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  • C'était hier : Un marathon sur les boulevards et sous la pluie battante

    marathon du grand toulouse,poumpils de l'hersJean Plauzolles, Valérie Dillon, Régine Duran et Gilbert Navarro, les Poumpils de l’Hers à leur arrivée sur la Place du Capitole (Photos archives, Octobre 2010).

    La quatrième édition du Marathon du Grand Toulouse réunissait dernièrement près de 2500 coureurs à pied, à l’écoute d’un starter placé sur le Pont Saint Michel. Sous un plafond très bas qui laissait augurer d’une journée humide, Francis Amouroux se préparait à en terminer avec dix semaines d’une préparation rigoureuse et millimétrée. Objectif annoncé, quatre fois une heure pour parcourir les 42,195 km que notre fondeur aura couru dans le souvenir de Jérémy. Au terme de son deuxième marathon, après avoir couru Paris en 2003, Francis arrêtera son chrono sur 4h 03’ 59’’, un temps qui lui attribue la 1603e place sur 2391 classés.

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    A 11h, le rond-point de la Barrière de Paris était pris d’assaut par 433 équipes de quatre coureurs-relayeurs, invités à conjuguer leurs efforts afin de rejoindre au plus vite les arcades du Capitole. Imperturbables sous les premières gouttes, « Les Poumpils de l’Hers », équipe mixte composée de Jean Plauzolles, Gilbert Navarro, Régine Duran et Valérie Dillon, attendaient le coup de pistolet libérateur. Nos fondeurs allaient courir dans cet ordre et rallier la ligne d’arrivée depuis la Barrière de Paris, via Saint Alban (10,5 km), Borderouge (11.5 km), François Verdier (6.5 km) et le Palais de Justice (7 km). Le quatuor terminait sa course avec une ultime ligne droite de 1500 mètres, bouclée de front et sous une pluie diluvienne venue marteler les pavés de la rue Alsace-Lorraine. Ce trop plein d’eau aura-t-il eu raison de la puce électronique ? L’équipe portant le dossard 207 ne figurait en effet sur aucune des tablettes de l’organisation à son passage sur la ligne d’arrivée. Trempés, un peu déçus mais certainement pas démotivés, Valérie, Régine, Gilbert et Jean ont aussitôt rempli un formulaire d’inscription pour 2011 et la 5e édition de l’épreuve.

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  • Voilà un quart de siècle, Il était une fois Chalabre s’éveillait

    Photo Maurice Mazon.jpgAu pied du Bourgat, les attelages de bœufs labourent la plaine chalabroise (photo Maurice Mazon).

    Au mois de juin 1995, fleurissaient timidement dans les rues de Chalabre, des affichettes n’ayant rien de commun avec l’événement électoral qui alimentait alors les conversations. En marge des présidentielles, sans bruit et n’osant trop y croire, trois Chalabrois amoureux de leur ville natale, invitaient leurs concitoyens à fouiller dans les vieilles malles, à la recherche de documents susceptibles de réveiller le passé de la Prima Kercorbis Civitas.

    il était une fois chalabre

    Une assemblée constitutive réunie le samedi 28 octobre de la même année (cf photo en bas d'article), permettait d’élire Michel Brembilla à la présidence d’une association enregistrée à la sous-préfecture de Limoux sous le nom de Il était une fois Chalabre. Autour des membres fondateurs, une équipe d'écrivains, de rédacteurs, de correcteurs, d'archivistes, de chercheurs, de conteurs se formera très vite, ne comptant pas les heures de travail au bénéfice de l'association. Au mois de janvier suivant, Tome I en main, la capitale du Kercorb redécouvrait ses racines, à travers les pages d’un recueil présenté « à tous les petits enfants de Chalabre… et à ceux qui le restent ».

    Depuis, Il était une fois Chalabre a publié treize autres ouvrages, et souhaitait souffler les vingt-cinq bougies de son anniversaire en ce mois de novembre 2020, avec la présentation d’un Tome XV, pour l’heure en attente d’impression. Tout en espérant une mise sous presse proche, l'association renouvelle ses remerciements aux personnes qui ont collaboré par leur travail ou par le prêt de documents, à la rédaction des ouvrages. Les personnes qui souhaitent obtenir les tomes déjà édités peuvent prendre contact auprès de Michel Brembilla (06 72 81 58 46) ou Christian Moralès (06 73 57 49 55).

    il était une fois chalabre

    L'assemblée constitutive réunie aux Cèdres

    (photo archives, 28 octobre 1995)

    Malou Saddier, Raymonde Castres, Robert Roncalli, Raymonde Chopineau, Clément Salinas, Paul Lagarde, José Salas, Michel Brembilla, Gilbert Huillet,  Jean-Paul Subreville, Christophe Roncalli, Marie-Annick Saddier, Jean-Pierre Brembilla, Michel Alegre, André Mamet, Annick Marty, Pascale Boulbès, Jacques Castella, Audrey Castella, Visita Lorca, Aurélien Moralès. 

  • C’était hier : Rugby : Carton plein pour l’US Kercorb

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 3 novembre 2000.

    us kercorb xvManu Izart a mis le feu dans la défense de Sainte-Foy (Photos archives Octobre 2000, Compte-rendu José Sanchez).

    C’est sur le score sans appel de 50 à 14 que l’US Kercorb s’est imposée face à Sainte-Foy-de-Peyrolières. Une revanche que les « Bleu et blanc » attendaient depuis la saison dernière après une réception assez musclée en terre haut-garonnaise. Sur la pelouse du stade Lolo-Mazon, les hommes de Roger Daynié ont répliqué de la plus belle des manières, en mettant le feu depuis les quatre coins du terrain, avec la bagatelle de sept essais à la clef.

    Dès le coup d’envoi Stéphane Baby lance la première salve de ses vingt-deux mètres avec le soutien de Manu Izart et les Chalabrois s’installent d’emblée dans le camp visiteur. A la cinquième minute, Gérald Mourareau parfaitement reposé ouvre le score sur pénalité pour placage haut (3-0). Quelques instants après, alors que les « Rouge et noir » n’ont pas encore vu le ballon, une bonne prise de balle en touche de Arnaud Molini permet au pack bleu de faire avancer le maul. L’action va rebondir sur les trois-quarts qui retrouvent les gros pour un essai au pied des poteaux de David Bonnéry (10-0). Au quart d’heure de jeu, les gars de Sainte-Foy vont profiter d’un passage à vide des locaux pour enfin toucher le ballon et réduire le score sur pénalité, puis sur un essai venu contrer un dégagement au pied des Bleus (10-8).

    La réaction des Audois sera immédiate et tous les joueurs vont toucher le ballon pour une action de 80 mètres qui emmène Arnaud Stasiack sous les poteaux, l’essai sera justement refusé. Ce n’est que partie remise, car aussitôt Eric Maugard va aplatir en marchant entre les barres, uniquement poursuivi par l’arbitre, le reste des joueurs étant occupé à se raconter des histoires de châtaignes, sans primeur (17-8). Après ce petit moment de folie, il faut attendre une dizaine de minutes pour voir la troisième ligne en bleu débouler côté fermé. Régis Hébraud, propulsé par Arnaud Stasiack aplati derrière la ligne pour un essai en coin, 22 à 8. Sur le renvoi au centre, Thomas Cuaresma récupère le ballon et place une accélération qui surprend tour à tour partenaires, adversaires et public. Trop esseulé, le number 1 chalabrois attendra le soutien, amenant ainsi le drop de Gérald Mourareau comme à la parade (25-8).

    Les « Rouge et noir » de Sainte-Foy auront l’honneur de clôturer la marque de cette première mi-temps sur pénalité, 25 à 11 aux citrons. A la reprise et en moins de dix minutes, les Chalabrois vont tuer le match en asphyxiant complètement les visiteurs. Sur pénalité jouée à la main, David Bonnéry véritable bulldozer s’étire un peu pour aplatir derrière la ligne (32-11). Pas le temps de souffler et déjà Arnaud Molini creuse une brèche, pour un essai de Eric Maugard (37-11). Les visiteurs font une brève apparition sur pénalité mais le buteur local répondra du tac au tac (40-14). Les gars du Kercorb vont s’accorder un petit moment de répit, avant que les artificiers maison n’en remettent une couche. Baby, Lacanal, Garros, Boulbès et Izart sont intenables, ce dernier plongeant dans l’en-but visiteur après une action démarrée sur sa ligne. Gérald Mourareau, qui a un peu le cigare, mettra la transformation sur le poteau (45-14). Suite à une touche dans les 22, Pascal Ilhat s’échappe petit côté et envoie Nanard Boulbès en dame, lequel va arrondir le score à 50 points.

    Très bon match de l’USK, auteur de très belles actions qui ont ravi un public de connaisseurs venu en nombre au stade Lolo-Mazon. Avec ce carton, l’USK prend la tête de sa poule, elle tentera de conserver ce leadership le dimanche 12 novembre prochain en allant chercher un résultat à Brignemont.

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    Yves Mourareau, aux petits soins pour les « Bleu et blanc »

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    Ballon gagné en touche pour David Bonnéry

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    Frédéric Boussioux, Eric Serano, Thierry Parrenin et Bernard Boulbès

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    David Vergne dit « Ritou » et Marc Garros

  • « L'automne d’ici-bas », un poème de JIEL

    Une nouvelle saison vient de s'installer, inspiratrice d'un poème écrit sous la plume de JIEL, proposé aux lecteurs.

    L’automne d’ici-bas

    Les bois se préparent à affronter l’hiver

    L’été s’éloigne et perd de sa splendeur

    Les arbres éparpillent leur bel habit vert

    Les ruisseaux retrouvent leur vigueur

     

    Une lasse clarté s’écoule sur les collines

    Caressant avec tendresse la nature assoiffée

    Dans les sous-bois colorés sans retenue aucune

    La lumière s’exhibe comme mue par des fées

     

    Le cycle immuable de la vie suit son cours

    Tourne la page et ouvre le même chapitre

    Celui de la saison nouvelle d’un autre parcours

    Du peintre au chevalet et du poète au pupitre

     

    La frénésie retrouvée des chercheurs d’or

    S’active dans les hêtraies et les taillis épais

    Pourchassant l’enchanteur jeteur de sort

    Qui répand selon ces caprices le noble bolet

     

    Un vent froid venu du nord laisse croire

    Que la forêt s’agite à perdre haleine

    Blotti au coeur de la montagne noire

    Le village a revêtu son écharpe de laine

     

    Les habitants partout sont à l’oeuvre

    D’aucuns fuient vers des contrées clémentes

    Fiers de la fidélité dont ils font preuve

    D’autres sont heureux et ne se lamentent

     

    Dans le foisonnement de potagers magiques

    La terre généreuse confie au jardinier ses secrets

    Aux tréfonds des bois des hêtres magnifiques

    Trop vieux dans la tempête se couchent discrets

     

    Les meutes de chiens sont retournées au labeur

    Tant de folles courses et d’odeurs retrouvées

    Dans cette quête ancestrale passion du chasseur

    La récompense ultime de la bête débusquée

     

    J’irai encore sur les chemins herbeux

    Ma fidèle chienne toujours dans mes pas

    Nourrir l’inspiration qui me rend heureux

    Dans ce nouvel automne d’ici-bas

    JIEL