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  • Puivert : L’agence postale et la bibliothèque sont désormais associées

    agence postale communale puivertMarie-Pierre Ferrier, Florence Roger et Christophe Borie, dans un cadre accueillant et lumineux.

    Depuis les premiers jours de décembre, les usagers du pays puivertain devant faire appel aux services postaux, sont accueillis dans un cadre entièrement rénové, grâce à un partenariat établi entre la commune et la Poste. Sur proposition de cette dernière, et au terme de travaux engagés mi septembre (terminés le 7 décembre), l’ancien bureau de poste a bénéficié d’une complète rénovation. De plus, cette coopération signée par le conseil municipal autour de Claude Deloustal, maire de Puivert, et la Poste, a permis d’optimiser un espace qui accueille désormais la bibliothèque municipale.

    agence postale communale puivert

    La nouvelle agence postale communale (APC), dont le montant des travaux s’élève à 45.000 € (hors mobilier neuf et 25.000 € pris en charge par la Poste), propose un superbe cadre dans lequel évoluent Marie-Pierre Ferrier, gérante de l’agence, et Florence Roger, responsable animation des partenariats à la Poste de l’Aude. Marie-Pierre Ferrier est également chargée de l’accueil à la bibliothèque municipale, gérée par Christophe Borie.

    agence postale communale puivertCette belle réalisation permet de plus aux lecteurs assidus de la bibliothèque, de bénéficier d’une amplitude horaire nouvelle, soit quinze heures par semaine, contre deux précédemment. L’agence et la bibliothèque sont ouvertes du lundi au samedi de 9 h et 11 h 30, 1 Place de la Poste (04 68 20 97 09). 

  • L’ombre de Fluris a flotté sur le charivari

    flurisUn à un, les « arrossegaïres » s’élancent depuis la maison commune.

    Au rendez-vous du 13 décembre, manqué en 2017 et 2018, petits et grands étaient venus faire étinceler le pavé dans la nuit noire d’un vendredi dédié à la tradition. Trois siècles, quatre lustres et deux années après la mort brutale de Jacques Fleury, les « arrossegaïres » (tireurs de traîneaux) étaient là, criant à tue-tête de vibrants « Vei fan les ans que tueron Fluris ! ».

    Les plus petits, et peut-être les plus perplexes, se demandant qui était donc ce Fluris, dont le nom était scandé à chaque angle de rue. Certes, les plus anciens le présentaient comme un contrôleur à la chambre à sel de Montpellier, qui se serait trouvé nez à nez avec la faucheuse, en une froide nuit de Ste Luce. Un employé modèle Monsieur Fleury, mais qu’allait-il faire rue Porte d’Aval, en ce 13 décembre 1697 ?

    Qu’importe car au final, les rues de la bastide vont renvoyer l’écho d’un joyeux et tonitruant cortège, avant qu’une vision spectrale venue depuis la rue Saint-Antoine, n’apparaisse dans un halo irisé par la pluie. Fluris, maître du mystère, venait se mêler au flot des « arrossegaïres », honorant le carton d’invitation reçu pour l’inauguration d’une stèle à sa mémoire. Ce mystérieux revenant, enveloppé dans un suaire tricentenaire et assisté par Michel Brembilla, président de l’association Il était une fois Chalabre, a dévoilé une stèle destinée à pérenniser le charivari de Fluris. Autour de ce granit gravé et dressé par Jérôme Escande, assisté de Cédric Courdil et Bernard Sariège (services techniques municipaux), un dernier « Vei fan les ans que tueron Fluris ! » a résonné. Puis la vieille halle aux blés, et les rues de la bastide, ont été rendues à leur tranquillité, tandis que des bambins flapis troquaient un traîneau pour une soupe chaude. Il faut imaginer Fluris heureux.

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    Un mystérieux revenant a dévoilé la stèle

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