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  • Joseph Vidiella n’est plus

    joseph vidiellaLa triste nouvelle est parvenue depuis Nice où il résidait, Joseph Vidiella est décédé à l’âge de 77 ans, à la suite d’une courte mais foudroyante maladie. Joseph était né le 30 novembre 1940 à Vicdessos (Ariège), où ses parents Mariana et Michel, réfugiés espagnols, s’étaient retrouvés après leur sortie des camps de concentration. La famille quittera la vallée du Sabarthès pour Sonnac-sur-l’Hers (Aude), car l’emploi autour des barrages hydroélectriques de la région génère de trop faibles revenus. Tandis que Michel, le père, exerce les métiers de bûcheron et charbonnier dans les forêts du Chalabrais, Joseph accomplit sa scolarité à Sonnac, jusqu’au certificat d’études. Avant de se former au métier de boulanger, il est apprenti chez Sandral, cours Colbert à Chalabre, demi-boulanger à Loupia, et ouvrier boulanger à Lavelanet.

    Appelé sous les drapeaux, il effectue onze mois à Metz et treize mois à Souk-Ahras, tout près de la frontière tunisienne. Période durant laquelle il décrochera le concours de facteur, débutant sur les hauteurs de Montmartre à Paris, avant d’être muté à Nice où se dérouleront principalement sa carrière, et son engagement militant, indissociables. Responsable syndical de la distribution et acheminement au niveau local, départemental puis régional, il exercera un mandat à la commission exécutive nationale de 1978 à 2000, administrateur dans le même temps de la CPAM de Nice et président de la commission sanitaire et sociale. En octobre 2000, Joseph Vidiella avait été élevé au grade de chevalier dans l’ordre national du Mérite.

    Aux côtés de Fernande Darmon son épouse, il partageait le goût des voyages et suivait assidûment les festivals de jazz de Nice, Antibes Juan les Pins, ou les programmes de l’Opéra de Nice. Joseph Vidiella n’a jamais oublié les valeurs et la modestie de ses origines. Courageux et méthodique, il se sera battu jusqu’au bout, pour la tolérance et la solidarité.

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Fernande son épouse, à son frère Michel, à tous ses proches et amis.

  • Rivel : La mémoire des internés du camp de Rivel a été honorée

    camp d'internement de rivelA l’image de Michel Tali, les fils et amis des « indésirables » ont perpétué le souvenir.

    Jusqu’à l’été 1942, la terminologie « hébergement », scrupuleusement utilisée pour ce qui concernait ses camps d’étrangers, permettait au gouvernement de Vichy de laisser entendre à qui voulait encore y croire, qu’en France, la tradition d’hospitalité n’était pas morte. En réalité, ces nombreux centres de séjour surveillés, comme celui de Rivel, auront fourni dès l’invasion de la zone sud en 1942, la principale population des camps de la mort. Ceux que Pierre Laval ministre de l’Intérieur de Vichy qualifiait d’ « indésirables » auront ainsi connu l’exclusion, avant l’internement puis la déportation, grâce au zèle d’un gouvernement qui sera allé au devant du désir de l’occupant.

    Républicains espagnols, réfugiés allemands, militants anarchistes et communistes, syndicalistes, patriotes, résistants et Juifs transiteront par Rivel et les nombreux camps du sud-ouest, victimes d’une politique « qui consiste à purger la France de ces éléments indésirables sans nationalité », selon les termes du ministre Laval.    

    Samedi 26 mai, l’Association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques (Ardiep), l’Association républicaine des anciens combattants (Arac), l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr), l’Amicale des anciens guerilleros espagnols (Aagef-FFI), se sont retrouvées au pied de la stèle érigée près des derniers vestiges du camp, pour honorer la mémoire des victimes d'internement.

    Un émouvant retour vers le passé, également marqué par les interventions de Marie-Ange Larruy pour le parti communiste, Michel Molhérat et Annie Bohic-Cortès, conseillers départementaux. Avant le dépôt de gerbes et les chants, chacun invitait à rester fidèle à la mémoire de toutes les victimes des heures noires vécues en ces lieux, et à lutter contre la dilapidation des acquis du programme du Conseil national de la Résistance.

    La cérémonie s'est poursuivie au pied du monument aux Morts de Rivel, où les élus Jean-Pierre Salvat et Isabelle Boulbet, ont uni leurs voix en langue occitane et en langue française, pour délivrer un message de fraternité, conclusion de cette journée du souvenir.

    camp d'internement de rivel

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    Marie-Ange Larruy

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    Serge Pages

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    Michel Molhérat

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    Annie Bohic-Cortès

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    Michel Molhérat et Annie Bohic-Cortès

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    Jean-Pierre Salvat et Isabelle Boulbet

    camp d'internement de rivel

  • Les motards ont roulé pour les Restos

    restos du coeur chalabreActivité intense au pied de la Croix des Missions.

    Plus de 70 motards participaient samedi 26 mai, à une ronde au profit des Restos du coeur de l'Aude, balade empruntant les routes du Kercorb et de la Haute-Vallée de l’Aude. Parties de Limoux, les belles cylindrées ont fondu sur Chalabre après avoir franchi les cols de Lespinasse et de Saint-Benoît. Sous un soleil radieux, les bénévoles de l’antenne chalabroise rassemblés autour de Violette Moreno, ont offert le petit déjeuner à une troupe de cuir vêtue, invitée à faire une pause à l’entrée du Pont-neuf.

    Fontaines à café et corbeilles de « choco » décrochaient un franc succès, avant que les pilotes ne remettent les gaz, non sans avoir remercié l’équipe du plus petit centre du département. Direction la forêt de Picaussel, le Pays-de-Sault et Quillan, où une nouvelle halte réparatrice était prévue, au centre sport nature de La Forge. Avant un retour final vers la cité blanquetière, via Bugarach. Une belle initiative pour laquelle le centre chalabrois tient à remercier l’ensemble des participants.

     

  • Tennis : Les Dames du TCC s’inclinent en finale

    tc du chalabrais

    Dimanche 27 mai, les représentantes du TC du Chalabrais étaient en lice sur les courts du centre départemental de Trèbes, où elles disputaient la finale du championnat de 3e division, face à leurs homologues du TC Castelnaudary I. Cette rencontre au sommet supervisée par Angélique Delouche, juge arbitre, a vu la victoire des raquettes lauragaises, sur le score de 4 à 1. Après avoir dominé le TC Durban en quart et le TC Couiza en demi, les partenaires de Fany Birba (cap.) s’inclinent dans la conquête du titre face aux Chauriennes emmenées par Sophie Dardenne. Laurence Bérenguer perd son duel face à Anaïs Bouisset (2-6, 2-6), Marjorie Verganzonès chute face à Cécilia Martinez (6-3, 2-6, 1-6), Fany Birba l’emporte face à Emilie Buquet (6-3, 6-2). Comme souvent, le double sera déterminant, enlevé par les Lauragaises Anaïs Bouisset-Cécilia Martinez, opposées à Laurence Bérenguer et Marjorie Verganzonès (7-6, 2-6, 1-0).    

    Ce même jour, le TCC Messieurs disputait un quart de finale sur les courts de l’ASPTT Carcassonne, conclu par une victoire sur le score de 4 à 2. Joris Fourcassa bat Alexandre Fonder (6-4, 3-6, 7-6), Lucas Martinez l’emporte face à Camille Saunier (7-5, 6-0), Cyril Gérard (cap.) s’incline face à Frédéric Krop (6-1, 6-1), Hugues Ferrié chute face à Renan Larmand (6-4, 6-3). A égalité parfaite au terme des simples, le double offrira la qualification aux raquettes du président Bruno Carbonnel, grâce à la paire Joris Fourcassa-Lucas Martinez, victorieuse de Camille Saunier (cap.)-Alexandre Fonder (6-4, 6-0).