Bastien Rouzoul, Radwane Bouymaj, Frédéric Tallavignes, le podium scratch Masculin de la 1ère Ronde du Kercorb.  

Ils étaient 214 à passer sous l’arche d’arrivée dressée place Espérance-Folchet, au terme de 13 km et 460 m de dénivelé au programme de la toute première édition de la Ronde du Kercorb, proposée ce dimanche 12 novembre par l’équipe du président Jean-Pierre Silvestre.

A la faveur d’une fenêtre météo favorable, les pistes détrempées par les pluies des jours précédents, auront mis à dure épreuve les organismes de trailers visiblement impatients de découvrir l’arrière-pays chalabrois. Le plus rapide sur la distance, avec un temps de 55’ 04’’, sera le tout nouveau sociétaire de l’ACNM (Narbonne), Radwane Bouymaj (198), vainqueur pour la première fois sur le sol audois devant Bastien Rouzoul (57’ 34’’) et Frédéric Tallavignes de Peyriac-Minervois (59’ 09’’). Chez les Féminines, Karine Sajus (156) en 1 h 10’ 51’’ prend le meilleur sur Anaïs Piton (1 h 13’ 05’’) et Aislinn Kendall (1 h 15’ 05’’). Au final, un beau rendez-vous sportif, rehaussé par la présence nombreuse et appréciée des fondeurs de Pacoulix (Limoux), de la Foulée des Trois-Quilles (Quillan) et du Spiridon du Pays-d’Olmes. Parti en reconnaissance un peu avant le départ, Antoine Biart avait validé un balisage au top, sur un parcours également emprunté par cinquante-sept marcheurs.  

A l’heure des récompenses et des remerciements, les bénévoles du club affichaient des visages heureux et libérés. Après une invitation lancée pour novembre 2018, l’heure était venue de s’en remettre à Arnaud, maître es fourneaux.

Plus de photos sur le site des Foulées du Kercorb :     http://lesfouleesdukercorb.e-monsite.com/

Anaïs Piton, Karine Sajus, Aislinn Kendall, le podium scratch des Féminines

Yohann Bonneault, Julia Gilabert-Roca, le podium Senior

Alain Alieu, Marie Sambat, le podium Vétéran II

Alain Rozières, Marie Joulia, le podium Vétéran III

Audric Rey (19e scratch), 1er junior en 1 h 06' 25''

Romain Cantos, 1er Montjardinois (45e en 1 h 14' 27'')

Kévin Leboeuf, buteur du FC Chalabre XI (53e en 1 h 15' 54'') 

Hugues Ferrié, 1er Chalabrois (68e en 1 h 19' 18'')

Laurent Garcia (103e en 1 h 25' 13'')

Derniers réglages pour Florent Rozières (chronométreur) et Patrick Fontvieille (speaker)

Le Carcassonnais Sébastien Marc (38e en 1 h 13' 04'')

Rubalise en main, parti en reconnaissance avant les coureurs, Antoine Biart (A-py' Coaching) a assuré une dernière vérification du balisage  

L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 17 novembre 2007.

Christian Nys a fait des propositions en matière de réduction des dépenses de santé (photos archives, Novembre 2007).

Le pays chalabrais ne manque pas d’atouts en matière de santé et d’accueil. Après l’inauguration en février dernier du nouvel hôpital local et centre de long séjour, la clinique « Christina », établissement spécialisé dans les soins de suite, fêtait tout dernièrement ses cinquante années d’existence. Un anniversaire dignement célébré sur le site de la Sigalière en présence d’une assemblée invitée à découvrir ou redécouvrir un maillon de l’infrastructure hospitalière en constante évolution.

L’histoire commence en 1957 lorsque Marcel Nys implante au château du Falgas une maison de repos, à 450 mètres d’altitude. 40 années d’activités suivront, au terme desquelles la mise en conformité du château construit en 1881 par Nicolas Illat, compagnon du tour de France, se révèle trop lourde, la construction d’un bâtiment neuf est décidée. D’une capacité initiale de 37 lits, le nouveau centre ouvert en 1987 sur l’avenue Rhin-et-Danube bénéficiera d’une extension terminée en novembre 1994, depuis lors l’établissement qui a reçu pour nom de baptême Christina peut assurer l’accueil de 64 patients. Dans le cadre d’un contrat d'objectifs et de moyens, Christian Nys architecte de formation qui a succédé à son père s’inscrit spontanément dans la démarche réclamée par la politique de santé, c'est-à-dire une qualité et une sécurité des soins avec une équipe médicale et soignante hautement qualifiées. En moins de vingt ans, le personnel du centre agréé de convalescence verra son effectif passer de 25 à 72 personnes oeuvrant au bien-être des pensionnaires, grâce à un matériel et des dispositifs médicaux à la pointe de la technicité.

Aux côtés de Christian Nys étaient réunies en ce jour anniversaire, de nombreuses personnalités du monde hospitalier, Anne Sadoulet directrice de la DDASS de l'Aude, Catherine Dardé conseillère générale des hôpitaux, le Dr Louis Serfati ancien président de la fédération nationale et européenne de l'hospitalisation privée, Bernard Nuytten directeur du centre hospitalier de Carcassonne, Bernard Balza président de la CME, le président régional de l'hospitalisation privée, des directeurs de cliniques privées et des médecins du département. Au terme de la visite et après avoir retracé avec émotion l’historique de la « Maison Christina », Christian Nys expliquait brillamment toutes les missions de la clinique et concluait en dévoilant de nouvelles pistes pour l’avenir.

Le départ du 13 km vient d'être donné par Jean-Jacques Aulombard, maire de Chalabre.

La toute première édition de la Ronde du Kercorb, proposée ce dimanche 12 novembre par l’équipe du président Jean-Pierre Silvestre, a connu un beau succès de participation. Marcheurs et coureurs, ils auront été plus de 240 à passer sous l’arche d’arrivée dressée place Espérance Folchet, au terme de 13 km et 460 m de dénivelé, via Roquefère, Bourdil, Falgas, Sonnac et Colline du Calvaire. Avant un compte-rendu détaillé (à venir) de cette belle première, enlevée par le sociétaire de l’ACNM Narbonne, Radwane Bouymaj, vainqueur en 55' 04'', quelques photos des sportifs qui ont assuré la réussite de cette journée.

Les résultats :   Ronde du Kercorb 2017 13.2 km général.xlsx

La table des dossards avant le coup de feu

Les marcheurs ouvrent la voie

Nicole et Nicole vont marcher de concert

Retrait des dossards pour les trailers (... et traileuses)

Un starter dans les starting-blocks

Adeline s'apprête à officier en qualité de serre-file

L'équipe du Spiridon du Pays-d'Olmes

Derniers mètres avant la victoire pour Radwane Bouymaj

Hervé Piton termine en 6e position

Karine Sajus (Montégut-Plantaurel), 1ère Féminine

Le Pomasien Jean-Louis de Magalhaes

Alain Rozières (Séverac-le-Château), 1er Vétéran 3

Julien Trani, du Team Trail'Quillou

Sandra Andries en termine avec la descente du Mont calvaire

Sur le Chemin de Croix

Les plaisirs de la glisse

Jean-Pierre Boyer en promenade avec son chien

Jean-Louis Guilhounet de retour en Kercorb

Un tee-shirt vintage pour Pascal Ilhat

Lauriane Burger (Foix) et Philippe Joulia (Pacoulix) dans l'ultime descente

Xe station pour Christophe Roncalli

Mathilde Lazier sur les hauts de Chalabre

Vanessa aux quatre vents

Sébastien Not en recherche de vitesse et d'équilibre

No stress au rayon signaleur pour Céline Amiel

La Confrérie de l'Agneau apprécie

Julien Borja en a fini

A l'heure de la remise des prix

Arnaud et son équipe ont régalé plus de cent convives

Une partie des bénévoles des Foulées du Kercorb

Les PaCouLix à peine marqués par l'effort

Le stock de résines synthétiques est parti en fumée.

C’était en novembre 1987 et c’était un vendredi 13 à 13h, une épaisse colonne de fumée s’échappait du site industriel installé au pied de la colline du Calvaire. Malgré l’intervention immédiate des sapeurs-pompiers de la caserne Jean-Cabanier, le sinistre aussi soudain que dévastateur allait rayer du paysage en moins de quatre-vingt dix minutes, une unité de pointe implantée en Kercorb, dix ans auparavant. La nuit tombera sur une vision de ruines et de désolation, il ne reste alors plus rien de T2L Chimie.

Paul Diatchenko, Patrick Privat et Didier Arnou rassembleront leur énergie et l’entité au sigle mystérieux renaîtra de ses cendres un mois et demi plus tard, sur le site de la Plaine à Quillan. La suite est une autre histoire mais en ce vendredi 13 novembre 1987, le champignon noirâtre visible depuis les contreforts de la Montagne noire avait fait craindre une catastrophe écologique. Inquiétudes vite dissipées puisque le seuil de dilution des fumées toxiques ne fut ce jour là jamais critique. Seul en définitive, le poumon industriel du Kercorb allait souffrir des retombées de ce nuage chimique.