L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 1er septembre 2008.

Les communiants sont revenus en pèlerinage au pied du château de Montaillou
Photo archives, Août 2008
Cela n’est pas encore un rituel mais c’est déjà une habitude appelée à s’inscrire dans le temps, grâce à l’initiative de Chalabrois nostalgiques des années soixante et des heures de patronage partagées avec l’abbé Fourtanier et ses successeurs. Libérés ou presque de leurs obligations professionnelles, de sereins quinquagénaires ont ainsi décidé de partir à la recherche du temps passé. Quand les jeudis après-midi étaient consacrés à la compréhension plus profonde des mystères du christianisme, engagement assidu et parachevé par la célébration de la communion solennelle sous la nef de l’église St Pierre.
Mais avant de revêtir l’aube, les plus anciens s’en souviennent, il fallait que chacun sacrifie au rituel de la retraite, modalité primordiale dans la vie du communiant. Ce dernier se voyait séparé de sa famille et rejoignait les hauteurs de Montaillou, où il allait trois journées durant se consacrer pleinement à des activités essentiellement pénitentielles.

A la faveur d’un mois d’août propice aux retrouvailles, nos Chalabrois ont refait le chemin à l’envers, pour retrouver un peu de leur jeunesse. La maison où ils furent jadis hébergés étant aujourd’hui fermée, c’est à la table gastronomique du Repaire qu’ils ont échangé de nombreux souvenirs. Accueillis ensuite par Anne-Marie David, nos communiants ont poursuivi leur pèlerinage par une visite guidée de la station de Radio Montaillou, avant une rencontre avec Jean Clergue, fondateur de la station et directeur régional de TDF. Quelques paraboles plus tard, rien de ce qui concerne la plus haute station des Pyrénées ne leur était étranger. Il était l’heure de prendre congé de Montaillou, de son château, jusqu’à l’année prochaine, avec pourquoi pas le sac de couchage et la tente.


L’habitude commence à s’inscrire dans le temps, pour des Chalabrois nostalgiques des années soixante, et des heures de patronage partagées avec l’abbé Raymond Fourtanier et ses successeurs. Libérés ou presque de leurs obligations professionnelles, de sereins sexagénaires décidaient en 2007 de partir à la recherche du temps passé. Quand les jeudis après-midi étaient consacrés à la compréhension plus profonde des mystères du christianisme, engagement assidu et parachevé par la célébration de la communion solennelle sous la nef de l’église Saint Pierre.
Mais avant de revêtir l’aube, les plus anciens s’en souviennent, il fallait que chacun sacrifie au rituel de la "retraite", modalité primordiale dans la vie du communiant. Ce dernier se voyait séparé de sa famille et rejoignait les hauteurs de Montaillou, où il allait trois journées durant, se consacrer pleinement à des activités essentiellement pénitentielles (et à temps perdu, au ramassage des artichauts sauvages). Comme depuis quatre ans maintenant, nos Chalabrois munis d'une dérogation afin de pouvoir emmener leurs douces moitiés, ont refait le chemin à l’envers, pour retrouver un peu de leur jeunesse. La maison où ils furent jadis hébergés étant aujourd’hui fermée, c’est à la table gastronomique du restaurant Bayle à Belcaire qu’ils se sont repliés, afin de faire acte de contrition.
Les communiants sont revenus en pèlerinage au pied du château de Montaillou.