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malou saddier

  • C'était hier : Pierre Bouyer en concert à Saint-Pierre

    L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 26 juin 2005. Il avait été écrit par Malou Saddier, présidente de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine Artistique en Kercorb (ASPAK). Plus près de nous, le dimanche 30 juillet 2017 et dans le cadre de Musique en Kercorb, Pierre Bouyer avait donné un concert à la chapelle du Calvaire, accompagné par Nicole Tamestit au violon.

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    Les mélomanes se voient proposer une soirée musicale avec Pierre Bouyer

    Photo archives, Juin 2005

    La Compagnie du Pianoforte va offrir le samedi 9 juillet à Chalabre un récital original, toujours dans l'optique de la défense du patrimoine, pour continuer la restauration de l'orgue de Saint-Pierre. L'ASPAK, association qui défend le patrimoine, et les « Amis de l'orgue », ont déjà fait remettre en état la première partie du plan de rénovation, ce qui a permis de programmer des concerts de grande qualité. Comment oublier le récital de Yohann Peronneau qui avec sa soeur Delphine a fait entrer l'auditoire dans la musique du bord des larmes ? Qui pourrait oublier la soirée avec le prince Jean-Christian Michel ? Cet orgue offert à Chalabre par Antoine Canat a été réalisé avec des matériaux d'après-guerre, d'où une certaine fragilité. Il est donc naturel que les Chalabrois conscients de sa valeur fassent tous les efforts nécessaires pour le sauver à tout prix, ainsi le concert de la Compagnie du Pianoforte programmé le 9 juillet.

    Qu'est-ce que le pianoforte ? C'est un terme général qui a remplacé celui de clavecin. Depuis des années, Pierre Bouyer travaille sur ces instruments et a redécouvert un répertoire oublié en marge des grands créateurs. Le récital qu'il propose le 9 juillet s'inscrit dans une amitié qui a débuté il y a vingt ans à Chalabre, où un même soir de juillet dans cette même église Saint-Pierre, il avait interprété les « Variations Goldberg » sur clavecin, aux chandelles. Pierre Bouyer a souhaité revenir et peut-être certains vont-ils le retrouver ! Le programme de cette soirée sera communiqué très prochainement.

  • C'était hier : Un fait d'automne

    L'article en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 22 novembre 1994.

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    Vincent et Pascale, le duo de la soirée

    Photo archives, Novembre 1994

    Mme « Malou » Saddier, présidente de l'ASPAQ (association pour la sauvegarde du patrimoine artistique en Quercorb) nous prie d'insérer :

    « Ça y est ! Le piano nouveau est arrivé, comme le Beaujolais ! Ou, pour parler plus clairement, l'année qui vient va pouvoir subvenir à la location de cet instrument, ce qui est indispensable au maintien de l'éducation musicale dans le District du Chalabrais. Il faut avouer que le moral baissait, au fur et à mesure que le temps passait : les demandes de subventions n'aboutissaient toujours pas. Et pourtant, les vingt élèves du canton inscrits au cours de Pascale Bonnel ne pouvaient plus continuer à travailler sur le valétudinaire instrument de l'ASPAQ.

    Alors, une sorte de miracle se produisit grâce à l'idée géniale de deux mamans : « Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi », telle fut leur devise. Et un soir, elles organisèrent un repas, en musique, dans un cadre emmitouflé de chaleur humaine, où personne ne se demandait si son voisin « croyait au ciel ou s'il n'y croyait pas », où seul l'amour de la musique menait le monde, où d'autres intérêts n'étaient même pas effleurés. Et pourtant ! Tout a failli chavirer lorsque furent introduites des notions qui n'avaient plus rien de culturel.

    Comme Joseph et Marie le soir de Noël, il n'y avait plus de place ce soir là à la halle de Rivel et les deux mamans de frapper aux portes des cours. Presque en vain ! Alors une « Colombe Sainte » les entendit et ouvrit son aile. La soirée fut un triomphe. La daube succulente de Maître Antonio accompagnait agréablement les chansons de Brassens, Brel et Ferrat que Vincent et Pascale proposaient avec gentillesse et compétence.

    En bref et pour redescendre sur terre, la recette brute réalisée ce soir là, permet de respirer pour les 6 mois à venir. Et si d'aventure un mois prochain, vous est proposée une rencontre ou musique et « delicatessen » vous procureront un dépaysement souvent bénéfique, songez qu'en même temps, vous aiderez l'école de musique. Merci à ceux qui comprennent cette urgence. Et merci encore à Pascale, Vincent, à Robert le maître d'oeuvre, à Martine et Danielle, à tous qui ont ouvert leur coeur et leur porte ».