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  • Le Bicentenaire de la Révolution à Chalabre

    Le 14 juillet 1989, les festivités célébrant l'héritage de la Révolution Française et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, avaient vu Françaises et Français envahir les rues d’un pays qui avait rendez-vous avec son Histoire. Des souvenirs hélas quelque peu décalés, en cette période de réclusion.

    bicentenaire 1989 chalabreTandis que les Parisiens inauguraient la Pyramide du Louvre, l’Opéra Bastille et la Grande Arche de la Défense, Chalabre n’était pas en reste, défilant sur les cours, avec le concours des musiciens de l’OPVC. Un des temps fort de la journée s’était déroulé aux abords du plan d’eau, où un arbre de la Liberté avait été planté par les bons soins de Jacques Montagné, maire de la commune, assisté de ses adjoints, Hubert Carcy et José Trujillo (photos).

    bicentenaire 1989 chalabre

    A l’heure où la cité chalabroise revêt chaque jour davantage des allures de cité fantôme, une brève incursion dans le passé est proposée, en images, en couleur, et presque en musique, grâce à des photos de la collection Yves Saddier.

    bicentenaire 1989 chalabre

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  • C'était hier : Les 100 ans de l'US Chalabre XV

    L'information est officielle depuis ce vendredi 27 mars, et la crise sanitaire en est la cause, les rugbymen de l'USCKBP se voient contraints de raccrocher prématurément les crampons. Stoppés ainsi dans le bel élan qui leur ouvrait les portes d'une qualification pour les phases finales du championnat de 2e série de Ligue Occitanie. Autre conséquence, à verser celle-là au chapitre des dommages collatéraux, les disciples du « Club de la Ressègue », tels les Gaulois de Vercingétorix à Alésia, n'ont eu d'autre choix que de déposer eux aussi les armes. 

    usckbp rugby

    La saison 2019-2020 ne connaîtra donc pas de champions, et l'on peut imaginer les supporters de l'Entente des Trois-Clochers frustrés, tout comme les glorieux anciens, généreux en encouragements, et toujours prêts à célébrer la balle ovale. Comme ce fut le cas le samedi 29 novembre 2008, lorsque le club avait fêté ses cent années d'existence. Ce jour-là place Charles-Amouroux, peu avant le repas, et juste après un réveil musculaire sommaire, un élément clef de l'US Chalabre XV des années 1970, avait souhaité s'adresser à ses partenaires et à tous les amis réunis. Il convient à présent de laisser la parole à Bernard Cnocquart :    

    « Bonjour à toutes et à tous, Chalabrois d’origine, d’adoption ou de cœur.

    usckbp rugbySi vous le permettez, je voudrais dire quelques mots, non pas pour retracer les 100 ans de vie de l’U.S.C, mais vous parler en quelques anecdotes des merveilleux moments passés sous le maillot bleu et blanc dans les années 1970.

    Quoi de plus agréable que de fêter un centenaire, et de plus un centenaire qui se porte bien. Nous sommes nombreux aujourd’hui pour participer à cette fête, mais quand on a porté le maillot bleu et blanc, quoi de plus normal que de vouloir replonger dans cette ambiance mystique.

    Aujourd’hui, nous n’aurons pas besoin d’huile camphrée pour soulager nos vieux muscles fatigués, mais sans doute qu’en fin de soirée, quand viendra la nuit, nous n’aurons pas mal aux jambes, mais certainement à la tête, (ah, ce manque d’entraînement).

    Un tel événement nécessite sûrement une sacrée organisation et un total engagement, et nous ne pouvons que remercier chaleureusement les maîtres d’œuvre de cette journée.

    Des plus anciens aux plus jeunes, quand on a participé à l’épopée de l’U.S.C ou de l’U.S.C.K, il nous reste sûrement au fond de notre cœur, un coin de couleurs bleu et blanc rempli de souvenirs qui remonteront ce jour à la surface.

    Alors, remontons un peu le temps, non pas depuis 1908, début du vingtième siècle, mais retrouvons nous dans les années 1970.

    C’était en juin 1971, j’avais 21 ans, je venais de terminer mon service militaire. Cela devait être un samedi, je participais à un concours de pétanque, à Laroque-d’Olmes, sur le plateau du Castella. Il y avait aussi beaucoup de Chalabrois, les boules à la main, car à cette époque, le club de pétanque de Chalabre avait une certaine renommée.

    Pour les rugbymen, c’était les vacances, mais l’U.S.C était déjà en avance sur son temps. Elle avait déjà ses agents recruteurs et en cette période de « mercato », un agent quelque peu spécial, dans un langage un quart français et trois quart espagnol, avec quelques arguments m’a persuadé de signer à Chalabre. J’ai cru comprendre qu’il ne fallait pas espérer trop d’argent, mais que je trouverai dans ce coin du Kercorb, une ambiance merveilleuse avec bien ou trop souvent, l’eau de la Picharotte troublée par le Ricard. Cet agent recruteur, c’était Narcisse Cuesta, dit Chicho, dirigeant oh combien dévoué de l’U.S.C.

    Me voici donc à Chalabre, amenant aussi dans mes bagages pas mal de Bastidiens et Peyratais, car il y a toujours eu des échanges entre ce coin de l’Aude et l’Ariège, aussi bien pour le travail avec l’époque florissante des établissements Canat et plus tard le textile du Pays d’Olmes. Quelques décennies plus tôt, plusieurs joueurs chalabrois, messieurs Garcia, Montagné, Subreville étaient aussi venus renforcer l’U.S.B.P.

    J’ai passé 5 saisons à Chalabre, 5 saisons inoubliables, les plus belles de ma modeste carrière rugbystique. Je devais m’y sentir bien, car en plus de joueur, j’en ai été aussi le capitaine, l’entraîneur, le trésorier et même parfois aussi le buteur. Mais comme dit le proverbe, quand on aime, on ne compte pas.

    Mais que de moments merveilleux partagés sur le vieux stade Lolo Mazon, contre les meilleures équipes du Languedoc. Devant un public nombreux et fidèle, il était alors difficile de venir gagner dans la capitale du Kercob. Je me souviens de quelques matchs mémorables ou quelques vieilles gloires du rugby Biterrois sont venues mordre la poussière. Je me souviens de ces déplacements au fin fond de l’Hérault, des repas d’avant-match à la Caille qui chante ou à la Vitarelle, et ces retours agités après une victoire, et quand notre chauffeur, le brave Aimé Mamet, essayait de distancer quelques dames trop pressantes dans les rues de Carcassonne. Malgré ces jolis noms chantants, Maraussan, Nissan, Coursan ou bien Sigean, ce n’était pas du tourisme car nous étions bien souvent attendus, non pas avec des chants mais par quelques arguments frappants.

    usckbp rugbyC’était le rugby d’une autre époque, ce rugby de village que l’on a tant aimé. Bien sûr, quelques mêlées relevées n’ont jamais tué personne, si même parfois on y a laissé des plumes, on n’est jamais tombé dans les filets des coriaces pêcheurs de La Nouvelle. Contre Olonzac et face à un rocher nommé Vacquier, je n’ai repris mes esprits que très tard dans la nuit à la clinique de Montréal, et quelques mois plus tard, c’est un traître crampon héraultais qui m’a permis de me reposer pendant quarante jours à la clinique La Soulano, mais tout cela, ce ne sont que les péripéties de tout joueur de rugby.

    Si un match de rugby se compose de deux mi-temps de quarante minutes, il existe aussi la troisième mi-temps, qui elle dure bien plus longtemps, elle pouvait être très longue.

    Au siège du club, au café de la Paix, François ne restait pas en arrière pour sortir les bouteilles de Ricard (il fallait bien récupérer des efforts fournis l’après midi). Cà tombait parfois comme à Gravelotte, et puis on regagnait notre quartier général, l’hôtel de France, cher à notre président Raymond Fort.

    usckbp rugbyEt çà continuait en attendant l’heure du repas dominical, non pas frugal mais bien souvent gargantuesque, avec quelques spécialités qui me reviennent en bouche, gratin de fruits de mer, cèpes, magrets et steaks au poivre. Entre les plats, ce n’était qu’histoires et chansons, et avec Roger Raynaud, le voltigeur, nous étions plus de 80 pour aller à la chasse. Au cours de la chevauchée des cavaliers de Reichshoffen, quelques chaises se brisaient, mais rien n’arrêtait la fête, si ce n’est quelques piqûres de cactus de l’ami Serge. Alors, le petit Murillo et son compère Henri Sancho, avec quelques fourchettes et corbeilles à pain, nous interprétaient la cinquième symphonie, digne de Beethoven.

    Certainement nous avons fait quelques excès, quelques bêtises ou conneries, mais si vous le voulez, jamais rien de bien grave.

    Je ne sais si elle est parmi nous aujourd’hui, mais je ne peux l’oublier dans mes souvenirs, je veux parler de Madame Fort. Pourtant Alice, vous n’étiez pas au pays des merveilles au bon milieu de cette bande de fêtards, et comment avez-vous fait Madame Fort pour nous supporter tant de fois, les mercredis et les dimanches, toujours avec le sourire, sans jamais rien nous reprocher, que de mercis ne vous doit-on ?

    A cette époque là, nous avions hissé l’U.S.C en honneur, mais malgré des parcours remarquables tant en championnat régional qu’en championnat de France, nous avons bien souvent échoué sur la dernière marche, sans pouvoir ramener un titre majeur à Chalabre, si ce n’est un beau jour de 1975, l’unique Trophée de la Méditerranée.

    usckbp rugby

    Les vieilles gloires des années 1970

    (Photo archives, 29 novembre 2008)

    Il y a 35 ans de cela et je voudrais en ce jour de fête, avoir une pensée pour les amis bleu et blanc bien trop tôt disparus. La liste est bien longue et je pense souvent à ceux que j’ai fréquentés durant ces années passées à Chalabre : à Raymond Fort, le bon et dynamique président qui a tant fait pour le rugby, à Henri Battle qui avait repris le flambeau quand l’U.S.C passait une période difficile, et à ces dirigeants dévoués, Messieurs Gallardo, Lopez, Romero, Sanchez, Narcisse et à bien d’autres encore.

    On avait le même âge, et eux aussi ont été exclus de la partie, et c’est bien regrettable de ne pas être au complet pour cette centième, il manque Paul, le rusé trois quart centre, René, le rapide ailier et Jean-Claude, le fantasque arrière.

    J’en ai maintenant terminé et en guise de conclusion, je voudrais vous dire une vérité : « Sachez que le rugby est le seul sport ou on avance en faisant une passe toujours en arrière, mais pour aujourd’hui, l’arbitre sera indulgent, il ne sifflera pas si vous passez en avant la bouteille de Ricard à votre partenaire ».

    Je vous remercie de votre attention ».    Le 29 novembre 2008

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    Roger Raynaud donne le coup d'envoi du match du Centenaire

    (Photo archives, 29 novembre 2008)

  • L’inauguration du chemin de croix est reportée

    ensemble pour le calvaireL’une des quatorze stations restaurées.

    Lundi 13 avril et dans le cadre des fêtes pascales, devaient se dérouler l’inauguration du chemin de croix et le dévoilement du tableau «  Le repas de famille ». Tous deux restaurés à l’initiative de l’association Ensemble pour le Calvaire et son président Michel Alegre. En raison du contexte sanitaire, la fête prévue sur le parvis de la chapelle Notre Dame de Réparation, et la messe qui devait être célébrée par Monseigneur Planet, évêque de Carcassonne, ont été reportées à une date ultérieure.

  • Quand le « Pitcharra Club » accueillait sa Majesté Badaluc

    A l'image de la saison 2019-2020 de rugby qui a officiellement pris fin hier (décision arrêtée par la FFR), la visite de sa Majesté Badaluc va vraisemblablement être différée à une année ultérieure. Une situation inédite, qui invite à regarder dans le rétro, vers des festivités carnavalesques célébrées hier.

    pitcharra clubAu printemps 1977, un Ecossais s'invitait sur les cours. La  toute nouvelle confrérie du « Pitcharra Club » était là pour saluer Badaluc IX. De gauche à droite. Debout : Robert Baro, Elizabeth Villena, Geneviève Sampietro, Henri Rouby, Serge Gallardo, François Lorca, Jean Lorca, Annie Plauzolles. Accroupis : Christian Amouroux, Pierre Llopis, Patrice Rodriguez, Lison Larroque, Jean-Paul Subreville, Christian Moralès, Patrick Pizon, Visitation Lorca, Richard Conte. Sur le tracteur : Jean-Jacques Conte, Jean-Jacques Plauzolles, Jojo Gracia, Vincent Amouroux, Suzette Ferrier. Photographe officiel : Jean Plauzolles.

    picharra clubCette confrérie aujourd'hui bien rangée au rayon des souvenirs, vit le jour à l'initiative de Christian Amouroux, décédé en juillet 2000 (photo ci-contre). Ariégeois exilé en Kercorb de par ses obligations professionnelles et secrétaire de mairie Cours Sully, il nourrissait pour la montagne une passion qu'il avait su transmettre à ses nombreux amis chalabrois.

    picharra clubC'est ainsi que naquit un beau jour de 1977, le « Pitcharra Club », orthographe déposée et association très officielle, dont le siège s'établissait au café Tournois. Chacun était le bienvenu, il suffisait de prêter serment sous la bannière de la confrérie (photo ci-contre).

    picharra clubD'une randonnée sur les pics environnants conclue par une nuit au refuge, à une soirée festive au siège, avec la complicité de Simone et François, personne n'oubliait d'honorer en chanson « la mosca en bicicleta », ou les « petits champignons » du bois mouillé. L'occasion faisant le larron, c'est tout à fait par hasard, à la faveur d'une fête du tabac, à Plavilla, que la joyeuse troupe aura la révélation de prédispositions insoupçonnées (photo ci-dessous).

    picharra club

    De gauche à droite : Richard Conte, Pierre Llopis, François Lorca, Jean-Marc Almecija, Serge Gallardo, Jean-Paul Subreville, Patrick Pizon.

    Cette première prestation exécutée ès qualité Majorettes du Kercorb, quoique très réussie, n'en appela pas d'autres. Au grand désespoir d'un porte-étendard pourtant prêt à relever le défi (photo ci-dessous).

    picharra club

    Egalement très en vogue, les descentes sur l'Hers à bord d'embarcations de fortune, et les paris un peu fous et souvent tenus.

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    La bonne humeur constante qui régnait au sein de la confrérie n'empêchera pas le « Pitcharra Club » de traverser quelques zones de turbulences. Les uns prétendaient être capables de monter au St Barth et d'en descendre, sur des patins à roulettes (les documents écrits et signés sont disponibles). D'autres, par exemple, soutenaient mordicus que le pic Saint-Barthélémy est plus haut que le Soularac, et vice-versa. Le temps qui a passé n'a pas apporté de réponse, mais les montagnes de Tabe sont toujours là, aussi imposantes et attirantes. Quant à l'esprit « Pitcharra Club », il n'a peut-être pas complètement disparu avec son initiateur. Il suffit pour s'en convaincre d'être présent certains soirs de juillet sur les hauteurs du Cazal.

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    En altitude, dans la chaleur d'un refuge au Saint-Barth

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    Retour en plaine, dans la chaleur du siège Café Tournois