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  • Gérard Couteau élu à la présidence de la Fnaca

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    Mission accomplie pour le comité de la Fnaca qui en a vu d'autres.

    Mardi 28 avril le comité cantonal de la Fnaca créé en 1969 réunissait l'ensemble de ses membres dans la salle du conseil municipal, à l'occasion de l'assemblée générale annuelle. Une rencontre qui commençait par un black-out inattendu, un transformateur défaillant venant de plonger l'ensemble du village dans l'obscurité la plus noire. Grâce à l'initiative du vice-président Claude Fernandez, une solution était rapidement trouvée et deux « lumogaz » réquisitionnés.

    Lumière tamisée donc, pour des travaux qui commençaient avec un message de bienvenue adressé à l'ensemble des anciens d'Algérie et d'Afrique du Nord par Yves Bachère président sortant. Après avoir rendu hommage à leurs camarades disparus, les anciens combattants adoptaient le rapport d'activité ainsi que le rapport financier. Conformément aux statuts, le bureau démissionnait et l'assistance élisait à l'unanimité une équipe qui sera désormais emmenée par Gérard Couteau (assis au centre sur la photo), agriculteur retraité installé au pied du Plantaurel. Ce dernier remerciait l'assemblée avant de revenir sur les motivations l'ayant amené à accepter de nouvelles responsabilités, après avoir assuré durant 23 ans la présidence régionale de la filière bovine. Il évoquait notamment le nécessaire travail pédagogique à réaliser auprès des jeunes générations, qui ne perçoivent pas toujours ce que fut le quotidien du contingent, de 1954 jusqu'à la signature des accords d'Evian le 18 mars 1962, date du cessez-le-feu, seule et unique date ayant une signification historique pour le comité du Chalabrais.

    Gérard Couteau bénéficiera du soutien inconditionnel de l'équipe composée comme suit : président d'honneur Emmanuel Anduze-Acher, président actif Gérard Couteau, vice-président Claude Fernandez, secrétaire Robert Roncalli, adjoint Yves Bachère, trésorier François Grauby, adjoint Jacques Brembilla, porte-drapeau Lazare Hernandez, délégué Rivel André Verniolle, délégué Puivert Claude Gougaud, délégué Sonnac sur l'Hers Maurice Plantier. Malgré la défection d'une fée électricité qui allait pointer aux abonnés absents jusqu'à 1 h 40, l'assistance a conclu la soirée autour du verre de l'amitié.      

  • Daniel Grauby réhabilite la poule gasconne

    Grauby Hens I.jpgIl a remisé depuis quelques saisons déjà l'emblématique maillot jaune et noir de l'US Carcassonne XV mais Daniel Grauby est resté fidèle aux fondamentaux. Aviculteur amateur installé en bordure du Riveillou, Daniel Grauby oeuvre aujourd'hui pour la sauvegarde et le développement des races régionales, telle la poule gasconne qui était il y a peu encore menacée d'extinction. Originaire du Sud-Ouest, celle qui s'enorgueillit d'être la célèbre « poule au pot » a longtemps peuplé les cours de ferme jusqu'à ce que les races hybrides à croissance plus rapide ne viennent lui voler la vedette. Rustique, alerte et fière, la Gasconne fera les frais d'une intensification de l'agriculture à partir des années 1950 car elle s'accommode mal des conditions d'élevage en claustration.

    Membre actif de l'association de La Poule Gasconne créée en 2003 et dont le siège se trouve à Masseube (Gers), notre ancien rugbyman reconverti a donc choisi d'offrir une deuxième jeunesse à la favorite du roi Henry IV, laquelle retrouve dans la campagne rivéloise le goût de vivre à sa guise. Une liberté qu'elle partage avec des congénères issus d'espèces aussi insolites qu'attachantes, des races peu familières qui étonnent de par leur singularité. Il est ainsi possible de croiser au hasard de la visite, des poules aux noms évocateurs, Bantam de Pékin, Padoue, Brahma, Nègre soie blanche, Faverolle naine saumonée, des pigeons Sottobanca, Texan, Bouvreuil ou Frisé hongrois, enfin des canards Carolin ou Mandarin.

    Un élevage qui comprend actuellement 250 bêtes, toutes espèces confondues. Certaines qui donnent par ailleurs des oeufs excellents sont destinées à la consommation, d'autres peuvent être considérées comme animaux de compagnie. Conjointement à l'élevage, Daniel Grauby participe régulièrement à des concours et expositions avicoles, aux côtés d'amateurs désireux tout comme lui de travailler à la sauvegarde et la réhabilitation de races rustiques. En sortant d'un schéma de productivité et de standardisation, pour leur donner un avenir prometteur et favoriser leur retour dans les cours de fermes,... et dans nos assiettes. Blotti dans une cluse du Plantaurel, l'élevage mérite le détour, pour tous renseignements complémentaires Daniel Grauby peut être contacté au 04 68 69 30 48.  

     photo : Daniel Grauby en compagnie d'un de ses pensionnaires, le "Padoue chamois lisse frisé".

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  • Les bienfaits avérés de la papouille littéraire

    Calligramme.JPGVous aimez lire, écrire, vous aimez la poésie et les lettres, vous êtes cordialement invités à vous joindre à la « Papouille littéraire », le deuxième mardi de chaque mois à 17h à la médiathèque municipale, 4 rue des Boulangers. Depuis le mois de décembre dernier, Evelyne Fascioda anime des rencontres autour de la lecture, de la littérature et de la poésie. A ses côtés, un cercle de lecteurs présente des auteurs et des livres qu'ils ont lus, ils sont ensuite invités à des jeux d'écriture, ludiques mais néanmoins sérieux. A l'image du « cadavre exquis », jeu collectif inventé vers 1925  par les Surréalistes qui en donnaient la définition suivante : « jeu qui consiste à faire composer une phrase, ou un dessin, par plusieurs personnes sans qu'aucune d'elles puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes.» L'imagination ainsi sollicitée, chacun va découvrir le plaisir de composer lipogrammes et calligrammes, sans oublier le « logorallye », exercice de style qui consiste à prendre quatre mots au hasard dans le dictionnaire, et d'écrire une ou deux phrases avec.

    Cette initiative originale inspirée par Evelyne Fascioda est le prolongement d'une expérience audacieuse qu'elle poursuit dans une maison de retraite de l'Ariège avec des personnes âgées. Son objectif étant la création d'un espace de liberté où l'imagination et la vie s'expriment par l'écriture hors du cadre institutionnel.   

     Le calligramme ci-dessus a été écrit par Hilda le 11 novembre 2008. 

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  • Promenade sur le cours d’Aguesseau

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    Sur le cours d'Aguesseau, dans les années 1960.

    Ils ont donné leur nom aux boulevards nés de la destruction après 1660 des remparts qui protégeaient la bastide chalabroise du péril ibère, Maximilien de Béthune duc de Sully et Jean-Baptiste Colbert, font presque partie de la famille depuis le temps de la communale. Surintendant des finances du bon roi Henri IV et contrôleur des finances de Louis XIV, voilà maintenant plus de trois siècles que le duo Sully-Colbert fait de l'ombre à Henri d'Aguesseau, moins célèbre, mais qui a certainement plus d'atomes crochus avec les Chalabrois.

    Avec la signature du Traité des Pyrénées en 1660, le Kercorb perd son statut de « Terre Privilégiée » en même temps que ses fortifications. Exempté de toute taxe depuis 1283, il doit désormais s'acquitter de l'impôt envers la couronne de France. Mais très vite la situation se dégrade avec le Sieur Antoine Pagès, un contrôleur de la gabelle qui puise d'autant plus vaillamment dans les bas de laine chalabrois que le Roi Soleil a des projets là-bas du côté de Versailles. Les consuls en charge de la gestion de la ville montent au créneau et assignent en justice le châtelain Jean Aymeric I de Bruyères-Chalabre, dont dépend Antoine Pagès. Un an de procédure plus tard, la situation n'étant toujours pas réglée, les consuls interviennent directement auprès du roi qui délègue Henri d'Aguesseau, son intendant pour le Languedoc (1673-1685). Le 7 mars 1678 et contre toute attente, le « chevalier conseiller du roy » prend fait et cause pour le peuple de Chalabre, contre le seigneur. Une décision qui vaudra à Henri d'Aguesseau le privilège de voir son nom apposé sur un des premiers boulevards de la cité.

    Après la destruction définitive des fortifications, l'heure était venue pour le Kercorb de s'ouvrir vers l'extérieur et développer ainsi son commerce et son industrie (sources Archives Serge Fournié).

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