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communauté de communes des pyrénées audoises

  • Ordures ménagères, les précisions de la CCPA

    Après une lettre ouverte publiée ici le samedi 14 octobre dernier, Jacques Mamet, vice-président de la Communauté des Communes des Pyrénées Audoises souhaite apporter aux citoyens les informations qui suivent :

    « En tant que vice-président de la CCPA et élu responsable, je ne me déroberai pas devant la crispation que suscite la réorganisation des points d’apport volontaire (PAV) et la collecte des ordures ménagères résiduelles (OMR) sur notre commune. Ce n’est pas dans mon domaine de délégation mais je suis bien évidemment concerné par tout ce qui touche notre territoire. Je souhaite ainsi apporter quelques éléments d'appréciation qui permettront, je l'espère, de mieux appréhender ce sujet délicat.

    En premier lieu, je n'exonère bien évidemment pas la CCPA de ses responsabilités et je reconnais bien volontiers un manque de communication indéniable en amont de cette réorganisation. Les responsables du service OM de la CCPA ont naïvement pensé qu’ils pouvaient compter sur l’aide de la commune pour accompagner ces changements. Si cette synergie fonctionne avec nombre de communes des Pyrénées Audoises, il est notoire que ce n’est pas le cas sur notre secteur. Malheureusement, cette situation dessert nos administrés qui seuls sont impactés et pâtissent de ce contexte. Je précise à ce stade que la municipalité est informée du repositionnement des PAV depuis début juin. Nous avons d’ailleurs abordé ce sujet en conseil municipal le 26 juillet dernier, pour donner suite à un courrier envoyé par une conseillère municipale. J’avais alors apporté un certain nombre d’éléments à l’intéressée qui visiblement semble les avoir oubliés.

    De quoi s’agit-il ? L’intercommunalité a entrepris un travail important concernant le traitement des déchets et la collecte des OMR avec comme objectif de faire baisser les tonnages et les frais de fonctionnement. Ce travail commence à porter ses fruits puisqu’en 2022 nous avons constaté une baisse de 160 tonnes (environ 5%). Au premier semestre 2023, nous approchions les 200 tonnes. Cette volonté politique tend à contenir les coûts d’un service lourdement impacté notamment par l’augmentation de la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) et le prix des carburants. La conjoncture économique et écologique nous impose de rechercher une efficience vertueuse dans ce domaine. C’est ce que font la plupart des intercommunalités responsables.

    Les ambassadeurs de tri ont animé une réunion sur ce thème à Chalabre, il y quelques mois. Il n’y avait malheureusement qu’une quinzaine de participants. Ils reviendront sur notre secteur car nous sommes convaincus de la nécessité de notre démarche et de son accompagnement pédagogique.

    Entre mai et juin de cette année, à la demande de monsieur le maire, j’ai participé, pour la municipalité et aux côtés des services de la ComCom, à la réflexion sur le repositionnement des PAV. Les PAV ont été redéployés sur certains secteurs du village en vue de regrouper sur le même site les OMR, le tri des emballages et le tri du verre. Le redéploiement mis en place fera l’objet d’un suivi dans les prochains mois et, le cas échéant, donnera lieu à des réajustements avant d’être définitivement adopté. Concernant les tournées de ramassage elles continueront à être effectuées deux fois par semaine comme précédemment. Le seul changement porte sur le ramassage du lundi qui est décalé au mardi, celui du vendredi est inchangé. La fréquence des levées comme le nombre de bacs seront de même affinés durant la période de suivi. La problématique de la salle de l’abattoir fera l’objet d’un traitement adapté à son utilisation en liaison avec la mairie.

    A la lecture de l’article incriminant la CCPA et des commentaires qui ont suivi, il me parait indispensable de rétablir quelques vérités. OUI la communauté de commune a bien acheté un nouveau camion-benne, d’une capacité d’emport et d’un gabarit plus importants. NON, ce n’est pas l’achat de ce nouveau matériel qui a conditionné le redéploiement des PAV sur le Chalabrais. Ceci, pour deux raisons simples à comprendre : d’abord parce que ce camion ne sera livré qu’en fin d’année, voire début 2024 ; ensuite parce qu’il n’est pas destiné à venir collecter les OMR sur le CHALABRAIS. Cette information erronée, glanée je ne sais où, aurait dû faire à minima l’objet d’une vérification auprès du service OM de l’intercommunalité. Sollicité, j’aurais également volontiers renseigné son auteur.

    Même si ce n'est pas le sujet, permettez-moi un aparté sur le débat qui oppose la Taxe « Enlèvement des Ordures Ménagères » (TEOM) et la Redevance « Enlèvement des Ordures Ménagères (REOM) évoqué dans un commentaire. Ce débat TEOM vs REOM est, pour l’heure, dépassé. Le conseil communautaire a voté à deux reprises en faveur de la REOM, notamment pour l'équité de ce mode de financement qui apparaît plus juste puisque fixé par rapport au nombre de personnes vivant dans le foyer et non par rapport à la superficie et la valeur locative du logement. Devions-nous nous affranchir de l’expression démocratique ? L’argument de justice a prévalu sur l’argument d’un meilleur recouvrement de la TEOM.

    S’agissant des tarifs pratiqués, j’invite les personnes qui considèrent que notre redevance est trop élevée à se renseigner sur les sommes payées sur les territoires voisins. À titre d’exemple, un proche, vivant seul dans une maison sise dans un petit village ariégeois paie aujourd’hui 281.00 € (TEOM), elle paierait une REOM de 189.00 € à la CCPA. Si l’on se réfère au commentaire de notre ami de COUIZA, sur la CC du Limouxin, un couple sans enfants paie 400.00 par an. Pour information la CC du pays de Mirepoix vient de passer à la REOM et met en place une REOM incitative.

    Enfin, pour ceux qui s’emploie systématiquement à critiquer notre intercommunalité, je voudrais apporter quelques précisions de nature à remettre les choses objectivement en perspective.

    La CCPA, ce n’est pas uniquement la valorisation des déchets et la collecte des ordures ménagères, c’est aussi sur le Chalabrais :

    - Le Centre Intercommunal d’Action Sociale (CIAS), dont l’accompagnement au quotidien par une équipe de 25 agents, permet le maintien à domicile d’environ 140 bénéficiaires sur le seul secteur du Chalabrais ; le CIAS assure également le portage des repas à domicile. Je profite de la tribune pour saluer le travail remarquable accompli par Sylvie Palos et son équipe.

    - Les crèches de Chalabre et Ste Colombe qui sont financées à hauteur de 130 000 € en 2022 et probablement beaucoup plus en 2023 ; elles sont aussi accompagnées par le service « enfance et jeunesse » ;

    - La cantine intercommunale qui sert 150 repas journaliers en moyenne (collège, primaire, périscolaire et centre de loisirs);

    - Le centre de loisirs très prisé durant les périodes de vacances.

    Au total ce sont une quarantaine d’agents intercommunaux qui sont au service de notre population. Il est d’ailleurs faux de dire que les employés partant à la retraite ne sont pas remplacés. Depuis 3 ans pas moins de 6 agents issus du Chalabrais ont été embauchés par l’intercommunalité.

    La CCPA, c’est également un investissement de 3,2 M€ pour le Très Haut Débit (THD) pour permettre l’installation de la fibre sur la totalité des communes du territoire ;

    La CCPA a mis en place une aide économique destinée aux entreprises, celles du Chalabrais n’ont pas été oubliées, bien au contraire ; la municipalité non plus, d’ailleurs, qui va bénéficier d’une aide financière pour accompagner l’installation du nouveau médecin ;

    La CCPA, c’est encore le soutien aux associations, domaine dans lequel je me suis également employé à ce que celles du Chalabrais ne soient pas en reste.

    Enfin, il est temps de rétablir les choses s’agissant de la situation financière de la CCPA et de faire cesser la circulation d’informations autant erronées que malveillantes. La communauté de commune n’est absolument pas sous tutelle. Pour votre parfaite information, sa santé financière s’est sensiblement améliorée depuis trois ans. Elle a cumulé un excédent budgétaire d’un peu plus de 2 M€ au cours des deux derniers exercices et porte des projets d’investissement ce qui n’était pas le cas lors de la mandature précédente. Je remercie ici notre Directeur Général des Services qui a contribué largement à ces résultats encourageants.

    Bien évidemment beaucoup reste à faire ou à améliorer et l’intercommunalité doit poursuivre dans cette voie. Par ma modeste contribution et mon implication au quotidien je m’y emploie. Même si parfois les choses sont compliquées, vous pourrez toujours compter sur ma détermination et ma volonté.

    PS : Je rappelle que j’assure une permanence dans les locaux de l’Unité territoriale de la CCPA (1, cours d’Aguesseau) où je suis présent un jeudi sur deux, les semaines impaires, de 9 h à 12 h. En dehors de ces créneaux, je me rendrai disponible, autant que possible, pour répondre à vos sollicitations. Avec mes cordiales salutations. Jacques Mamet ».

  • Des ordures ménagères et de leur ramassage

    communauté de communes des pyrénées audoisesDepuis le lundi 9 octobre dernier, date de la modification des tournées de collecte effectuées par les services de la Communauté de Communes des Pyrénées Audoises, plusieurs points sur la commune de Chalabre ne figurent plus sur le circuit traditionnel de ramassage. Marie-Annick Serrus-Crampagne, citoyenne concernée par ces modifications, souhaite faire part de son sentiment.

    « Un certain nombre de Chalabrois ont appris avec stupéfaction que, du fait de « l’amélioration » décidée par la Communauté de Communes pour le ramassage des ordures ménagères, celles-ci… ne seraient plus ramassées désormais, (on a bien lu !), dans plusieurs rues de Chalabre (dont la place de l'abattoir où se trouve une salle communale qui reçoit parfois plusieurs centaines de personnes, ici ce n'est pas une famille qui est impactée mais la collectivité entière). De plus je crois savoir que Chalabre ne soit pas le seul village de la Communauté de Communes frappé par cette décision.

    Quant au motif ???... Il n'a pas été jugé utile de nous le communiquer. Peut-être le nouveau camion de la Communauté de Communes aurait des dimensions incompatibles avec la largeur de certaines rues. Rues pour lesquelles les habitants sont simplement avertis que leurs ordures ne seront plus ramassées.

    Quelle solution leur propose-t-on ? Aucune ! A eux de la trouver.

    Je suis pour ma part tombée de ma chaise ! Que la Communauté de Communes n'ait pas effectué une étude de terrain avant d’utiliser un nouveau matériel est stupéfiant. A moins que la Communauté de Communes agisse en privilégiant uniquement sa propre facilité de fonctionnement, et néglige à la fois la réalité de terrain ainsi que la notion de service public.

    Nous sommes bien d’accord que le ramassage et le traitement des ordures ménagères doit s’adapter aux exigences écologiques et économiques. En contre partie cela implique de la part de la Communauté de Communes une information réelle auprès des usagers, (rien n’est annoncé sur la suppression à court terme du ramassage individuel ni sur le nouveau fonctionnement mis en place, qui, il faut l’espérer a été étayé en amont à travers une étude préalable et réfléchie, prenant en compte les exigences de terrain des différents villages...).

    Comment accepter une telle organisation, et une telle non-communication ?n Comment accepter une décision aussi inique qui contrevient à la Loi et au bon sens ?

    Infraction à la Loi parce qu’en discriminant délibérément un certain nombre d’habitants, la Communauté des Communes crée une rupture délibérée dans la continuité du service public. Ce qu’elle ne peut faire sans encourir les foudres de son autorité de tutelle voire la censure du Tribunal administratif.

    Mais infraction à la Loi aussi parce qu’en ne ramassant plus les ordures ménagères de certains quartiers (dont elle vient quand même d’envoyer l’Avis de Payement aux personnes concernées), elle met en péril la salubrité et donc la santé des personnes concernées, ce qui devient une infraction pénale.

    Il est urgent que la Communauté de Communes repense la notion de ce qu’est un service public et revienne très rapidement sur sa décision qui ne remplit pas sa fonction d’un service payant dû à tous les usagers. Une telle décision adoptée dans le cadre de « l’amélioration » annoncée du dit service, passe plus pour de l’incompétence que pour une amélioration ».

  • Politique de proximité : les élus en visite

    communauté de communes des pyrénées audoisesComme chaque année, les conseillers départementaux vont à la rencontre des habitants de leur territoire lors de rencontres citoyennes.

    communauté de communes des pyrénées audoisesC’est alors l’occasion d’échanger sur les réalisations votées dans l’année et sur les projets de l’assemblée départementale.

    Une réunion est programmée mercredi 4 octobre, à 18 heures, place Charles-Amouroux à Chalabre, Joëlle Chalavoux et Anthony Chanaud viendront à la rencontre des habitants et des élus des communes du Chalabrais.