Au printemps 1977, Badaluc l'Ecossais s'invite sur les cours. La toute nouvelle confrérie du "Pitcharra Club" est là pour le saluer. De gauche à droite. Debout : Robert Baro, Elizabeth Villena, Geneviève Sampietro, Henri Rouby, Serge Gallardo, François Lorca, Jean Lorca, Annie Plauzolles. Accroupis : Christian Amouroux, Pierre Llopis, Patrice Rodriguez, Lison Larroque, Jean-Paul Subreville, Christian Moralès, Patrick Pizon, Visitation Lorca, Richard Conte. Sur le tracteur : Jean-Jacques Conte, Jean-Jacques Plauzolles, Jojo Gracia, Vincent Amouroux, Suzette Ferrier. Photographe officiel : Jean Plauzolles.
Cette confrérie aujourd'hui bien rangée au rayon des souvenirs, vit le jour à l'initiative de Christian Amouroux, décédé en juillet 2000 (photo ci-contre). Ariégeois exilé en Kercorb de par ses obligations professionnelles et secrétaire de mairie Cours Sully, il nourrissait pour la montagne une passion qu'il avait su transmettre à ses nombreux amis chalabrois.
C'est ainsi que naquit un beau jour de 1977, le "Pitcharra Club", orthographe déposée et association très officielle, dont le siège s'établissait au café Tournois. Chacun était le bienvenu, il suffisait de prêter serment sous la bannière de la confrérie (photo ci-contre).
D'une randonnée sur les pics environnants conclue par une nuit au refuge, à une soirée festive au siège, avec la complicité de Simone et François, personne n'oubliait d'honorer en chanson "la mosca en bicicleta", ou les "petits champignons" du bois mouillé. L'occasion faisant le larron, c'est tout à fait par hasard, à la faveur d'une fête du tabac, à Plavilla, que la joyeuse troupe aura la révélation de prédispositions insoupçonnées (photo ci-dessous).
De gauche à droite : Richard Conte, Pierre Llopis, François Lorca, Jean-Marc Almecija, Serge Gallardo, Jean-Paul Subreville, Patrick Pizon.
Cette première prestation exécutée ès-qualités de Majorettes du Kercorb, quoique très réussie, n'en appela pas d'autres. Au grand désespoir d'un porte-étendard pourtant prêt à relever le défi (photo ci-dessous). Egalement très en vogue, les descentes sur l'Hers à bord d'embarcations de fortune (voir la note du 20 avril 2011 "Oceano Nox"), et les paris un peu fous et souvent tenus.
La bonne humeur constante qui régnait au sein de la confrérie n'empêchera pas le "Pitcharra Club" de traverser quelques zones de turbulences. Les uns prétendaient être capables de monter au St Barth et d'en descendre, sur des patins à roulettes (les documents écrits et signés sont disponibles). D'autres, par exemple, soutenaient mordicus que le pic Saint Barthélémy est plus haut que le Soularac, et vice-versa. Le temps qui a passé n'a pas apporté de réponse, mais les montagnes de Tabe sont toujours là, aussi imposantes et attirantes. Quant à l'esprit "Pitcharra Club", il n'a peut-être pas complètement disparu avec son initiateur. Il suffit pour s'en convaincre d'être présent certains soirs sur les hauteurs du Cazal.