Proximité, solidarité et transparence, ont été les maîtres-mots évoqués à la tribune.
C'est devant un nombreux auditoire que se tenait mardi 18 février, l'assemblée générale de la caisse locale du Crédit agricole. Moment privilégié d'échanges et de débat, ce rendez-vous annuel a permis aux sociétaires et aux clients de porter un regard sur les actions menées au cours de l'année écoulée.
Près d'une soixantaine de personnes ont ainsi été accueillies par Marie-Eve Dumons, présidente de la caisse locale, chargée de conduire la séance dans la salle rénovée de la place Charles Amouroux. En préambule, elle donnait la parole à Christian Guilhamat, maire de Chalabre, qui souhaitait la bienvenue à tous, au cours d'une de ses dernières interventions en qualité de premier magistrat. Après l'approbation des comptes, quitus était donné aux administrateurs, avant le renouvellement du mandat des administrateurs sortants.
Egalement présent à la tribune, Stéphane Guin, directeur commercial du secteur sud-ouest, a évoqué le contexte économique, et insisté sur la qualité relationnelle et la proximité avec son territoire, d'une banque coopérative et mutualiste. Les interventions de Régis Dispans, directeur de l'agence de Limoux, et de Jean Pideil, directeur du secteur Haute-Vallée et Castelnaudary, ont permis de dresser le bilan 2013, et de commenter les incidences de la loi Hamon sur les contrats d'assurance. Ces interventions étaient appuyées par de petits films illustrant les actions menées par la banque verte, notamment son rôle de mécène en faveur de la protection du Canal du Midi.
Afin de sensibiliser les sociétaires à la nécessaire sauvegarde de cet ouvrage classé au patrimoine de l'Unesco, une tombola a permis à Daniel Roca de gagner une croisière d'une journée sur les traces de Pierre-Paul Riquet (photo ci-contre). Après l'exercice des questions-réponses, la rencontre s'est poursuivie en toute convivialité autour d'un buffet.
Ils sont arrivés en force sur le plateau de Beille.





L'agenda 21 et la thématique énergie respectent le tableau de marche.
La mise en route de cette chaufferie centrale fonctionnant aux plaquettes forestières, première du nom dans les collèges audois, contribue à la sauvegarde de l'environnement, mais aussi à la maîtrise des dépenses. Le bilan de la première saison de chauffe, avec un hiver assez long, laisse en effet entrevoir une économie autour de 50 %, par rapport à l’installation fioul précédente. Comme le soulignait André Viola, "Avec un taux de couverture bois de plus de 95 % pour la première année d’utilisation, cette chaudière, épargnée par les incidents techniques, est donc incontestablement un succès pour le conseil général, au service de l’ensemble de la communauté éducative".
Il concluait son propos en rappelant combien le conseil général est attentif et impliqué dans le bon fonctionnement des 27 collèges du département. "Une priorité dans un contexte budgétaire tendu, réaffirmée, puisque nous n’avons jamais autant investi dans les collèges du département, qu’aujourd’hui".