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C’était hier : Pas de clémence pour Badaluc

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 25 avril 1998.

badaluc 1998Le prince de Carnaval avait rendez-vous avec son destin (Photos archives, Avril 1998).

Surprise, incompréhension, révolte même, ont submergé les carnavaliers du Kercorb, à l’heure où ils assistaient gorge nouée à la fin brutale de Badaluc XXXe du nom, apôtre de la fête et prince du carnaval chalabrois.

Ce champion nonchalant, ardent défenseur de la « petite reine », avait pourtant conquis son monde, les édiles locaux allant même jusqu’à lui remettre les clefs d’or de la ville.

badaluc 1998

Tour à tour, les enfants de l’école Louis-Pergaud puis la chorale Eissalabra dirigée par l’excellent maître de choeur Edouard Garcia, mettront tout en œuvre pour honorer leur illustre invité. Après le vin chaud concocté par l’ami Gilbert, la liesse populaire pouvait s’emparer des rues chalabroises, orchestrée par les virtuoses de l’OPVC. Ces rois de la double dièse et du bémol vont donner le plus endiablé des tempos à une joyeuse troupe grimée, qui va pacifiquement prendre possession de la capitale du Kercorb.

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Mais voilà, de gigantesques flammes infernales ont mis un terme à la visite courtoise de celui qui la veille sur le cours d’Aguesseau, avait fait naître les espoirs les plus fous. Jugé dans le cadre inhabituel de la Métairie de la Ville, Badaluc s’est dignement évanoui dans des volutes de fumée montant vers les lugubres remparts du château de Mauléon. Des remparts sur lesquels nombre de citoyens auraient aperçu le spectre de Fluris, venu soutenir un compagnon d’infortune victime d’un tribunal des plus arbitraires.

En nous gardant bien de contester un tel verdict, il faut adresser les félicitations les plus vives à Yvon, Thierry, Jean-José, Edouard, Richard, Sophie, Francis, Gilles, Popo, Jean-Claude, Nanard, Linda, Tony, Joël,… en un mot, à la fringante équipe des « festejaïres », qui brûle de remettre çà en 1999. Badaluc, qui sera alors sur son « 31 », tirera sa plus belle révérence devant le siècle qui se termine. Badaluc XXX est mort, vive Badaluc XXXI !

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Retour vers le jour d'avant avec Thierry et Yvon, à l'oeuvre sous la charpente de l'ancien abattoir

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La réception en place François-Mitterrand a mis le vélo à l'honneur

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Ces messieurs du tribunal paradent sur les cours

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En cette année de Mondial, Footix (au deuxième plan) est de la fête

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Avec Popo, Gilles, Jean-Claude, Francis... les notes de l'OPVC montent rue du Barry-Neuf

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L'instant à la tribune est crucial...

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... mais la destinée de Badaluc XXX est scellée

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