Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

malou saddier

  • C'était hier : Un magnifique concert d'orgue

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 28 août 2000. Il avait été rédigé par Malou Saddier, présidente de l'ASPAK et des Amis de l'orgue.

    orgue saint-pierre chalabre,malou saddier

    Le jour où les amis de l'orgue avaient souhaité créer leur association

    De gauche à droite, Yves et Odile Bachère, Raymonde Castres, Béatrice Boussioux, Simone Canat, Marie-Louise Saddier, Arlette Portejoie, Abbé Robert Berland, Camille Amat, Maurice Rouzaud

    Photo archives, Avril 2000

    « Dernièrement, un grand nombre de Chalabrois s'acheminait vers l'église Saint-Pierre et Saint-Paul pour écouter un concert d'orgue. L'orgue de Chalabre fait partie du patrimoine et l'appel à sa sauvegarde a reçu une large audience. Deux jeunes virtuoses élèves au conservatoire de Cagnes-sur-Mer, Delphine et Yoann, offraient leur talent en hommage au souvenir de M. Christian Canat, qui les avait souvent aidés et encouragés. Ce concert flûte et orgue proposait des oeuvres de Bach, Boëllmann, Glück, Telemann, que la virtuosité des deux interprètes a su rendre sensible à tous. Les deux « Ave Maria » de Schubert et de Gounod ont été écoutés dans un recueillement voisin de prière.

    La flûte ! C'était elle, longue jeune fille de 18 ans dont le souffle se transmettait à l'instrument dans un mouvement d'une si grande pureté que chacun ressentait ce rayonnement en lui-même. Lui, à l'orgue, petit prince d'un royaume fracassant de sonorités dont il était le maître avec la sublime assurance des grands, quand ils sont petits, subjugue l'assistance à 15 ans et demi.

    La « standing ovation », les bravos, le rythme dédoublé des applaudissements ont sollicité un bis : ce fut la Sicilienne de la Sonate pour flûte n° 2 de Bach où la flûte et l'orgue nous dirent un dernier adieu. Ce concert était présenté par M. l'abbé Raymond Cazaban, dont les connaissances musicales permettaient une plus grande approche des oeuvres. C'est fini ! Et l'on reste sous le charme ! Ces deux jeunes artistes reviendront, ils l'ont promis ».

    Dans l'avenir et comme l'espère de tout coeur Mme Marie-Louise Saddier, présidente de l'ASPAK et des Amis de l'orgue, le rôle de chaque Chalabrois sera de participer dans la mesure du possible à la deuxième partie de la rénovation de l'instrument. Comme il y a trois ans, chacun avait oeuvré à la première remise en état. « D'autres concerts vous attendent, l'orgue fait partie de chacun d'entre nous ».

    orgue saint-pierre chalabre,malou saddier

    Antoine Canat († 1953) au clavier de l'orgue de l'église Saint-Pierre

    Archives, Photo Maurice Mazon

  • C'était hier : Pierre Bouyer en concert à Saint-Pierre

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 26 juin 2005. Il avait été écrit par Malou Saddier, présidente de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Artistique en Kercorb (ASPAK). Plus près de nous, le dimanche 30 juillet 2017 et dans le cadre de Musique en Kercorb, Pierre Bouyer avait donné un concert à la chapelle du Calvaire, accompagné par Nicole Tamestit au violon.

    pierre bouyer,malou saddier

    Les mélomanes se voient proposer une soirée musicale avec Pierre Bouyer

    Photo archives, Juin 2005

    La Compagnie du Pianoforte va offrir le samedi 9 juillet à Chalabre un récital original, toujours dans l'optique de la défense du patrimoine, pour continuer la restauration de l'orgue de Saint-Pierre. L'ASPAK, association qui défend le patrimoine, et les « Amis de l'orgue », ont déjà fait remettre en état la première partie du plan de rénovation, ce qui a permis de programmer des concerts de grande qualité. Comment oublier le récital de Yohann Peronneau qui avec sa soeur Delphine a fait entrer l'auditoire dans la musique du bord des larmes ? Qui pourrait oublier la soirée avec le prince Jean-Christian Michel ? Cet orgue offert à Chalabre par Antoine Canat a été réalisé avec des matériaux d'après-guerre, d'où une certaine fragilité. Il est donc naturel que les Chalabrois conscients de sa valeur fassent tous les efforts nécessaires pour le sauver à tout prix, ainsi le concert de la Compagnie du Pianoforte programmé le 9 juillet.

    Qu'est-ce que le pianoforte ? C'est un terme général qui a remplacé celui de clavecin. Depuis des années, Pierre Bouyer travaille sur ces instruments et a redécouvert un répertoire oublié en marge des grands créateurs. Le récital qu'il propose le 9 juillet s'inscrit dans une amitié qui a débuté il y a vingt ans à Chalabre, où un même soir de juillet dans cette même église Saint-Pierre, il avait interprété les « Variations Goldberg » sur clavecin, aux chandelles. Pierre Bouyer a souhaité revenir et peut-être certains vont-ils le retrouver ! Le programme de cette soirée sera communiqué très prochainement.

  • C'était hier : Un fait d'automne

    L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 22 novembre 1994.

    aspak,malou saddier

    Vincent et Pascale, le duo de la soirée

    Photo archives, Novembre 1994

    Mme « Malou » Saddier, présidente de l'ASPAQ (association pour la sauvegarde du patrimoine artistique en Quercorb) nous prie d'insérer :

    « Ça y est ! Le piano nouveau est arrivé, comme le Beaujolais ! Ou, pour parler plus clairement, l'année qui vient va pouvoir subvenir à la location de cet instrument, ce qui est indispensable au maintien de l'éducation musicale dans le District du Chalabrais. Il faut avouer que le moral baissait, au fur et à mesure que le temps passait : les demandes de subventions n'aboutissaient toujours pas. Et pourtant, les vingt élèves du canton inscrits au cours de Pascale Bonnel ne pouvaient plus continuer à travailler sur le valétudinaire instrument de l'ASPAQ.

    Alors, une sorte de miracle se produisit grâce à l'idée géniale de deux mamans : « Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi », telle fut leur devise. Et un soir, elles organisèrent un repas, en musique, dans un cadre emmitouflé de chaleur humaine, où personne ne se demandait si son voisin « croyait au ciel ou s'il n'y croyait pas », où seul l'amour de la musique menait le monde, où d'autres intérêts n'étaient même pas effleurés. Et pourtant ! Tout a failli chavirer lorsque furent introduites des notions qui n'avaient plus rien de culturel.

    Comme Joseph et Marie le soir de Noël, il n'y avait plus de place ce soir là à la halle de Rivel et les deux mamans de frapper aux portes des cours. Presque en vain ! Alors une « Colombe Sainte » les entendit et ouvrit son aile. La soirée fut un triomphe. La daube succulente de Maître Antonio accompagnait agréablement les chansons de Brassens, Brel et Ferrat que Vincent et Pascale proposaient avec gentillesse et compétence.

    En bref et pour redescendre sur terre, la recette brute réalisée ce soir là, permet de respirer pour les 6 mois à venir. Et si d'aventure un mois prochain, vous est proposée une rencontre ou musique et « delicatessen » vous procureront un dépaysement souvent bénéfique, songez qu'en même temps, vous aiderez l'école de musique. Merci à ceux qui comprennent cette urgence. Et merci encore à Pascale, Vincent, à Robert le maître d'oeuvre, à Martine et Danielle, à tous qui ont ouvert leur coeur et leur porte ».