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  • C'était hier : Une croix occitane illumine le soir

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 7 janvier 2011.

    il était une fois chalabre,jean-claude sicreMichel Brembilla et Gilbert Huillet, aux côtés de Martine Sicre (Photos archives, Décembre 2010).

    A quelques heures d’une année nouvelle, l’association « Il était une fois Chalabre » avait lancé une invitation, afin d’officialiser la mise en lumière d’une création commandée à Jean-Claude Sicre, ferronnier d’art place du Pont-Rouge. Fixée sur la façade d’une très ancienne maison de la bastide, avec l’assentiment gracieux de son propriétaire, une magnifique croix d’Occitanie s’est éclairée à la tombée de la nuit, accompagnée par les notes enjouées des musiciens de l’OPVC.

    Dans son intervention, Michel Brembilla, président de l’association depuis sa création en 1995, saluait la maîtrise d’une réalisation unique, avant de regretter l’absence de l’artiste, hospitalisé peu de jours avant la cérémonie. Représenté par Martine son épouse, Jean-Claude Sicre à qui chacun souhaite un rapide rétablissement, aura certainement perçu les chauds applaudissements d’une assistance enchantée. Le président devait également adresser des remerciements à Nicolas Serrano propriétaire de la maison, et à l’entreprise Robert de Pomas, dont l’intervention sollicitée par Roger Rosich conseiller général, aura facilité l’aménagement du système électrique, branché sur l’éclairage public. Et des remerciements renouvelés à l'égard de l'entreprise de Serge Escande, pour la mise en place de l'œuvre. Gilbert Huillet vice-président et initiateur du projet, revenait ensuite sur le passé occitan de la cité d’Eissalabra, désormais parée d’une croix aux douze points, à la symbolique solaire et zodiacale.

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    Cette soirée inaugurale qui avait commencé en musique, s’est poursuivie autour d’un apéritif offert à l’office de tourisme, et toujours aux accents des inusables solistes de l’OPVC. Accueillie par Jean-Pierre Salvat, président de la communauté de communes du Chalabrais, et Isabelle Gély animatrice de l’OTI, l’assistance a pu célébrer dans la bonne humeur une initiative qui permet à Chalabre d’honorer tout naturellement ses racines occitanes.

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  • Puivert : Le marché de Noël fait l'unanimité

    mjc puivert,daphné daumandAprès-midi en musique avec le groupe Tam Lin. 

    Les halles de Puivert se sont animées samedi 19 décembre lors du marché de Noël organisé par l'association MJC Puivert. Une guirlande de promeneurs s'est étirée toute la journée pour admirer les stands des créateurs et artisans locaux. La veille, de courageux bénévoles sont venus installer les barrières, les rideaux pour protéger les exposants du froid, les lumières, les décorations et les différents stands grâce aux tables et aux chaises fournies par la mairie de Puivert qui soutient chaleureusement les animations de la MJC. Dès 10 h 30, les visiteurs curieux pointaient déjà leur nez et on a pu constater une fréquentation grandissante, au son du groupe Tam Lin venu animer le marché toute l'après-midi. Le Père Noël, Patrick Vidal, a été à la rencontre des enfants dès 15 h, pour leur plus grand bonheur.

    mjc puivert,daphné daumand

    Vers 18 h, le président de la MJC Richard Amoyel (ci-dessus) a tiré la tombola, les deux gros lots à gagner étant un pack de plusieurs bouteilles de jus de pomme locaux et un ensemble de bouteilles sans sulfites du « Vin du maquis ». Tout au long de la journée, Vanessa et Maurice, deux bénévoles de la MJC et les membres de l'association des parents d'élèves de l'école Puivert-Nébias (ci-dessous), se sont démenés afin d'offrir boissons chaudes, crêpes et plats salés à emporter.

    mjc puivert,daphné daumand

    Presque tous les marchés et salons de la région ayant été annulés, ce marché a été une vraie bouée de sauvetage pour les artisans, qui ont tous été très heureux d'avoir très bien vendu durant cette journée sous le soleil. Pour le grand public, ce marché traditionnel était une opportunité pour acheter ses cadeaux de Noël de manière responsable et éthique à des artisans locaux : vêtements, accessoires, savons, bijoux, tisanes, vannerie, livres, etc.  « Il me tenait vraiment à cœur de parvenir à organiser ce marché de Noël », explique Daphné Daumand, coordinatrice de la MJC de Puivert. « Un vrai travail a été fait avec la mairie afin d'obtenir l'accord de la préfecture. Les contraintes sanitaires n'ont finalement pas gâché le plaisir des exposants de retrouver le contact avec les acheteurs et promeneurs ».

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  • T2L Chimie a perdu l’un de ses fondateurs

    paul diatchenko

    Paul Diatchenko au printemps 1988, dans le labo de l'usine de la Plaine à Quillan

    (Photo Thierry Meynier)

    Le lundi 28 décembre dernier, Paul Diatchenko décédait dans sa 89e année. Une triste nouvelle qui ramène à l’activité industrielle chalabroise des années 1980, quand une unité de transformation de résines avait vu le jour dans les bâtiments de l’ancienne manufacture Canat, à l’initiative de Paul Diatchenko, accompagné de Patrick Privat et Didier Arnou.

    L’article ci-dessous avait été publié dans l’Indépendant le vendredi 8 janvier 1999, à l’occasion de son départ à la retraite. Le regretté Paul Diatchenko avait organisé une fête dans les salons du château des Ducs de Joyeuse à Couiza, afin de prendre congé de tous et de chacun, avant son départ pour L’Etang-la-Ville (Yvelines). Un rappel nostalgique, en guise d’hommage de la part de tous les anciens T2L, avec toutes nos condoléances à ses proches.

    paul diatchenko

    L’au revoir du personnel à son directeur

    (Photos archives, Décembre 1998)

    paul diatchenko

    A l’image d’une multiplication qui connut une belle célébrité en des temps bibliques, la multiplication des atomes à T2L débuta un certain jour de juillet 1977, lorsque trois serviteurs de la chose chimique vinrent poser leurs éprouvettes et autres « becs benzen » dans l’accueillante capitale du Kercorb. Les plus intrigués de nos concitoyens eurent tôt fait de nourrir quelques soupçons à l’égard du trio précité, il semblait bien que les fondateurs de T2 Alchimie soient venus en pays chalabrais aux fins non avouées de découvrir la pierre philosophale. Les commentaires allaient bon train. Au terme de quelques mois pourtant, il fallut se rendre à l’évidence, cette nouvelle entreprise fondée et dirigée par Paul Diatchenko se révélait être une mine de travail au sein de laquelle nombre de nos concitoyens allaient trouver l’emploi qui se fait tellement rare en nos contrées. Peu à peu et sans que nul ne puisse trouver une explication logique au sigle T2L, l’unité implantée au pied du Calvaire ne cessera de prospérer, jusqu’à ce vendredi noir du 13 novembre 1987. Des flammes, un champignon noirâtre qui s’élève dans le ciel et puis plus rien, car il ne reste plus rien de T2L Chimie.

    Une nouvelle fois, Paul Diatchenko rassemble son énergie afin que T2L puisse renaître de ses cendres, ce qui se fera chez nos proches voisins quillanais. 1977, 1987, le mouvement cyclique décennal ne va pas en rester là puisque en 1997, la Maison T2L est à nouveau ébranlée, rachetée par le groupe Ciba, puissance industrielle de la confédération helvétique. Et comme toujours, le team T2L et ses atomes crochus vont assumer sans sourciller, retranchés derrière les murs d’une Plaine plus que jamais tapie dans les brumes de la cité des Trois Quilles.

    Ce bref historique n’est rien qu’une ordinaire succession de péripéties, si l’on compare avec le séisme vécu au cœur de la société en cette fin d’année 1998. Réuni en effet dans les salons du château des Ducs de Joyeuse à Couiza, le personnel est venu adresser un au revoir à son président directeur général, rattrapé selon la formule consacrée par l’âge de la retraite. Une soirée conviviale et sans protocole au cours de laquelle chacun a pu manifester estime et reconnaissance à l’égard d’un P.D.G. aux méthodes novatrices qui aura grandement forgé l’identité « Made in T2L ». Avec le retrait des affaires de son fondateur, T2L Chimie perd un de ses symboles les plus forts. Paul Diatchenko va à présent retrouver la région parisienne où nous lui souhaitons de connaître une retraite sereine. T2L lui manquera peut-être, l’inverse est déjà une certitude.

    paul diatchenko

    Paul Diatchenko avec la division féminine de T2l Chimie

  • Yvan Moreno nous a quittés

    yvan moreno

    Sous les couleurs du Stade Lavelanétien, Yvan Moreno (1er plan) et David Amiel, décédés, à 24 heures d'intervalle

    (Photos Pascal Villalba)

    Mercredi 30 décembre, un émouvant hommage était rendu à Yvan Moreno, enlevé à l’affection de ses proches et amis à l’âge de 50 ans. La nouvelle de son décès subit survenu lundi 28 décembre à son domicile de Villefort, a jeté un voile de tristesse bien au-delà du pays chalabrais. Né le 4 mai 1970 à Quillan, Yvan Moreno avait poursuivi sa scolarité à Puivert, son village familial, puis à l’Institut Saint-Joseph de Limoux. Appelé sous les drapeaux, il avait intégré les effectifs parachutistes de la 11e DP, à la caserne Saint-Agne de Toulouse.  

    De retour à la vie civile, il entre au service de l’entreprise T2L Chimie, laquelle a migré depuis Chalabre vers la cité des Trois Quilles en 1987, et où il exercera jusqu’en 2004. Désireux de donner un nouvel élan à sa vie professionnelle, il créé son entreprise de travaux en bâtiment, une activité qu’il poursuivra avec la société Cas par Cas, basée à Villefort.

    yvan moreno

    Yvan Moreno (au centre), à son poste de prédilection

    Passionné de ballon ovale et sportif dans l’âme, il signera un brillant parcours commencé à l’école de rugby de l’US Chalabre. Muni de sa licence Minime, il revêt les couleurs jaune et noir du Stade Lavelanétien, avant d’être sacré Champion de France Juniors Taddeï avec la sélection de Midi-Pyrénées. Officiant en première ligne, le plus souvent au poste de talonneur, le fils d’Angel et Geneviève défendra également les couleurs de clubs huppés tels que le SC Pamiers, le Saint-Girons Sporting Club et l’US Quillan. Après un intermède avec les amis de l’US Chalabre, Yvan Moreno était revenu à Lavelanet, où il avait mis un terme à sa carrière, à la suite d’une grave blessure.

    Sur le parvis de l’église Saint-Marcel de Puivert, amis et anciens coéquipiers désemparés se sont retrouvés pour adresser un dernier au revoir à leur compagnon de jeu. Pour témoigner aussi leur soutien à ses proches, qui remercient chaleureusement la communauté venue partager leur désarroi, et tout particulièrement la famille du rugby.

    Yvan Moreno laisse le souvenir d’un grand gaillard au grand cœur, respectueux envers la nature, cueilleur de champignons à ses heures, chasseur de petit gibier aux petits soins pour ses chiens, et qui appréciait à l’occasion les parties de pêche en mer.

    En ces cruelles circonstances, très sincères condoléances à son épouse Véronique, à Axel et Nathan ses fils, à Angel et Geneviève ses parents, à Valérie sa sœur et Fabien son frère, à toutes les personnes que ce deuil afflige.