Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Nadia Bernard nous a quittés

    nadia bernard née nogherottoL’église Saint-Pierre accueillait dernièrement une nombreuse assistance venue adresser un ultime hommage à Nadia Bernard née Nogherotto, domiciliée Plaine du Pont-Neuf et décédée à l’âge de 72 ans. Née le 8 septembre 1949 à Nîmes, au sein d’une famille originaire de la province de Trévise (Italie), Nadia grandira aux côtés de Volteïo et Marie ses parents, employés dans une propriété viticole de Montcalm (Gard). Par la suite, Nadia et Renée sa sœur cadette partiront vivre chez leur grand-mère, elles travaillent un temps dans une exploitation fruitière aux alentours de Mirepoix (Ariège). 

    Après avoir emménagé dans plusieurs exploitations, la famille se retrouve et quitte Montaut (Ariège), pour venir s’installer à Chalabre en 1960, lorsque Volteïo et Marie décident de prendre la propriété de Saint-Martin en fermage. Dans l’intervalle, Nadia a suivi une scolarité jusqu’au certificat d’études, qu’elle obtient à l’aide de cours du soir. Après une année d’études passée au collège technique de Mirepoix, elle renoue avec la vie active et travaille à la ferme avec ses parents. Un cadre dans lequel elle retrouve souvent un jeune Montjardinois que de multiples activités ramènent fréquemment sur la ferme de Saint-Martin, c’est ainsi que Nadia épousera Hubert Bernard, le 23 octobre 1971. La naissance d’un petit Jérôme comble le jeune couple de bonheur, et Nadia reprend sa vie de jeune femme active en ouvrant une épicerie au village, de même qu’un dépôt de lait.

    Quelques années plus tard, Marie sa mère, crée et ouvre le restaurant du Moulin de l’Evêque à Rivel. Qui devient très vite l’endroit où il faut être, et dans lequel Nadia tiendra le rôle de chef en cuisine durant trente ans, contribuant à pérenniser l’excellente réputation de l’établissement, jusqu’en 2000. Les bals rétro du 3e âge et les lotos viendront élargir l’activité du restaurant avec grand succès, tandis que les années se succèderont au rythme de fameux réveillons du Nouvel An.

    Nadia aura connu la grande joie d’accueillir deux petites filles, avec lesquelles elle prenait plaisir à partager sa passion pour le loto. Passion plus que jamais entretenue à l’heure de la retraite, agrémentée avec des voyages en France et à l’étranger partagés en compagnie d’Hubert, qui décédera en février 2018. Affectée à son tour par la maladie, Nadia luttait depuis plusieurs mois avec une volonté tenace et le soutien de ses proches. D’un naturel enjoué et familier, Nadia incarnait un personnage dont le souvenir restera étroitement lié à la vie du Chalabrais.

    Au terme de la bénédiction et après un dernier adieu, Nadia a été inhumée dans le caveau familial. A Marie sa mère, Renée sa sœur, à son fils Jérôme, sa belle-fille Laurence, Maëlys et Clara ses petites filles, à tous ses proches, très sincères condoléances.

  • Quand Georges Méliès rend visite à l'école Louis-Pergaud

    Et comment les élèves de l'école primaire de Chalabre ont réalisé un travail sur l'image et les médias. Toutes les réponses en lisant l'article publié le jeudi 23 juin sous la plume de Jérôme Yager, journaliste à l'Indépendant :

    https://www.lindependant.fr/2022/06/21/a-chalabre-une-enquete-des-maternelles-et-des-cp-sur-linventeur-du-cinema-fantastique-georges-melies-10386548.php

    georges méliès,école louis-pergaud chalabre,jérôme yager

    La maison du grand père de l'inventeur du cinéma fantastique... à Chalabre

  • C’était hier : Les cyclos n’ont pas trouvé le village lapon

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 25 juin1997.

    cyclo vtt club du chalabraisAu sommet de Beille, le peloton a pu se regrouper (Photos archives, Juin 1997).

    Le peloton des Trois C (Cyclo Club du Chalabrais) s’est élancé dimanche et comme un seul homme, vers les pentes escarpées de la belle Ariège. Pour changer de latitude et prendre un peu d’altitude, le cap fut donc mis sur Montferrier où le col de la Lauze eut tôt fait de mettre nos Chalabrois à l’ouvrage. Dressés sur les pédales, ils arrivèrent un à un jusqu’au point stratégique du Rasclat, point de départ d’une interminable descente vers Freychenet et la vallée de Foix. C’est là que l’ami Bruno choisit de jouer l’air de la Draisienne, méthode très personnelle qui consiste à faire du joue à joue avec les virages en épingle. Hébergé à l’hôpital de la préfecture ariégeoise, Bruno verra ses compagnons d’échappée filer sur Tarascon et les Cabannes, pour entamer l’ascension du plateau de Beille, seize kilomètres à 7,5 % de moyenne. Fourbissant à nouveau ses armes vélocipédiques, le peloton allait repartir à l’abordage des pourcentages, passant sans la voir devant la fontaine tarie d’Henri IV. Au loin se dessinaient les crêtes du Saint-Barthélémy et du Soularac, et au terme de quatre-vingt dix minutes d’efforts au-dessus de la vallée d’Aston, les Chalabrois flapis mais heureux accédaient au sommet pour un repas dominical en famille, très apprécié.

    cyclo vtt club du chalabrais

    Après avoir fait une croix sur la visite du village lapon, encore fermé au public, il était l’heure d’amorcer le retour par Verdun et le col de Marmare, via la superbe route des Corniches et la carrière blanche de Luzenac. Le retour en Kercorb se déroulera sans encombre jusqu’au siège café de la Paix, sans que l’ami Jean n’ait réussi à résoudre le mystère de la chambre poreuse. Quatre crevaisons dans la même journée, il faut croire que le maniaque jeteur de « guingassous » s’est encore amusé  à frapper. Les CCC souhaitent un prompt rétablissement à Bruno, et lui réservent un dossard dans le peloton, le samedi 28 juin prochain au départ de l’Ariégeoise, à Tarascon.

    cyclo vtt club du chalabrais

    Aurélien, Tony, Linda et Quentin avec les chevaux de Beille 

  • Centre de secours : pour Michel et Pascal, la page est officiellement tournée

    centre du kercorb,michel lara,pascal mellado

    Aux côtés du lieutenant Antoine Azzi, Pascal Mellado et Michel Lara bouclent près de 40 années de bénévolat chez les soldats du feu.

    En ce samedi 18 juin, les sapeurs-pompiers du Kercorb et leur amicale célébraient le départ en retraite du lieutenant Michel Lara et du sergent-chef Pascal Mellado, engagés au service de la communauté depuis janvier 1979 et février 1982. Un bail exercé en majeure partie au centre Georges-Gramont de Sainte-Colombe-sur-l’Hers pour Michel, au centre Jean-Cabanier pour Pascal. En cette journée forte de symbole pour le pays, tous deux ont officiellement raccroché la tenue de cuir, entourés de leurs collègues, parents et amis.

    centre du kercorb,michel lara,pascal mellado

    Au fil de son intervention, le lieutenant Antoine Azzi a témoigné sa reconnaissance, au nom de l’ensemble des pensionnaires des centres de Chalabre et de Ste Colombe-sur-l’Hers, réunis depuis la fusion opérée en 2011. Des félicitations à Michel et Pascal, qui auront toujours réussi à concilier obligations professionnelles et contraintes du volontariat, avec la bienveillance saluée de leurs épouses. Les néo retraités étaient également remerciés « pour avoir su accueillir leurs cadets, et leur avoir  transmis le sens du devoir, pour que perdure notre modèle de sécurité civile française ».

    Après une remise de casques symbolisant l'adieu au corps, le lieutenant Azzi invitait l’assistance à partager un repas fraternel, concocté de main de maître par les « Mister 4 L ». En l'occurrence Hugo et Tony, un duo tout à fait compétent, capable de concilier gastronomie et mécanique.

    centre du kercorb,michel lara,pascal mellado

    Hugo Carbonnel et Tony Bousquet ont mitonné une fideua pour les sapeurs

    centre du kercorb,michel lara,pascal mellado

    Une remise de casques a scellé l'adieu au corps

    De gauche à droite, Alain, Pascal, Michel, Antoine, David, Yannick