L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 9 février 2012.

Derniers mètres et ligne d'arrivée en vue dans le parc des expositions (Photos archives, février 2012).

Une nouvelle édition de la Ronde Givrée se déroulait dimanche 5 février à Castres où les coureurs de fond chalabrois ont soufflé les trente bougies d’une fête offerte aux fondus de course à pied. Sur une distance de 54,6 km à couvrir en quatre manches, cette épreuve par équipes a permis à un quatuor mixte et aux couleurs du Kercorb, de donner le meilleur de lui-même sur les reliefs du Sidobre. 

Adeline Cros s’élançait à neuf heures aux côtés des représentants des 296 équipes engagées. Aiguillonnée tout au long des 13,935 km à parcourir par une température ambiante voisine de moins 6 degrés, la représentante de Sonnac va rallier le parc des expositions en 1 h 07’34’’, pour prendre la 125e place et passer le relais à Patrick Rault, invité à parcourir 14,225 km vallonnés sur route et chemin. Le spécialiste de l’effort cycliste diminué par quelques soucis de santé va parfaitement assurer son contrat et au terme d’1h 10’17’’ de course et une 138e place, le passage de témoin interviendra avec Ann Pickering, qui s’élançait pour 9,867 km. 51’52’’ plus tard, la néo Puivertaine arrivait en 168e position et donnait le top à Christian Moralès, pour un ultime tronçon de 16,611 km.

Une étape « nature » sur chemins et sous-bois, promptement blanchis par une neige invitée de dernière minute. Après avoir réussi à éviter toute faute de carres, le doyen du groupe recevra le renfort de ses partenaires pour couvrir les 700 derniers mètres de l’épreuve et s’adjuger une 150e place en 1 h 25’29’’. L’heure était venue de mettre les calculettes à contribution, pour un résultat final qui plaçait « Le Quatuor du Kercorb » en 129e position sur 293 équipes classées, avec un chrono final de 4 h 35’ 12’’, et une 10e place dans la catégorie mixte.

L'équipe allait hélas écourter sa participation à la fête programmée par l'organisation des « Coureurs de Fond de Castres », en raison des précipitations neigeuses fondant sur le pays de Jean Jaurès. Le retour au bercail sera des plus coton, mais l’équipe soudée jusqu’au bout, réussira à boucler une cinquième manche imprévue. Au terme de 3 h 45 de glisse et une gaillarde ascension des côtes de Fendeille et Plavilla, le clocher de Saint-Pierre pointera finalement le bout de sa flèche, dans le halo d’un bob à quatre de fortune.

Adeline Cros dans le couloir d'arrivée, avant le 1er passage de témoin

Patrick Rault (à gauche) à son arrivée au parc des expositions 

Ann Pickering s'élance pour 9,867 km d'efforts

En milieu de journée, les flocons vont s'inviter à la fête

Une 4e et dernière manche sous la neige pour le doyen du groupe

Un dernier hommage sera rendu à Madame Pilar Not née Clemente, décédée vendredi 4 février à l’âge de 56 ans. La cérémonie religieuse sera célébrée aujourd'hui mardi 8 février à 15 heures en l’église Saint-Pierre de Chalabre. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à sa famille.

Alban Borie et les Bleus ont disputé tous les ballons, pour un final victorieux. 

Dimanche 6 février, et dans le cadre de la 13e journée de championnat de D1 (promotion honneur), le team fanion du Kercorb est venu à bout du onze aux couleurs du CO Castelnaudary, score final 4 à 3 (mi-temps 2-1). A l’heure du coup d’envoi, une minute de silence était observée à la mémoire de Pilar Not, maman de Nicolas, licencié au club chalabrois. 

Cette rencontre arbitrée par Romain Barou avait valeur de revanche à plusieurs titres, d’abord parce que les Chauriens avaient infligé à nos Bleus un 6-1 lors du match aller, ensuite parce que ce résultat avait été inversé sur tapis vert, après que le club du Lauragais n’ait pu expliquer devant la commission de discipline du District de l’Aude, certaines invraisemblances constatées lors de la lecture des licences.

Face au vent et bien en place sur la pelouse du stade Lolo-Mazon, le FCC va trouver la faille dès la 8e mn, au terme d’un dribble emmené par Sylvain Dumons, conclu par le gauche de Kévin Leboeuf (1-0, photo ci-dessus). A nouveau en position de tir à la 17e, ce dernier trouve le poteau mais Guillaume Lacoste en embuscade double la mise pour les Bleus (2-0, photo ci-dessous).

Après avoir effacé une balle de but pour le COC dès la première minute de jeu, Alexandre Cassagnaud va cette fois stopper un penalty frappé par Cazadi (36e mn, photo ci-dessous).

A cinq minutes de la pause, Alex détourne une nouvelle frappe chaurienne sur la transversale, mais Tsimpou a bien suivi et ramène le score à 2 à 1. Le FCC bousculé en fin de premier temps retrouve son allant dès le retour des vestiaires et signe un nouveau break sur une tête de Gaby Martel, après un coup-franc consécutif à une grossière faute sur Sylvain Dumons (3-1, 46e). Réprimandé depuis le bord de touche, le COC ne lâche rien et obtient un nouveau penalty, converti cette fois par Cazadi (3-2, 50e). Les visiteurs recollent au score et malmènent le onze en bleu, pour obtenir une égalisation signée dans les arrêts de jeu par Bardou (3-3, 92e). La cause semble entendue pour un inévitable partage des points, mais à la 95e mn, une confusion de lignes va amener le gardien cociste à commettre une erreur que Sylvain Bouillat va exploiter, tel un diable sorti de sa boîte, pour donner la victoire aux siens, grâce à une frappe lobée pour un score final de 4 à 3. Ce nouveau succès permet au FCC de retrouver sa 4e place au général, à égalité avec Sainte-Eulalie-Villesèquelande, et deux matches en retard. Mais avec aussi une ombre au tableau, et la blessure à la cheville de Gaël Roussel, certainement indisponible pour plusieurs semaines.

Muet cette fois devant le but, Sylvain Dumons a tout de même secoué la défense des Rouge et Blanc 

Kévin Leboeuf a constamment porté le danger sur la ligne d'attaque

Gaby Martel signera le break dès le retour des vestiaires

L'opportunisme de Sylvain Bouillat a homologué une victoire sur le gong

Deux lignes blanches parallèles,... et une fin de match cruelle pour le gardien visiteur

L’article qui suit avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 8 février 2002.

Une fois bâtie, la maison sera démontée pour être livrée clé en main à son futur propriétaire (Photos archives, Février 2002).

Il existe à l’orée de la forêt de Rivel, un chantier singulièrement original qui recevait tout dernièrement la visite des élus de la communauté de communes du Chalabrais. Emmenée par Danièle Wyrwich et MM. Gaston Bauzou, Lucien Clergue, Jacques Laffont, Roger Rosich, Jean-Pierre Salvat, et Jacques Montagné, conseiller général, la délégation est venue saluer le travail de Pierre Madic, maître artisan installé sur les hauteurs du Riveillou depuis 1999.

Pierre Madic (à gauche), a accueilli les élus du pays chalabrais

Animé par le désir de promouvoir l’usage du bois de construction, Pierre Madic bâti des maisons à partir d’essences locales, maisons qui une fois érigées, seront démontées pour rejoindre une destination finale, choisie par le commanditaire. Dans un univers où le béton est roi, Pierre Madic, ancien ingénieur au CNRS, veut redonner au bois toutes ses lettres de noblesse : « De plus, retirer le bois du cycle naturel pour l’employer dans le bâtiment, retarde sa transformation en CO2 par décomposition. Par la charte signée en 2001 avec les pouvoirs publics et les syndicats professionnels du bâtiment et des travaux publics, les constructeurs se sont engagés à augmenter de 10 % la part du bois dans les bâtiments, proportion portée à 12,5 % en 2010. Cette mesure permettra de retirer du circuit sept millions de tonnes de CO2 par an ».

Bien évidemment, les contraintes techniques sont nombreuses, chaque pièce de bois est un petit chef-d’œuvre qui sera référencé avant un assemblage final harmonieux et millimétré. Et si le prix de revient d’une telle construction est 10 % plus cher qu’une maison traditionnelle, l’entretien est moindre et l’isolation garantie à toute épreuve. Pour l’heure, le carnet de commandes est bien rempli, les contacts nombreux, et la dernière production en date de Pierre Madic est partie cette semaine vers les Alpes de Haute-Provence.