes, fervents du nettoyage.

     

    Aujourd’hui la télé veille, plus de bagarre générale,                                    

    un coup de pied, un coup de poing, c’était presque normal                                

    à une époque où les joueurs étaient loin d’être des monstres,

    attention bien plus graves ces commotions en grand nombre.

     

    Souvenez-vous du grand Lourdes, de Crauste, un sacré combattant              

    avec ses trois quarts pétillants derrière un pack imposant                            

    mais bien dérisoire aujourd’hui avec 700 kgs pour les 8 avants,

    indigne d’un pack du top 14 qui dépasse les 900 kgs dorénavant.

     

    Doit-on l’appeler encore rugby à quinze, ce joli jeu                                              

    qui se joue maintenant à vingt-trois, mais sacré enjeu,                        

    on rentre et on sort de la pelouse comme dans un moulin                                

    devant des supporters médusés qui n’y comprennent plus rien.

     

    Faute à la crise sanitaire, à ce jour les stades sont vides,                              

    plus de clameurs, d’encouragements pour ces joueurs livides,                              

    mais avec les nombreuses chandelles qui éclairent le ciel                                  

    on peut se dire que les puissants projecteurs ne sont pas essentiels.

     

    Même le rugby des villages a connu bien des changements,

    l’ambiance est toujours là ainsi que la sacrée 3eme mi-temps                                

    mais sur les stades Jean-Costes ou Lolo-Mazon                                                

    avec le rugby de mon époque il n’y a guère de comparaison.

     

    Bien sur le jeu pratiqué par l’USCKBP est des plus agréable,                        

    ces titres remportés par cette bande de copains, c’est formidable

    mais ces cartons, blanc, jaune, rouge, ces proscrits placages à deux,

    ces règles souvent incomprises freinent souvent le beau jeu.

     

    Près de la cheminée, confortablement assis devant la télévision              

    je suis prêt pour ce match du top 14, le must de la saison,                            

    guère excité, je suis les péripéties des 2 équipes d’un œil discret,            

    les paupières sont lourdes, réveillé par l’arbitre et son sifflet              

    je compte alors les mauls, les rucks, les mêlées écrasées                              

    mais à la énième chandelle, il est temps que j’aille me coucher.

    Bernard Cnocquart, le 17 novembre 2020

  • C’était hier : Les anciens de la FNACA renouvellent leur bureau

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 23 novembre 2000.

    fnaca chalabreLes anciens d’Algérie très concernés par l’avenir de leur comité (Photos archives, Novembre 2000).

    Mercredi dernier, le comité chalabrois de la Fnaca créé en 1969 réunissait l’ensemble de ses membres dans la salle du conseil cours Sully, à l’occasion de son assemblée générale annuelle. Sous la présidence de Jean Boulbès, les anciens combattants venus nombreux ont adopté le rapport d’activités développé par Robert Roncalli, secrétaire du comité, ainsi que le rapport financier de leur trésorier François Grauby.

    Après avoir fixé les objectifs pour 2001 et évoqué la mémoire de leurs camarades disparus, les anciens combattants d’Algérie et d’Afrique du Nord ont procédé au renouvellement de leur bureau dirigeant. Président d’honneur Emmanuel Anduze Acher, président Jean Boulbès, vice-président Christian Clarac, secrétaire Robert Roncalli, adjoint Yves Bachère, trésorier François Grauby, adjoint Jacques Brembilla. Porte-drapeau Marcel Roquebernou et Bernard Noble, membres actifs, Claude Fernandez, Liberto Lorca, Maurice Plantier, Paul Vergnes, André Verniolle.

    fnaca chalabre

    François Grauby, Robert Roncalli et Jean Boulbès ont été reconduits à leur poste

    fnaca chalabre

  • Le marché hebdomadaire dans l’objectif des élues

    2020 Elues au marché Octobre 001.jpgUne enquête a été établie sous l’ancienne halle aux blés.

    A quelques jours d’un deuxième confinement partiel, le groupe de travail animation, issu de l’équipe municipale élue en mars dernier, était présent place Espérance-Folchet, cadre du marché hebdomadaire. « Nous pensons que le marché est un véritable temps fort de la vie locale, c'est un marqueur de l'animation, de l'économie locale et du lien social dans notre village. Il est donc essentiel de le conforter dans ces fonctions ». Venues à la rencontre des commerçants et de leur clientèle, Céline Amiel, Laetitia Guilhemat, Julie Pierron et Laurie Puerto ont pris part à un temps d’échanges et d’écoute constructif.

    L’enquête établie un samedi ordinaire sous la halle, a d’abord permis de confirmer que le choix du lieu faisait l‘unanimité et donnait entière satisfaction. Les commerçants ont avancé nombre de points visant à l’amélioration de ce rendez-vous, grâce notamment à une meilleure signalétique, un nettoyage hebdomadaire de la halle et alentours, un éclairage adapté, la réglementation du stationnement le samedi matin, le déploiement des bâches. La communication, essentiellement assurée par le bouche à oreille et les connaissances, pourrait gagner en efficacité avec des annonces par voie de presse et une mise en ligne promotionnelle sur le site de la mairie.

    Du point de vue du chaland, régulièrement présent sous la halle, il vient principalement pour la vente directe et locale, l'ambiance, la convivialité, la fraîcheur et la qualité des produits. Satisfaction ponctuée par un bémol, avec l’absence et dans l’ordre, d’étals de poissons, huîtres et coquillages, de spécialités étrangères et plats cuisinés à emporter, bazar, vêtements et accessoires. De plus, et de temps à autres, une animation musicale serait la bienvenue.

    Sur les 38 personnes rencontrées par les élues, en majorité chalabroises (22 dames contre 16 messieurs), l’enquête révèle que la tranche des plus de 65 ans est celle qui fréquente le plus le marché (23), vient ensuite la tranche des 51-65 ans (9), puis la tranche des 31-50 ans (6). Les 18-30 ans ne sont pas représentés, et certaines personnes sollicitées, n'ont pas souhaité répondre. Les communes voisines de Puivert, Rivel, Villefort et Montbel sont représentées, et pour l'occasion, les villes de Montpellier, Colomiers et Tarbes.

    Certains souhaits ont d'ores et déjà été satisfaits, tandis que la signalétique est à l'étude. Les élues travaillent activement à la prise en compte de l’ensemble des demandes et ajoutent que idées et/ou remarques pour faire avancer leur réflexion, restent les bienvenues.

    2020 Elues au marché Octobre 005.jpg

    Le groupe de travail a répondu aux premières demandes

  • C'était hier : Sophie Jacques récompensée par l’Académie Charles Cros

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 22 novembre 2010.

    sophie jacques-seranoSophie Jacques et sa cornemuse, lors d’un carnaval avec les enfants de l’école Louis-Pergaud (Photo archives).

    « La Sofia es una bodegaira de primièra ! » et c’est Robert Roncalli qui le dit, alors ? Il parle ainsi de son amie Sophie Jacques de Dixmude, laquelle cultive un amour profond pour la musique là-bas du côté de Philippou. Une évidence pour l’ami Robert, à laquelle le collectif de spécialistes qui compose l’Académie Charles Cros s’est rendu tout dernièrement, en attribuant à la plus occitane des citoyennes belges, le prix « Coup de coeur 2010».

    Partie voilà près de trente ans du plat pays qui est le sien, Sophie vit aujourd’hui dans ce pays occitan qu’elle ne cesse d’explorer et de découvrir. Experte en musique médiévale, elle passera du statut de musicienne amateur à celui de musicienne professionnelle au terme d’une formation au conservatoire national de la région de Toulouse (musique ancienne). Entre deux concerts en France ou à l’étranger, Sophie joint ses partitions à celles des musiciens autodidactes de l’OPVC, avec lesquels elle anime carnavals et autres fêtes du Cazal.

    Fortement attachée aux traditions, elle va découvrir la richesse du pays de Kercorb, et « l’esprit ouvert et particulier de l’OPVC » sera pour elle « un formidable facteur d’intégration ». Tout comme la langue occitane qu’elle apprend très vite, avant de succomber au charme de la cornemuse de la Montagne Noire, la fameuse « boudègue ». A ce moment là, cet instrument que seule la langue d’Oc parvient à définir est presque tombé en désuétude. Sophie va s’intéresser de plus près à l’histoire de cette peau de chèvre, entreprenant un vaste travail de recherche qu’elle souhaite partager aujourd’hui avec « de nouvelles générations qui montrent un intérêt étonnant pour cette drôle de peau à voix humaine ».

    Et le résultat est là, sous la forme d’un film qui restitue la mémoire de la « boudègue », intitulé « Bodega, Buf de vida ! ». De fait, un souffle de vie parcourt ce documentaire qui donne la parole aux principaux artisans de cette renaissance, réalisé avec le concours de Stéphane Valentin, aux côtés duquel « la Sofia » a reçu une belle distinction qui mérite de sincères compliments.

    Dans ce pays au coeur duquel elle semble posséder des racines, Sophie Jacques n’oublie pas de réserver une dédicace « aux chèvres, en les remerciant de leur sacrifice pour faire vivre la boudègue». Avec son complice passeur de patrimoine, Sophie vous donne rendez-vous le mardi 23 novembre au Chapeau Rouge à Carcassonne (20 h 30), le film sera présenté dans le cadre d’une soirée animée par « l’Escola de bodega ». La projection sera suivie du verre de l’amitié. Il est possible de se procurer le film à la bibliothèque municipale de Chalabre, dans les magasins Cultura et Espace Leclerc.