Une cérémonie était organisée samedi dernier, en mémoire des victimes du gouvernement de Vichy, internées au camp.
Georges Sentis a adressé un message au nom de l’Arac des Pyrénées-Orientales.
Samedi 23 avril, l’association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep) et l’Arac, association républicaine des anciens combattants, honoraient la mémoire des victimes du système vichyssois, internées dans l’enceinte du camp de Rivel. A leurs côtés, de nombreuses délégations du Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, les représentants des maquis de la Montagne-Noire, les Guerrilleros républicains espagnols, ANACR, Ufac, FNDIRP, FMD, Fnaca, et élus locaux.
Au pied de la stèle érigée en 1996 par Michel Salinas et Gaston Delpech, il revenait à Serge Pagès, président de l’Arac, d’ouvrir une cérémonie empreinte de simplicité, émouvant retour vers le passé ponctué par les interventions de Marie-Ange Larruy au nom d’Andrée Zdrojower souffrante (Ardiep), Georges Sentis, historien (Arac Pyrénées-Orientales), Annie Bohic-Cortès (conseil départemental) et Daniel Graechen (Ufac).
Ainsi était évoqué le destin de ceux que Pierre Laval chef du gouvernement de Philippe Pétain et ministre de l’intérieur, considérait comme des « indésirables ». Républicains espagnols, réfugiés allemands, militants communistes, syndicalistes, patriotes, résistants et juifs auront transité par le camp de Rivel (1940-1944), avant une déportation vers les camps de la mort.
Après le dépôt de gerbes, l’assemblée se transportait jusqu’au monument aux Morts de Rivel, où Jean-Pierre Salvat, maire, évoquait un passé rivélois marqué par la proximité du camp dit de « la scierie de la Prade ». Intervention à l’issue de laquelle il a rendu un hommage particulier à MM. Louis Vives et Bernard Egger, tout dernièrement disparus.