Les journaux Le Courrier de l'Aude et Le Bon Sens donnent trois échos d'un 26 avril.
Le Courrier de l'Aude 26 avril 1893
Le Courrier de l'Aude 26 avril 1901
Le Bon Sens 26 avril 1882
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les journaux Le Courrier de l'Aude et Le Bon Sens donnent trois échos d'un 26 avril.
Le Courrier de l'Aude 26 avril 1893
Le Courrier de l'Aude 26 avril 1901
Le Bon Sens 26 avril 1882
Le combat a été rude et éprouvant
Photos Patrick Pierron
Dimanche 23 avril, la demi-finale opposant l’Entente des Trois Clochers à l’US Côte Vermeille a tourné à l’avantage des Catalans, vainqueurs sur la marque de 22 à 13 (mi-temps 16-6). Après le coup d’envoi sifflé par Thomas Martinez, les Rouge et Bleu investiront très vite le camp adverse, pour se heurter à une défense maritime bien présente, rompue à essuyer les grains. L’engagement est total et les contacts âpres, les intermèdes fournis par une distribution de pénalités offrent un bref chassé-croisé entre buteurs, et Eliot Floch remet ses partenaires à six partout. A la demi-heure c’est toujours le statu quo, mais le jeu au pied catalan parvient à faire bouger les lignes et à mettre en difficulté le quinze de la Vallée de l’Hers. A la conclusion d’une pénaltouche, les Maritimes vont en dame et prennent l’avantage, juste avant la pause, essai transformé et augmenté d’une nouvelle pénalité convertie par le buteur de l’USCV (16-6).
Si le premier temps est bouclé au pied, bis repetita en seconde période, le métronome en noir se retrouvant dès la reprise devant les poteaux pour creuser l’écart, envoyant par deux fois le cuir entre les barres (22-6). Ces cinq minutes critiques vont instaurer le doute dans les rangs Audo-Ariégeois, tandis qu’une mouette gruissanaise opérant à domicile s’offre un point fixe au centre du terrain. Confronté à un débours conséquent, le quinze de l’USCKBP tente de regagner le terrain perdu et parvient à franchir la ligne avec un essai signé Maxime Batistella. Eliot Floch transforme (22-13), l’espoir d’un retour remonte à la surface, et si le temps presse, la prestation de l’USCKBP va perdre dans le même temps de sa limpidité. Des fautes de main vont hacher le jeu, tandis que Côte Vermeille gère son avance et freine les envies des Rouge et Bleu. Le chrono inexorable valide la défaite amère du quinze de l’USCKBP, venu se briser sur les récifs de l’US Côte Vermeille.
Félicitations aux vainqueurs, l’USCKBP quant à elle va mettre à profit deux semaines pour décompresser et se refaire une santé. Elle donne rendez-vous à ses fidèles supporters venus en nombre à Mateille, pour un 32e de finale de championnat de France à venir.
Un essai de Maxime Batistella pour ranimer la flamme
Aloïs Ourset...
... et Gauthier Rougé blessés, n'ont pu s'exprimer en deuxième période
Le capitaine Pierre Rossi face au bloc en noir
Les courses d'Hugo Garros stoppées dans leur élan
Teddy Lanièce contraint de rejoindre à son tour le banc des blessés
L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 25 avril 1998.
Le prince de Carnaval avait rendez-vous avec son destin (Photos archives, Avril 1998).
Surprise, incompréhension, révolte même, ont submergé les carnavaliers du Kercorb, à l’heure où ils assistaient gorge nouée à la fin brutale de Badaluc XXXe du nom, apôtre de la fête et prince du carnaval chalabrois.
Ce champion nonchalant, ardent défenseur de la « petite reine », avait pourtant conquis son monde, les édiles locaux allant même jusqu’à lui remettre les clefs d’or de la ville.
Tour à tour, les enfants de l’école Louis-Pergaud puis la chorale Eissalabra dirigée par l’excellent maître de choeur Edouard Garcia, mettront tout en œuvre pour honorer leur illustre invité. Après le vin chaud concocté par l’ami Gilbert, la liesse populaire pouvait s’emparer des rues chalabroises, orchestrée par les virtuoses de l’OPVC. Ces rois de la double dièse et du bémol vont donner le plus endiablé des tempos à une joyeuse troupe grimée, qui va pacifiquement prendre possession de la capitale du Kercorb.
Mais voilà, de gigantesques flammes infernales ont mis un terme à la visite courtoise de celui qui la veille sur le cours d’Aguesseau, avait fait naître les espoirs les plus fous. Jugé dans le cadre inhabituel de la Métairie de la Ville, Badaluc s’est dignement évanoui dans des volutes de fumée montant vers les lugubres remparts du château de Mauléon. Des remparts sur lesquels nombre de citoyens auraient aperçu le spectre de Fluris, venu soutenir un compagnon d’infortune victime d’un tribunal des plus arbitraires.
En nous gardant bien de contester un tel verdict, il faut adresser les félicitations les plus vives à Yvon, Thierry, Jean-José, Edouard, Richard, Sophie, Francis, Gilles, Popo, Jean-Claude, Nanard, Linda, Tony, Joël,… en un mot, à la fringante équipe des « festejaïres », qui brûle de remettre çà en 1999. Badaluc, qui sera alors sur son « 31 », tirera sa plus belle révérence devant le siècle qui se termine. Badaluc XXX est mort, vive Badaluc XXXI !
Retour vers le jour d'avant avec Thierry et Yvon, à l'oeuvre sous la charpente de l'ancien abattoir
La réception en place François-Mitterrand a mis le vélo à l'honneur
Ces messieurs du tribunal paradent sur les cours
En cette année de Mondial, Footix (au deuxième plan) est de la fête
Avec Popo, Gilles, Jean-Claude, Francis... les notes de l'OPVC montent rue du Barry-Neuf
L'instant à la tribune est crucial...
... mais la destinée de Badaluc XXX est scellée
Dans les journaux Le Courrier de l'Aude et Le Rappel de l'Aude, un 25 avril.
Le Courrier de l'Aude 25 avril 1857
Le Courrier de l'Aude 25 avril 1869
Le Courrier de l'Aude 25 avril 1889
Le Courrier de l'Aude 25 avril 1899
Le Courrier de l'Aude 25 avril 1897
Le Courrier de l'Aude 25 avril 1893
Le Rappel de l'Aude 25 avril 1891
Le Rappel de l'Aude 25 avril 1891
Le Rappel de l'Aude 25 avril 1888