Responsables et élus sur un passage à gué entre Caudeval et Moulin-Neuf.
Elle prend sa source entre le Pech de Gendarme et le col del Tuquet (Saint-Benoît), la rivière qui a donné son nom au val de l’Ambronne, vient de faire l’objet de travaux initiés par le SBGH (Syndicat du bassin du Grand Hers). Réalisés dans le cadre du plan de gestion des cours d’eau 2016-2020, ces travaux, déclarés d’intérêt général, ont permis le désencombrement du lit (retrait des chablis et des encombres), un abattage préventif et des coupes de la végétation poussant dans le lit mineur de son cours. Par l’intermédiaire de la société SATF (Pamiers), la végétation poussant dans les courbes internes des méandres a été coupée, afin notamment de limiter l’érosion des berges opposées.
La réception des travaux s’est tenue jeudi 15 février, en présence de Jean Cazanave, président du SBGH, Christophe Drelon technicien rivière, Evelyne Garros présidente de la commission Hers-Ambronne, Michel Boudlet pour la mairie de Caudeval et Bernard Carbonneau pour la mairie de Moulin-Neuf. Comme le précisait Christophe Drelon, « L’Ambronne a un fonctionnement de type méditerranéen, il connaît un assec important une grande partie de l’année. De ce fait, la végétation se développe dans le chenal d’écoulement. Les travaux ont été réalisés sur 9 km de l’Ambronne en son aval (rivière qui en compte 18 au total), depuis le pont de Peyrefitte-sur-l’Hers jusqu’à sa confluence avec l’Hers, à Moulin-Neuf ».
L’opération (22.300 € HT) a été financée par l’Agence de l’eau Adour Garonne (60 %), le conseil départemental de l’Aude (18 %), le conseil départemental de l’Ariège (1,5 %, les travaux se situant principalement dans l’Aude) et le SBGH (20,5 %).
Au final, un nouveau chantier mené à terme par le Syndicat du bassin du Grand Hers, en charge de l’entretien de 900 kilomètres de ruisseaux et rivières, répartis sur une superficie de 1 380 km² (de Cintegabelle à Comus et de Dun à Fanjeaux).
Une première séance pour le nouveau conseil municipal.
Douze voix pour et trois contre En sa qualité de doyen de l'assemblée, Gérard Canal se voyait confier la présidence de ce tout premier conseil municipal (photo ci-contre). Il prenait note de la candidature de Jean-Jacques Aulombard, avant un vote à bulletin secret. En obtenant douze voix pour, contre trois votes blancs, ce dernier se voyait installé dans ses nouvelles fonctions de premier magistrat.
Après avoir reçu les clefs de la ville, le nouveau maire saluait chaleureusement son prédécesseur, et proposait l'élection des adjoints. Une première initiative pour des suffrages identiques aux précédents, qui vont désigner Annie Gazza, Bruno Carbonnel et Joliette Van der Luur-Coste, élus avec douze voix contre trois à Evelyne Garros, Philippe Razeyre et Geneviève Carbou. Avant la constitution des diverses commissions, reportée à une prochaine séance, étaient attribuées les délégations, à Reine Beauvois pour le collège Antoine-Pons, à Joliette Van der Luur-Coste et Bruno Carbonnel pour l'Ehpad.
Avant de passer le relais à un "quinze" entièrement remanié, Christian Guilhamat revenait une dernière fois sur les projets majeurs en cours, tels que la future maison de santé, la révision du PLU, la réhabilitation de la station d'épuration, la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. Une cérémonie très sobre à laquelle s'étaient joints quelques administrés, et qui a donné le coup d'envoi d'une nouvelle mandature, conclue autour d'un vin d'honneur.

