Jean-Jacques Delpoux a réveillé la nostalgie de temps révolus
« Et cric, et crac, le conte es acabat !». Ainsi se terminait un nouvel intermède récréatif, proposé lundi 10 juin dans le grand salon de l'Ehpad des Hauts-de Bon-Accueil. Le conteur Jean-Jacques Delpoux finissait de décrire avec force détails les tribulations de trois baricots de Chardonnay, sous les applaudissements nourris d'un public satisfait du sort réservé à l'Auguste, économe, avare, voire même « rascagne ».
A l'invitation de Valérie Taurines, aide médico-psychologique de l'établissement, l'ancien écolier de la communale à Escueillens avait franchi une ou deux vallées, pour évoquer une ou deux figures d'antan.
L'occasion de retrouver une « païse » au détour du couloir, juste avant d'emmener son monde à la rencontre du « Marco mal », de la Janine et de son homme. Viendra ensuite le parcours singulier de ce haricot tiré d'un fond de tiroir, au final grand facilitateur de convivialité. Il était l'heure pour Jean-Jacques Delpoux de révéler la cause vraie d'une discorde qui n'en finit pas de durer entre les voisins de Bellegarde et Escueillens, en l'occurrence une minuscule taupe. Difficile de taire ici le triste sort qui aura été le sien, qui pourrait valoir aujourd'hui à leurs auteurs, les foudres de l'association 30 Millions d'amis.
Les résidents ont ensuite partagé le goûter avec leur invité, qui aura fait l'objet au cours de sa prestation, d'un compliment venu du dernier rang, sous la forme d'un discret : « Il a de la tchatche çui-là ! ».