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  • Adieu Johnny

    bernard cnocquartEn ce jour anniversaire de la disparition de Jean-Philippe Léo Smet, survenue le 5 décembre 2017, l'ami Bernard évoque le souvenir de l'idole des jeunes. 

    Adieu Johnny 

    De ta vie, tu n’as laissé personne indifférent,                              

    chacun ou chacune a un jour fredonné une chanson,                  

    même moi, qui n’était pourtant pas un fan,                                          

    en t’écoutant parfois me montaient des frissons.

     

    Jusqu’aux derniers instants, tu as retenu la nuit,                              

    mais ce mal implacable a eu raison de notre idole,                                            

    en ce matin de décembre, tu es parti sans bruit,                             

    nous laissant tous désemparés, tristes, sans parole.

     

    Car depuis 60 ans, tout en haut de l’affiche,                                           

    toi Johnny, le jeune Belge, le chanteur abandonné,                              

    tu avais toujours su rebondir, sans jamais une triche,                     

    pour ce public fidèle à qui tu as tant donné.

     

    Sur les plus grands stades de France, tu as allumé le feu,                            

    avec toujours l’envie de vivre pour le meilleur,                                        

    mais elle n’avait rien ta gueule si ce n’est celle d’un Dieu                        

    pour éclairer noir c’est noir, de moments de bonheur.

     

    Les voilà orphelines, Laura, Sarah, Marie et Gabrielle,                            

    pourtant dans tes chansons, elles étaient bien belles,                                  

    de confidence en confidence, tu leur promettais le ciel,                        

    mais toi le fou du requiem, tu n’étais pas si rebelle.

     

    Avec l’âge,  tu étais devenu bien plus sage,                                      

    auprès des tiens et des copains, tu pensais être immortel,                            

    et pour la tournée des vieilles canailles, tu avais toujours la rage,              

    mais pour Jade et Joy, cela ne sera pas le plus beau Noël.

     

    Non Johnny, ne dis pas que tu as oublié de vivre                                  

    ce mercredi 6 décembre, toi le chanteur, le musicien,                            

    pour rester encore le meilleur face à ce faiseur de livres,          

    qu’était ce grand Monsieur, Jean d’Ormesson, l’académicien.

     

    Mais que de monde Johnny pour ton dernier concert                              

    les Champs-Elysées n’étaient que champs de fleurs et de pleurs      

    et sur leur Harley Davidson t’accompagnaient tes amis les bikers                        

    vers tes fidèles musiciens, livides,  jouant dans la douleur.

     

    Dans l’église de la Madeleine, bien trop petite,                                      

    les blousons en jeans côtoyaient les costumes cravatés,                  

    c’est ce que tu as voulu, les sans-grade et l’élite,                              

    tous unis devant ce cercueil blanc comme unique clarté.

     

    Mais combien étaient-ils devant leur poste de télévision,                            

    pour ces derniers instants avec leur idole, les larmes plein les yeux,

    de l’Alsace au Pays Basque, certainement des millions                                    

    disant une dernière prière avant que tu rejoignes les cieux.

     

    Et ce dimanche matin, sur un grand oiseau blanc,                                                

    tu t’en es allé vers cette île lointaine, Saint-Barthélémy,                      

    c’était ton souhait, le calme, la mer et les goélands,                              

    repose y en paix, merci et adieu Johnny.

    Bernard, le 10 décembre 2017

  • C’était hier : Les collégiens roulent pour les Spacer's

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 5 décembre 2000.

    spacer's toulouse,collège antoine-pons

    Si vous voulez tout savoir sur les Spacer's, il suffit de demander aux élèves du collège Antoine-Pons. Ils sont incollables sur le sujet, depuis qu'ils ont pris fait et cause pour les handballeurs toulousains. Nos potaches effectuaient dernièrement un nouveau déplacement sur les bords de la Garonne où les handballeurs de la ville rose accueillaient les parisiens de Créteil, pour le compte du championnat de France 1ère division.

    Installés en bonne place dans les tribunes du Palais des sports, les protégés de Monique Rault, leur professeur d'éducation physique, ont donné de la voix une heure durant, impressionnés comme à chaque fois par la vitesse et le tonus des handballeurs du duo d'entraîneurs Raynal-Onesta. Le suspense restera entier jusqu'au coup de sirène final, 20 pour Créteil, mais 22 pour Toulouse qui s'adjuge ainsi la quatrième place au général.

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    Le gardien toulousain Birades détourne un penalty

    Ploquin ou Birades dans les buts, Prisacaru en défense, Lartigue en contre attaque et Stéphane Plantin à l'aile (photo ci-dessous) auront été les artisans victorieux d'un match spectaculaire. Assurément, les collégiens en redemandent, pour preuve l'invasion du parquet dès la fin de la rencontre par des supporters chalabrois en quête d'autographes. Une séance à laquelle les champions vont se prêter avec beaucoup de gentillesse, allant même jusqu'à poser avec les handballeurs de l'Association sportive du collège Antoine-Pons.

    spacer's toulouse,collège antoine-pons

    Cette soirée formidable en appelle d'autres mais pour l'heure, nos jeunes sportifs poursuivent l'apprentissage du handball tous les mercredis dans le cadre de l'AS, sous les conseils de leur professeur d'EPS et de Patrick Rault, ancien gardien de but du club normand de Gonfreville.

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