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badaluc chalabre

  • C'était hier : Badaluc joue avec le feu et se brûle

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du vendredi 23 avril 2004.

    badaluc chalabre

    Les carnavaliers ont fêté sans retenue la visite de Badaluc XXXVI

    Photos archives, avril 2004

    Il fallait le voir parader sur les cours chalabrois, samedi à l'heure où les autorités civiles, militaires et ecclésiastiques lui remettaient les clefs de la ville. Badaluc le XXXVIe de la lignée drapé dans sa tenue d'apparat cachait mal le bonheur de poser enfin ses guêtres sur la terre de ses ancêtres. Sous une ancienne halle au blé parée et bondée jusqu'au dernier gradin, les Chalabrois en liesse ont offert un accueil euphorique à ce disciple de Saint Hubert, armé de pied en cap. Pour l'occasion, l'OPVC avait mis les petits plats dans les grands, s'offrant les services d'une déesse antique louée à prix d'or sur le catalogue des Trois Nymphes.

    badaluc chalabre

    Du haut de cet Olympe carnavalesque, masques et carabènes allaient virevolter jusqu'au bout d'une nuit rythmée par le tempo des disciples de Pan. Ce dernier descendu en Kercorb aux côtés d'Artémis sa voisine espérait entre parenthèses, n'avoir pas fait le voyage pour rien. Mais le tête-à-tête allait vite tourner court pour l'autre Tartarin d'opérette qui voyait son masque tomber, malgré l'arrivée inopinée de Lord of Land Glade, venu en sauveur.

    badaluc chalabre

    Un verdict sans surprise tombait sur la Métairie de la ville, théâtre du supportable supplice subi par Badaluc XXXVI, sous les yeux embués de ses ancêtres, accablés derrière les remparts du château de Mauléon. Triste fin pour triste sire en ce dimanche 18 avril, le Pavarotti de l'escopette, le Sinbad de l'espingole, le Stradivarius du tromblon avait été stoppé net dans ses oeuvres maléfiques. La pluie pouvait recommencer à tomber, Badaluc était aux portes de l'enfer et le bon peuple de Chalabre se demandait déjà si un peu plus de clémence n'aurait pas été meilleur pour son teint. La prochaine fois !

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  • Carnaval : Au bout du suspense, la sentence

    badaluc chalabre

    Dimanche 7 avril peu après 18 heures, sa majesté Badaluc quitte la scène  

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    Un peu avant, Ratus et Cheese pavoisaient devant le café des Sports.

    Et pourtant...

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    Un mouvement de tête de Badaluc, et l'ombre d'un pressentiment

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    Un pressentiment justifié : Que dire d'un magistrat en casquette !

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    « Qu'est ce qu'on peut perdre comme temps en formalités »

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    Ils s'y étaient mis à deux, les Spidermen n'ont rien pu faire pour sauver Badaluc

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    Ces petites carnavalières ont décidé de se pourvoir en appel

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    Samedi, Antonio Carraro avait poinçonné le ticket pour une fête totale 

    Un album-photos 2024 Jugement Badaluc a été mis en ligne 

  • C’était hier : Les accords parfaits de l’OPVC

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 3 mai 1998.

    badaluc chalabreUne passion commune et sans bémol (Photos archives, Avril 1998).

    Le vendredi 16 septembre 1995, l’OPVC soufflait vingt bougies dans un théâtre municipal plein à craquer, et décoré à la gloire du divin Bacchus. En célébrant « leur » fête des vendanges, les musiciens de l’OPVC célébraient surtout vingt années de complicité en compagnie des nombreux amis du pays chalabrais et de ses environs. Amis inconditionnels d’une équipe formidable, qui année après année continue à faire des siennes, à grand renfort de trompette, saxo, caisse claire et autre trombone à coulisse. Cette sympathique longévité ne doit certainement rien au hasard, et permet d’évoquer le souvenir de Gérard et de Robert, qui furent en compagnie de René, les pères fondateurs de l’OPVC. Pour avoir toujours su laisser la porte ouverte, comme le firent leurs aînés, les solistes de cet ensemble musical peu ordinaire n’ont aujourd’hui nul besoin de battre le rappel lorsqu’il s’agit d’assurer le tempo.

    badaluc chalabre

    Le 18 avril dernier, Badaluc XXX posait ses malles en Kercorb, et pour rien au monde l’OPVC n’aurait consenti à manquer le rendez-vous Soutenus dans l’exercice musical, Sophie, Richard, Jean-Paul, Francis, Jeannot, Yvon, Patrick, Joël, Nicolas, Gérald, Jean-Claude, Nanard,… ont une nouvelle fois bénéficié d’un renfort prompt et spontané. Aux premiers accords s’élevant dans le ciel du Kercorb, ont aussitôt répondu la trompette de Christelle, le trombone de Popo, le baryton de Gilles et le saxo de Gérard, les instruments des Frontonnais de la banda « Beni can podi » et d’autres virtuoses qui nous pardonneront de ne pas les nommer.

    Improvisée, la fête est toujours belle. Il se trouve que l’OPVC cultive l’art de l’improvisation.

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  • C'était hier : Carnaval : Effet de manche fatal pour Badaluc XXXV

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 3 avril 2003.

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    Aladin et sa lampe n'ont rien pu faire pour Badaluc

    Photo archives, Mars 2003

    La nouvelle en a surpris plus d'un, sa majesté Badaluc le XXXVe a péri dans les flammes de l'enfer, dimanche peu avant le coucher de soleil. Que dire de plus sinon que rien ne laissait présager cette issue fatale pour celui qui, la veille, avait conquis la confiance des gens du Kercorb.

    Bâti comme un chêne, ce digne descendant de Saint-Louis avait non seulement la prestance de Salomon mais aussi le bagout du célèbre juge Roy Bean, représentant de la loi à l'ouest du Fécos. Ainsi, depuis le hameau du Tatauba jusqu'à la Borde des Défabaïres, tous étaient venus pour réserver un accueil triomphal à Badaluc. Mais ce dernier, chargé expressément de traquer les « cerca rambalh » qui fourmillent sur les cours chalabrois, a tout au contraire filé la parfaite entente avec les musiciens de l'OPVC.

    Un agissement coupable au demeurant très compréhensible, au regard de la maestria avec laquelle ces virtuoses de la croche et du contre-ut auront animé les artères chalabroises, constellées de superbes masques. Enivré par ce tourbillon carnavalesque, ce qui devait arriver arriva, Badaluc tombait sur une patrouille, en l'occurrence un quintet de bric et de broc en robe rouge et noire. Il n'en fallait pas plus à Mestre Doulentizo pour faire envoyer ad patres sa sérénissime seigneurie, malgré la brillante intervention de la défense, en la personne de Mestre Refresco Barrals. Trahi par ses pairs et emporté par de divines volutes de fumée, Badaluc XXXV trône désormais aux côtés des siens, même pas en colère.