Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Puivert : Musée du Quercorb : La musique s’invite au verger

    musée du quercorb,betwinsBeTwins, un duo à découvrir.

    Dans le cadre des animations de l’été, BeTwins sera l’invioé du Musée du Quercorb le dimanche 2 août à 17 heures. BeTwins est un projet musical né de la rencontre de deux jeunes femmes, Pauline Voleau, et France Affidi. Installées depuis peu sur les terres puivertaines, elles rendent hommage à cet environnement … en…chantant.

    Fusionnant leurs univers de traditions orales, classique, et pop, au son de leur voix, piano, clarinette, et flûtes, sans compter quelques surprises aux couleurs plus lointaines, elles livrent une musique de traditions diverses, dans lesquelles elles puisent et offrent, avec une grande liberté, un langage universel, qui parle au cœur.

    Empreint d’une volonté de partage des deux complices, le répertoire de BeTwins tend à s’étendre dans la rencontre avec l’autre, musiciens et artistes divers, d’ici et d’ailleurs, des temps anciens jusqu’aux sons de demain.

    « Un concert de BeTwins, c’est un univers fait d’écritures profondes et légères, intenses et éther-riennes, teintées de temps d’improvisations libres, nés de l’instant partagé, du lieu et des présences d’un son de voix qui vole et s’adresse à l’éther, au pied qui bat le sol, sous l’impulsion d’un rythme ».

    Pauline Voleau, et France Affidi affectionnent tout particulièrement jouer dans les lieux anciens, sacrés, aquatiques, et naturels. C’était donc une évidence de les retrouver toutes deux dans le verger du musée. Un beau moment d’enchantement et de partage est promis, le concert est gratuit. Retrouvez tout le programme sur www.museequercorb.com

  • Cazal : Les 15 ans d'une stèle, d’un hymne, et d’un étendard

    A la date du 28 juillet 2005, un jeudi, le journal l’Indépendant publiait l’article qui suit, sous le titre : « Une stèle, un hymne et un étendard pour le Cazal ».

    fêtes du cazalL’Avenir du Kercorb a assuré un tempo musical de circonstance (photos archives, Juillet 2005).

    Les traditionnelles cérémonies en l’honneur de Sainte-Marie-Madeleine ont revêtu cette année un caractère très symbolique, avec l’inauguration d’une stèle destinée à fédérer les nombreux disciples de la fête, présents chaque année sur les hauteurs du Cazal. A événement exceptionnel, mobilisation exceptionnelle, l’harmonie de l’Avenir du Kercorb avait battu le rappel de tous les cadres, invités à ressortir clairons, clairons basse, trompettes de cavalerie et tambours afin d’offrir plus de lustre à cette commémoration.

    Office religieux et défilé     Après l’office religieux célébré par les Sœurs de la Présentation de Marie, un somptueux défilé s’élançait comme aux plus belles heures des retraites aux flambeaux d’antan, mais en plein jour. Marcel, Aimé et Henri donnaient le « la », sans oublier d’annoncer le trio à des musiciens n’ayant rien perdu des précieux conseils distillés par le regretté René Berland.

    fêtes du cazal

    A l’avant du cortège, une petite Emilie brandissait fièrement le nouvel étendard du Cazal, aux armoiries brodées dans une secrète échoppe de la lointaine Franche-Comté. Et la cité cazalienne, réveillée aux accents d’une marche martiale, n’en finissait pas de rassembler ses âmes, tandis que le soleil atteignait son zénith.

    fêtes du cazal

    Honneur à la doyenne     En sa qualité de doyenne de la commune, Rose coupait enfin le ruban et dévoilait une superbe stèle ornée d’une œuvre d’art créée par l’ami Jean-Claude, artiste ferronnier. Après une bousculade bien compréhensible, chacun se pressant pour admirer le chef d’oeuvre, l’hymne officiel du Cazal, concocté par « Josep », était entonné dans un magistral et saisissant ensemble.

    fêtes du cazal

    L’Avenir du Kercorb pouvait fermer le banc, avec le sentiment du devoir accompli, les dernières notes de ce dimanche 25 juillet invitant l’assemblée à partager le vin d’honneur. Car la communauté universelle des « Festejaïres » a désormais son lieu de pèlerinage, là-haut vers la chapelle de Sainte-Marie-Madeleine du Cazal.

    fêtes du cazal

    Le vendredi 23 juillet 2005, les « Festejaïres » avaient lancé une mise en garde prémonitoire, tout en adoptant sans attendre, les gestes barrière

    fêtes du cazal

    Monté à la hâte, un hôpital de campagne avait permis de prendre en charge les premiers patients en détresse

    fêtes du cazal

    Pour ces champions de la course à la brouette, venus conquérir le «Wheelbarrow Trophy », la photo souvenir est partie avec eux jusqu'à la Jamaïque

  • « Il fut un temps était Uxello Briga, aujourd’hui Chalabre »

    Sous ce titre, l’article publié est signé Frédéric Paillard, auteur de recherches historiques sur le passé de la commune.

    frédéric paillard

    La colline de Terre Blanche

    « Quand Paris s’appelait Lutèce, Chalabre s’appelait Uxello Briga. Le confluent de la rivière fut toujours l’endroit idéal pour édifier un poste de gué ou un lieu stratégique d’habitation de groupe (leude ou péage sur le transit de marchandises), ce qui fut certainement le cas pour l’oppidum de l’ancien Chalabre surnommé « Uxello briga ». Ce qui signifie haute garnison (caractère militaire) en celtique ancien c’est à dire en gaulois, la langue parlée ici il y a 2 000 ans, avant l’arrivée des Romains en 150 avant Jésus-Christ, dans la Narbonnaise. Cette langue était parlé dans toute la Gaule à l’exception des dialectes ligure et ibérique. Donc ce lieu perché en hauteur au sud est de Chalabre actuel était la place forte de ces temps anciens, situé au confluent de trois rivières, par ordre d’importance, l’Hers vif, le Blau, le Chalabreil. Cette place était pratiquement défendue et sécurisée de deux côtés, versant ouest (l’Hers), versant est (le Blau). Restait le côté sud de l’oppidum à sécuriser. On retrouve sur place à cet endroit, regardant vers Puivert, les terrassements qui pouvaient ou devaient supporter une palissade défensive.

    Cette place représentait surtout une position de contrôle des vallées et une sécurisation en cas d’invasion. Mais n’excluait pas qu’il y pu avoir d’autre habitat de cette époque sur d’autres collines environnantes. La possibilité aurait été que la colline de Roquefère au sud-ouest de Chalabre, surmontant l’actuel lac de Montbel, aurait été la métropole celtique du Kercorb, avec habitations de populations d’agriculteurs, d’éleveurs et d’artisans, avec tout ce que cela comporte.

    La colline du Mont Calvaire aurait été réservée aux cérémonies de culte et peut être l’emplacement d’une nécropole (cimetière). Il est établi à 90 % des cas, que la construction d’une chapelle par les Chrétiens, dans un endroit isolé loin d’un village, aurait été une manœuvre tactique pour faire oublier aux populations locales de l’époque, leurs idoles du polythéisme (dédié certainement au soleil d’où le dieu Belenos ou à la lune Belisama ou encore à la fertilité, la déesse mère Serona).

    L’actuel plateau de Catobas, au sud de la colline de Terre Blanche en se dirigeant vers Puivert, aurait été également un grand village celtique relativement bien défendu par ces contrevallations naturelles. Il est certain qu’il est difficile de retrouver des vestiges à moins de pratiquer des fouilles archéologiques approfondies, car toutes les constructions de l’époque ont été rasées et les pierres descendues avec les charrettes à bœufs pour reconstruire un village en contrebas, à l’époque de la paix romaine de – 100 à 300 après JC. Il est pratiquement certain de retrouver au dessus de chaque localité, le village du moyen âge à mi-pente et le village celtique ou gaulois au sommet sur les crêtes.

    frédéric paillard

    Sur les hauts de Rivel, aux Bouichous 

    (au 2e plan, les lacets du col de Boyer)

    Sur les quinze communes du canton de Chalabre, nous avons pratiquement à chaque fois cet exemple (Montjardin = Montgarden = le Mont Gardien). Rivel avec au dessus du village, les hauteurs et les restes du château de Pendel, qui était certainement à l’époque gauloise, un mini oppidum. D’ailleurs le mot Pendel signifie en celtique ancien la petite tête = la petite colline qui dominait et contrôlait la vallée du Riveillou et la combe menant à Puivert, où aurait existée, comme les anciens le disent, une voie romaine descendant à proximité de la chapelle Ste Cécile, remontant par Les Bouichous via Montpénédy et rejoignant l’oppidum de « Paris del coutche » au sud de Sainte-Colombe, un oppidum qui daterait de l’âge du Bronze.

    On estimerait la première implantation celtique à 1800 avant JC par la tribu des Parisi venant de l’île de France, la même origine que la souche ayant créé Paris. Leur nom donna le nom de l’actuelle capitale de France qui à l’époque romaine s’appela « Lutèce ». Après quelques recherches, on découvre une chapelle romaine à l’est de l’oppidum en arrivant de Ste Colombe. Les paysans du coin appelèrent cet endroit « Paris del coutch », le Paris des courges, car à une époque lointaine on a gardé le souvenir qu’en ce lieu on y fit pousser des courges ».

  • C’était hier : Jeux intervillages : un succès à suivre…

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 27 juillet 1995.

    ard'hers,jeux intervillages chalabreL'Entente victorieuse de la Vallée du Blau (photos archives juillet 1995).

    La première manche pour l’Entente Villefort-Puivert

    Jeudi dernier à 21 h, débutait aux abords de l’ancienne gare de Chalabre, la première confrontation cantonale des jeux intervillages, mise sur pied par le Pays d’Accueil du Chalabrais. De très nombreux supporters ont encouragé leurs couleurs durant près de trois heures de joutes amicales, Villefort-Puivert enlevant la victoire à la faveur du dernier jeu, grâce à la dextérité de leur capitaine Henri Ferrier, récupérateur d’œufs hors-pair. Vaincus et vainqueurs ont repris le chemin de l’entraînement en vue de la prochaine rencontre qui aura lieu jeudi prochain à Caudeval, où les représentants du Val de Lambronne voudront rester maîtres chez eux.

    ard'hers,jeux intervillages chalabre