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C'était hier : Les étrons libres prolifèrent

L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 22 février 2013.

DSC00668.JPGLe pavé chalabrois n'est pas à la fête (Photo archives, Février 2013).

Le panneau est en place depuis quelques jours dans la rue des Bains-Douches, aussi artistique qu'explicite, et il semble indiquer que les déjections canines exaspèrent certains Chalabrois, qui le font savoir à leur manière. Il est vrai que pour le chaland qui emprunte les petites rues de la bastide, un des objectifs prioritaires consiste à enchaîner crochets intérieurs et extérieurs, afin de préserver la propreté de ses semelles. Par le passé, certaines rues, au nombre d'une ou deux, détenaient le triste privilège d'être assidûment visitées par la gent canine, il suffisait alors de leur préférer une autre artère, moins polluée. Aujourd'hui, ce qu'il faut bien qualifier de champ de mines, a tendance à s'élargir, à la faveur d'un incivisme galopant.

C'est ainsi que dans le bulletin municipal de février, Christian Guilhamat maire de Chalabre, invite une fois encore certains propriétaires de chiens, qui laissent divaguer leurs « protégés », à faire preuve de civisme, pour le bien de la communauté : « La vie serait plus agréable à Chalabre sans toutes ces incivilités que l’on peut constater tous les jours : déjections de chiens, destruction de biens publics, dépôts de gravats et objets divers sur les trottoirs, voitures mal garées… Refusons d’être des spectateurs résignés et devenons les acteurs de la civilité retrouvée, c’est l’affaire de tous ».

Est-il besoin de rappeler qu'il existe un code rural, lequel autorise le premier magistrat à prendre des sanctions à l'encontre des récidivistes, indifférents aux désagréments que leur comportement occasionne. Un panneau vaut parfois mieux qu'un long discours, problème, celui-ci a été peut-être placé un peu trop haut. Et le quidam au regard attiré, pourrait ne plus voir où il pose le pied, quand bien même ce serait le gauche. 

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