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  • Carnet noir

    marc jean-pierre,cuxac d'aude,collège antoine-ponsLa triste nouvelle est parvenue depuis Cuxac-d'Aude où il résidait, Marc Jean-Pierre est décédé lundi 3 janvier à l'âge de 86 ans. Les collégiens qui fréquentaient dans les années 1960 l’allée des Marronniers (future Allée Pierre-Louis Fabre), se souviendront du professeur d’espagnol qui enseignait au sein du G.O.D (Groupe d’Observation Dispersé), aujourd’hui collège Antoine-Pons. Il avait également exercé les fonctions de principal à partir de 1962, responsabilités qu’il avait assurées jusqu’en 1967.

    En mai 2008, Marc Jean-Pierre était revenu à Chalabre afin de célébrer les 30 ans du collège, l’occasion de retrouver quelques uns de ses anciens élèves. Lesquels garderont le souvenir d’un enseignant rigoureux et exigeant, qui leur aura permis de poursuivre le chemin, munis d’une maîtrise quasi irréprochable de la langue de Cervantès.

    Pleinement convaincu de l’interaction entre enseignement et sport, Marc Jean-Pierre encourageait les élèves à la pratique sportive, aux côtés de ses amis Gabriel Gallardo, Roger Raynaud et Jean-Jo Romero. Chaque dimanche de l’hiver, et après avoir satisfait à un emploi du temps des plus chargés, l’heure était venue d’emmener de jeunes crossmen en herbe, en découdre sur les circuits ventés et boueux du département. A Leuc ou à Montréal, à Puichéric ou à Lagrasse, de Pexiora à La Bertrande, de Maquens à Bizanet et Chalabre, les jeunes sportifs du Kercorb savaient comme personne, lacer leurs chaussures à pointes. Un plaisir toujours renouvelé à l’époque des cross « Inter-CAPS » qui réunissaient une moyenne de 250 à 300 participants, initiés à la course à pied. Cross-country mais aussi volley-ball, hand-ball, sans oublier la traditionnelle partie de pétanque à la veille des « grandes vacances ».

    Un dernier hommage sera rendu à Marc Jean-Pierre, aujourd’hui mercredi 5 janvier à 15 h en l'église de Cuxac-d'Aude. Très sincères condoléances à son épouse Liliane, à Pascale, Valérie et Sophie ses filles, à toutes les personnes affectées par cette disparition.

    marc jean-pierre,cuxac d'aude,collège antoine-pons

    Marc Jean-Pierre à Lézignan, avec les handballeurs du collège

    Année scolaire 1966-67

    marc jean-pierre,cuxac d'aude,collège antoine-pons

    A quelques heures des grandes vacances

    Juillet 1967 

  • C’était hier : Le traîneau du Père Noël à l’école maternelle

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du 1er janvier 1997.

    école louis-pergaud chalabreL’école Louis-Pergaud a accueilli un illustre voyageur (Photos archives, décembre 1996).

    Ils attendaient sagement mais ils avaient du mal à dissimuler leur impatience, les enfants des classes maternelles accompagnées par Mmes Nicole Boussioux et Noëlle Candille leurs maîtresses, ont eu le grand bonheur d’accueillir dans une école magnifiquement décorée, le grand et généreux patriarche drapé dans sa belle houppelande rouge. Après s’être assuré que tout ce petit monde avait été très sage, le Père Noël a procédé à la distribution des cadeaux devant des bambins impressionnés et radieux. De nombreux parents et grands-parents qui s’étaient joints à cette petite fête ont pu apprécier les talents de nos petits chanteurs, qui ont interprété un magistral et traditionnel chant de Noël. Avant de profiter d’un excellent goûter, petits et grands n’ont pas manqué d’admirer une très belle et très fidèle reconstitution de l’église Saint-Pierre de Chalabre. Une œuvre réalisée et offerte à l’école maternelle par notre jeune concitoyen Antonio Matas, auquel nous adressons nos félicitations.

    école louis-pergaud chalabre

    L'oeuvre d'Antonio Matas est aujourd'hui visible à l'ancienne salle du conseil municipal

    école louis-pergaud chalabre

    Des enfants sages avec Nicole Boussioux, leur chef de coeur

    école louis-pergaud chalabre

    Aux côtés de Noëlle Candille, les petits écoliers essaient de gérer leur impatience 

    école louis-pergaud chalabre

    école louis-pergaud chalabre

  • En attendant les beaux jours à Louis-Pergaud

    école louis-pergaud chalabre

    Marché de Noël 11 décembre 2021

    Les écoliers du groupe scolaire Louis-Pergaud vous donnent rendez-vous samedi 8 janvier sous la halle, de 10 h à 12 h, où ils proposeront la vente de crêpes, pâtisseries, couronnes des rois. Cette nouvelle invitation, placée sous le signe du masque et des gestes barrière, doit permettre aux élèves et à leurs enseignants, de financer leur projet école à la mer et une sortie de quatre jours à Agde (Hérault). Ils seront également présents place Espérance-Folchet, les samedis 5 février, 12 mars, 2 avril, 4 juin, et ils vous remercient par avance pour votre participation.

  •  « Alice… »

    Les mots de Cine, pour un hommage et un dernier au revoir à Alice.

    alice fort« Alice...

    Un portrait qui immobilise le temps sous la stupeur d'un 31 décembre. Un blog qui en reste trois jours muet. Un village qui se fige sous le choc et la peine. Alice avec sa douceur et son joli sourire, a doucement refermé la porte sur l'année 2021 et s'est effacée, comme elle l'était, à l'aube d'une nouvelle année. 

    Notre Alice !... Voilà que tu nous tires ta révérence… comme en fin de pas de danse dans lesquels tu excellais tant et qui te faisaient encore plus rayonner. La danse c'était ton plaisir immense, mais ces derniers mois de confinement t'en avaient privé. Je suis sûre que tu en aurais esquissé quelques uns en cette Saint-Sylvestre, si… Mais des « si » ma chère Alice… oh qu'ils sont douloureux ! Tous ces « si » de la vie… qui sont terribles de réalité et emplis de désespoir !... Tant de « si »… impuissants pour nous, petits riens du tout sur terre. Et puis tous ces « si » qui enserrent aujourd'hui ma gorge et me rendent nos souvenirs plus déchirants. 

    Je pense à tes chères filles qui n'ont qu'une seule petite plume de douceur à l'âme pour les consoler. A se dire que tu t'es envolée sans te douter du pire au sein de cette maison si chère à ton cœur. Dans ce Bélesta de ta jeunesse où ta maman et ton papa Bonnet veillaient sur toi.

    Ton papa barman aux doigts d'or pour les cocktails et au pinceau artistique créant de belles toiles. Et ta maman dont je garde le souvenir quand elle veillait sur tes enfants au France. Vos cinq filles qui n'avaient pas laissé place à un seul garçon. Mais récompensée tu l'étais par tes gentils gendres, et Guy que tu n'as jamais lâché. L'affection et la complicité étaient là. 

    Raymond et Alice, une rencontre en Pays Catalan à la Balette, à Collioure. Alice si belle s'était laissée emporter par les flots bleu azur de ces yeux à lui. Combien d'enfants aviez-vous en fait ? Combien sommes-nous à brasser des souvenirs qui virent aux regrets ? Les gens du rugby bien sûr, et les autres qui ont fait leur jeunesse à Chalabre. Ce sont d'ailleurs en grande partie, les mêmes qui comme moi, se rappelleront tous ces bons moments au comptoir du France avec Raymond et Alice. Alice de douceur, de gentillesse, toujours complaisante, toujours attentive à tous, toujours un mot d'apaisement. Alice qui savait lire en moi sans que je prononce une parole. Mon Alice ! Belle dans tous les sens du terme. 

    Oui, longtemps encore et encore, Alice sera sur toutes les lèvres. Ma chère Alice, tous te feront revivre. Comme ils te faisaient plaisir à évoquer toujours ton Raymond, son rugby, son club des Pénibles et tant d'autres moments qui portaient à rire… ou pas. Combien de fois pour te chiner, je t'ai dit « Alors Alice ! Au pays des merveilles ? ». Pauvre Alice, tu étais en plein boum dans le service et dans le stress. C'était un grand sourire qui me répondait et tes yeux pétillants qui cachaient parfois des larmes. Combien de fois tu m'as dit : « Ah tu peux le dire ! Heureusement que j'ai ton père ». Je garderais précieusement nos courriers échangés, toutes ces conversations parfois bien intimes, nos rires et nos instants en famille puisque tu as fait partie de la mienne et que je t'y ai gardé. 

    Ton destin était tout tracé dans les bras de tes parents puis ceux de Raymond. Etrange de penser qu'ils t'ont senti près d'eux, et n'ont fait que te tendre leurs mains à l'unisson pour t'aider à t'envoler près d'eux, et te noyer dans des cieux plus cléments et plus bleus encore. Si chère Alice, tu vas manquer énormément dans ce Chalabre qui vous avait ouvert les bras et vous avait adopté, toi et Raymond. Tout ce village qui vous avait donné un jour de juin 1966 toute sa confiance et son amour à jamais. 

    Moi je te garde bien au chaud là, comme tu le savais déjà ! Tu resteras mon Alice des merveilles. Et de tout mon cœur j'espère que ton pays Alice, est plus merveilleux encore ».