Sous ce titre, et depuis les premiers jours d’une contagieuse offensive planétaire, le poème (anonyme) mis en ligne ci-dessous, a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux.
Samedi 21 mars 2020, les oiseaux chantent, c’est le printemps,
Mais tout est calme, pas de cris, personne dans les rues,
Pourtant c’est bien loin la Chine et la ville de Wuhan,
Mais le voici chez nous, ennemi invisible le coronavirus.
Déjà courant janvier à des milliers de kilomètres,
Les médias nous parlaient de malades, de morts, d’épidémie,
Mais à l’autre bout de la terre, on ne pensait pas au séquestre malheureusement il est là et en grande pandémie.
D’un simple postillon nous voila malade, infecté,
Après appel du 15, direction l’hôpital pour y être soigné,
On a peur, l’anxiété envahit toute notre société
Et nous savons par la télé que le combat est loin d’être gagné.
Les hôpitaux du grand est regorgent de malades
Et la vague s’étend inarrêtable vers l’île de France,
Chercheurs, scientifiques, soignants partent alors en croisade
Pour sauver tous ces gens en pleine souffrance.
C’est bien la guerre comme on nous crie dans les oreilles,
Mais il manque des armes, des masques et du gel hydro alcoolique pour ces soignants, infirmières, caissières qui font merveille
Et ces bonnes gens sont bien loin d’un printemps paradisiaque.
Le Président Macron prend alors la parole,
Il faut fermer les boutiques, les cafés, ces lieux de rassemblement,
Et avec le conseil scientifique il espère en garder le contrôle
Mais quelques jours plus tard il impose le confinement.
Il faut donc rester chez soi, pas d’échappatoire,
Appliquer ce nouveau principe « la distanciation sociale »
Et remplir l’attestation de déplacement dérogatoire
Pour aller faire ses courses au centre commercial.
Mais le Français est bon latin, guère discipliné,
Les rayons sont pris d’assaut, les caddies débordent,
Pour un rouleau de papier hygiénique les clients sont déchaînés craignant la pénurie, restons solidaires, pourquoi cette discorde ?
L’Italie, l’Espagne, aucun pays d’Europe n’est épargné,
Nos voisins italiens en payent un lourd tribut
Avec des milliers de morts mais personne pour les accompagner
A leur dernier ne voyage, oh, ignoble virus.
Sans doute croyaient ‘ils que l’océan serait une barrière
Ces fiers messieurs Boris Johnson et le grand Donald américain,
Mais en Angleterre et en Californie le voici aussi dans les chaumières, ils changent alors de stratégie ces personnages bien mesquins.
Sur que en cette période de crise on se passerait de polémique,
Du on aurait du, il aurait fallu, moi j’aurais fait,
Mais pour les élections ils étaient bien d’accord les politiques
Pour rassembler dans les bureaux de vote tant de gens stupéfaits.
Alors peuple de France, c’est la guerre, sauvons donc la patrie comme l’ont fait nos aînés au cours des grandes guerres,
Restez donc bien chez vous, seul véritable abri,
Pour que dans quelques semaines finisse cette galère.
Alors places et rues seront pleines de monde,
Les gens seront heureux chantant cette libération,
Mais il ne faudra pas oublier ceux qui sont dans leur tombe,
Et de ce grand malheur en tirer les leçons.
Commentaires
bravo pour votre poème à méditer
Très beau poème. Félicitations
Tout d'abord merci à tous nos commerçants qui nous entourent dans notre village, aux services hospitaliers. Mais je tiens à remercier particulièrement à l'équipe 8 A 8 et VIVAL, qui s'est réunie pour notre bien-être. Service et livraison et toujours le sourire. Un Grand Coup de Chapeau