La chanson de Marie-Madeleine interprétée et accompagnée par le piano de Véronique Jans 

La chapelle du Cazal a présidé à une belle première en ce dimanche 23 juillet, en offrant l’hospitalité à plusieurs artistes désireux de participer à un hommage à Sainte Marie-Madeleine. Comme le souligne Inge Couckuyt, à l’origine de cette belle initiative, « Cette femme extraordinaire a insufflé l’imagination créatrice à travers ses écrits et c’est bien dans cette inspiration que les artistes ont apporté chacun leur pierre à l’édifice. Les œuvres d’arts et la musique ont habité les murs de la chapelle, et le temps était comme suspendu… ».

Pour la circonstance, Inge Couckuyt avait réuni cinq artistes, venus la rejoindre en ce dimanche particulier de juillet.

Henri Dubois, avec ses tableaux sculptés en bois blanc sur le thème de la Genèse, Laurence Bourgeois avec les tableaux en calligraphie et ses reflets de verre célébrant l’envol des oiseaux, Perry Schercker, violoniste avec ses musiques folkloriques entraînantes. Egalement présentes, Véronique Jans dit Vicky Joyce, venue de Belgique avec sa nouvelle composition, sa voix et son piano pour la chanson de Marie-Madeleine. Pour sa part, Marylène Concolato, naturopathe, a offert un magnifique témoignage sur son village natal en haute montagne, relatif aux fêtes de Marie-Madeleine célébrées chaque année avant les moissons. Il faut aussi ajouter deux tableaux de Mirela Vasile, qui ont apporté une atmosphère spirituelle à la cérémonie.

De plus, les textes recherchés par Inge de l’évangile de Marie-Madeleine, retraduits par le théologien Jean-Yves Leloup, ont été récités par les différents artistes. Le public à été conquis et les artistes ont terminé cette matinée, enthousiastes à l’idée de continuer à célébrer la fête de Marie-Madeleine lors d’une prochaine édition.

En marge de ces rencontres, deux participantes ont souhaité rendre compte de l'émotion éprouvée en la chapelle. Ainsi s’expriment Claudia Jaffus (Coco) et Kyra De Launois : « Nous trouvions que ce moment était chaleureux dans cette belle chapelle. Un magnifique hommage à Marie-Madeleine a été partagé avec tous ceux qui étaient présents. Les témoignages et la lecture de l’histoire de Marie-Madeleine ont été contés d’une façon humaine et assez élaborée. Nous avons pu mieux apprendre et connaître la vie de cette femme unique. Nous avons bien ressenti la vibration du féminin sacré et du « noūs » (esprit créateur), qui était subtil mais très perceptible, et donc l’émotion était omniprésente. Nous sommes très heureuses d’avoir participé à ce moment sacré. Les chants étaient magnifiques, et nous reviendrons l’année prochaine avec beaucoup de plaisir ».

L’article mis en ligne avait paru dans l’indépendant, édition du jeudi 30 juillet 1998.

Les pilotes sous les ordres du starter (Photos archives, juillet 1998).

Les IIe Masters de la Brouette réunissaient dimanche sur le circuit éprouvant du Cazal, les meilleurs pilotes régionaux de la spécialité. En l’absence remarquée de Jean-Luc Cathala et Lydie Taupin, Villefortois tenants du titre, l’édition 1998 a été marquée par un époustouflant cavalier seul du tandem composé de Frédéric Brembilla et Carl Sanchez. Les vainqueurs surprises formés dans la banlieue toulousaine et plus précisément à l’ABCB (Athlétic Brouette Club Blagnacais), ont mené de bout en bout une course qui a tenu en haleine quatre tours durant, le nombreux public disséminé sur les boulevards ombragés de la cité cazalienne.

A l’heure du départ pourtant, les représentants du Café des Sports, du Café de la Paix et du Totem (ci-dessus), calés en pole position partaient largement favoris, mais une mauvaise trajectoire et un accrochage à l’entrée de la chicane ruinaient leurs espoirs et ceux de leurs sponsors.  L’écrémage allait se poursuivre dans la terrible et répétitive montée du « Col de Jo », seuls deux équipages réussissaient à faire illusion derrière des Caouecs intouchables.

Sur le podium et à leurs côtés montaient Thierry Cnocquart et Jean-Marie Lafitte, Jean-François Avargues et Francis Gracia terminant à la 3e place. L’excellent comportement des tout jeunes Mathieu Pont et Jérémy Charrier est à souligner, la palme de la fantaisie revenant assurément à l’aérodynamisme de trois prototypes fortement inspirés des gondoles vénitiennes. Le prix de la combativité attribué sans conteste à Jacques et Yves Vigneron, dignes représentants des Côtes d’Armor (photo).

Dans un communiqué transmis à la presse, les organisateurs de cette deuxième course internationale à la brouette tiennent à démentir les rumeurs qui ont pu circuler dans les stands. Allégations d’espionnage industriel non fondées, selon lesquelles le fuselage de la brouette gagnante serait la copie conforme du futur Airbus AXXX. Fair-play, le duo vainqueur s’est envolé vers Blagnac où il a fêté son succès, prochain objectif déclaré les JO de Sydney.

Les brasseries locales avaient misé gros sur cette 2e édition

De gauche à droite, assis, Mathieu Pont, Jérémy Charrier, Carl Sanchez, Frédéric Brembilla, Yves Vigneron, Titou Cnocquart, Francis Gracia, Marc Boulbès. Debout, Christophe Bousquet (caché), Fabien Conte, Fabrice Calvène, Sylvain Plantié, Jean-François Avargues, Jacques Vigneron, David Assens, Emmanuel Izart, Jean-Marie Laffite, Frédéric Boussioux, Gérald Mourareau, Marc Garros.  

Echos recueillis dans la presse d'hier, au fil des pages du Rappel de l'Aude et du Courrier de l'Aude, à la date du 30 juillet.

Le Rappel de l'Aude 30 juillet 1890

Le Courrier de l'Aude 30 juillet 1893

Le Courrier de l'Aude 30 juillet 1889

Mardi 18 juillet, la communauté du pays du Chalabrais apprenait avec une profonde tristesse la disparition de Patrice Salerno, résidant du Bourdil enlevé à l’affection des siens à l'âge de 69 ans. Né le 21 novembre 1954 à Nîmes, Patrice avait migré vers les Bouches-du-Rhône pour y accomplir ses activités professionnelles. Il s’initiera d’abord au métier de typographe dans une imprimerie à Istres, de 1973 à 1975, année au cours de laquelle il intègre la société Entrepose (tuyauteries industrielles). Responsable qualité à la division des activités pétrochimiques basée à Rognac (Bouches-du-Rhône), il sera par la suite et successivement adjoint chargé d’affaires, responsable du personnel, et technicien des méthodes, fonctions qu’il exercera à la direction régionale du sud-est basée à Fos-sur-Mer.

En avril 2001, animés avec son épouse Monique par le besoin de vivre autrement et en harmonie avec leur conception du quotidien, tous deux prennent congé de la région Provence Alpes Côte d’Azur. Ils viennent poser leurs bagages à Puivert, où ils ouvrent les portes de L’Irénée, chambres et tables d’hôtes au hameau des Arnoulats. Patrice originaire de la Provence, Monique du Béarn, nos deux néo puivertains se retrouvent sur la ligne de partage des eaux. Où il pourra pleuvoir sur le toit de L’Irénée, nom dont le sens étymologique signifie paix et bonheur, un lieu dévoué à l’hospitalité. Jusqu’en juillet 2013, lorsque face à un jardin des Arnoulats devenu trop petit, Patrice sans cesse animé par l'envie de planter, de semer, de jardiner, propose une nouvelle sortie, par la vallée du Blau.

Après avoir présidé aux destinées de la MJC de Puivert, membre actif au sein de la Maison Intercommunale du Tourisme, bénévole aux Restos du coeur, Patrice à présent installé sur les hauts du Bourdil poursuivra son engagement, à Chalabre. Avec l’association Atout fruit, dans l’organisation des éditions du Salon du livre, au sein du comité des fêtes,… avant de s’investir pleinement au service de la communauté chalabroise. Il brigue un mandat municipal aux élections de mars 2020 et rejoint la maison commune en qualité d’adjoint au maire. Une fonction pour laquelle il n’aura de cesse de s’impliquer, avant que la maladie n’ait raison de son énergie.

Chemin faisant, 6 juillet  2019

Adepte de permaculture, Patrice assurait des visites commentées de son jardin pédagogique, Subtil Courtil, un jardin tout en biodiversité, dans lequel cohabitent dans la meilleure des harmonies, fruits, légumes, plantes aromatiques et médicinales. S’il privilégiait le partage, Patrice avait aussi son jardin secret, passionné d’histoire et de catharisme, il avait retrouvé en Kercorb seigneurs occitans et troubadours du château du Puy Vert. Un environnement dans lequel il avait réalisé un vieux rêve, celui d’écrire et de publier des romans historiques.

D’un livre l‘autre, comment ne pas évoquer les scénarios lus et répétés aux côtés de ses complices de la troupe des Cousins, comédiens amateurs avec lesquels il partageait son humour et sa spontanéité.

21 décembre  2018

Jeudi 20 juillet, un cortège recueilli empruntant une Voie Verte qu’il avait maintes fois sillonnée, a accompagné Patrice Salerno jusqu’à sa dernière demeure, où les hommages ont permis à chacun de saluer un homme de bien.

En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Monique son épouse, à Virginie et Romain ses enfants, à ses petits-enfants Flora, Carla, Angelina, à Jean-Claude, Evelyne et Alain ses frères et sœur, à toutes les personnes que cette disparition afflige.