Dans les derniers lacets, le maillot orange du leader Michael Woods, bien entouré par l'équipe Israël-Premier Tech.

Dimanche 19 juin, les coureurs engagés dans la 46e édition de la Route d'Occitanie ont offert aux amateurs de vélo, le plaisir de retrouver l’ambiance des courses cyclistes, et ce à un mois tout juste avant le passage en Kercorb des coureurs de la Grande Boucle (mardi 19 juillet). La quatrième et dernière étape de la Route d’Occitanie-La Dépêche du Midi 2022 (anciennement Route du Sud), prenait dimanche matin le départ des Angles, avant une explication finale 191,7 km plus loin, dans la cité d’Auterive.

Avec 1 350 mètres de dénivelé négatif depuis les Angles jusqu’à la ville natale de Claude Portolan, et avec vent marin dans le dos, les 124 coureurs encore en course ont aligné des pointes à 60 km/h, avant un passage à Aunat, suivi d’une plongée dans la vallée du Rebenty. Il s’agissait alors de retrouver le Pays-de-Sault, moyennant une grimpette par les Rives d’Espezel, montée classée en 3e catégorie (3 km à 5%). Avec 2’ 50’’ d’avance sur le peloton, un groupe de six échappés va basculer en direction du tunnel de Lescale, tandis que Winner Anacona, équipier de Nairo Quintana dans l’équipe Arkéa Samsic, prendra les points du classement des grimpeurs (photo ci-dessous).

Si l’étape a été gagnée au sprint par l’Italien Niccolò Bonifazio (Total Energies, photo), et le général par Michael Woods, l’ensemble des concurrents en a profité pour préparer deux échéances à venir, les championnats nationaux, et le Tour de France. Dans l’attente des Géants de la Route, quelques images des coureurs dans les derniers lacets de la montée sur Espezel, ce dimanche 19 juin 2022. Rendez-vous à présent le mardi 19 juillet.

Nikki Terpstra (Total Energies) et Ben Healy (Education First) complétaient l'échappée

Au train sur les Rives d'Espezel, Cofidis, avec Jesùs Herrada et Ineos, avec Carlos Rodriguez, meilleur jeune

(à gauche)

 Au ravitaillement, Ignatas Konovalovas de la FDJ, Champion 2021 de Lithuanie sur route 

Les porteurs d'eau étaient prêts pour le water break à Espezel

(mais certains bidons sont consignés)

Le samedi 25 juin de 11 h à 17 h, rendez-vous à Mouïche avec Oliv’ine, sculpteur sur bois :

« Amoureux de la Nature depuis toujours, l’envie de mettre en scène mes créations faites de bois et d’inox dans ce décor végétal s’est imposée rapidement. Une promenade dans un jardin, au détour de laquelle mes sculptures s’harmoniseront avec son environnement verdoyant, voilà le voyage proposé.

Le créateur artistique Arnaud Nano Méthivier accompagnera cette balade en musique et proposera sa « Grande Sieste musicale » à 16 h. Un délicieux moment de poésie pour les yeux et les oreilles, et pour le reste, un café, thé ou verre de vin accompagnera ce parcours artistique en pleine nature ».

L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 21 juin 1997.

La formation de la Lyre Chalabroise en 1935. De gauche à droite, dernier rang, Aimé Simone (1er), Clément Salinas (2e), Emile Peyre Milou (3e), Valentin Martinez (5e), Camille Amat (6e), Antoine Canal (7e), Georges Peyre (8e). Deuxième rang, Louis Amouroux (2e), Lucien Courdil (3e), Auguste Arnou (5e), Jean Sabatier (6e). Premier rang, Ildebert Boussioux (5e), Emile Amat (6e), Henri Vernet (7e), Lucien Auguste (8e). Le petit garçon, Edmond Arnou (Photo archives, Pâques 1935).

« Il est établi à Chalabre, une société musicale sous le titre la Lyre Chalabroise dont le siège est au café du Commerce, Maison Jean Bennes, Cours National ». Ainsi commence le premier des vingt-sept articles composant les statuts et règlements de la Lyre Chalabroise, adoptés à l’unanimité le 12 juin 1897. Un bureau provisoire avait été aussitôt élu, composé de MM. Louis Manent (président), Noël Faure (vice-président), Toussaint Magna (trésorier), Edmond Jean (secrétaire), Jean Hygounet (archiviste), Joseph Brousses et Jean Barby (commissaires).

21 juin 1997, à l’heure où l’hexagone tout entier s’apprête à fêter la musique, il faut saluer l’initiative centenaire de musiciens chalabrois, fondateurs d’une société qui en ce temps là, avaient choisi la date du Lundi de Pâques pour célébrer leur fête annuelle.

Si la Lyre Chalabroise tient une place dans la mémoire de nos « anciens », il ne reste aujourd’hui de cette société que quelques vestiges, et notamment le superbe drapeau qui orne la salle du conseil municipal. Pour l’anecdote, ce drapeau fut découvert plus tard et par hasard, au milieu des décombres d’une bâtisse en démolition, justement par celui qui, petit garçon aux cheveux longs et bouclés posait alors sur la photo, en compagnie des musiciens de la Lyre. C’était en 1935, pour le lundi de Pâques, et le petit Edmond Arnou était impatient de souffler quelques notes dans l’embouchure de son piston.

Après avoir été diffusé sur France 3 Occitanie, le documentaire « Revivre en chansons » sera présenté au théâtre Georges-Méliès, le vendredi 24 juin à 20 heures. Un retour sur le festival de Chalabre en Sérénade 2021, sous les caméras de la société de production Equipage Media. Cette projection de 50 minutes sera suivie du pot de l'amitié et d'un échange avec la réalisatrice Bérengère Casanova. Afin de permettre aux amateurs de rugby de suivre la finale du Top 14, la séance a été avancée à 20 heures.