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  • Au mois de mai, les Monts-d'Olmes inversent la pente

    mdo trail

    Rendez-vous est pris pour 2024 et une 2e édition

    La 1ère édition du MDO Trail mise sur pied par l’association créée en décembre 2022 à l’initiative d’un quatuor composé de Steeve et Virginie Rey, Nicolas et Fanfan Discala (photo), a connu un beau succès avec la participation toutes courses confondues de 299 concurrents. Les remonte-pentes étaient à l’arrêt samedi 27 mai sur la station de ski des Monts-d’Olmes, et pour cause, le Massif de Tabe ouvrait cette fois ses pistes aux coureurs de fond.

    Avec trois courses proposées aux amoureux de la montagne, soit un 28 km (2500 m de dénivelé positif), un 12 km (1000 m de dénivelé positif), et un 8 km (500 m de dénivelé positif), parcours très sélectifs qui ont donné les résultats suivants.  

    Sur le 28 kms et 148 engagés, Hommes, 1er Laurent Brossard en 4 h 33’03’’, 2e Fabrice Anel en 4 h 41’16’’, 3e Eric Lasserre 4 h 44’56’’. Féminines, 1ère Solenne Gauthier en 5 h 28’43’’, 2e Florence Miotto en 5 h 54’15’’, 3e Aurélie Saxe en 6 h 00’48’’.

    Sur le 12 kms et 99 engagés, Hommes, 1er  Guillaume Lhérisson en 1 h 30’40’’ (1er junior), 2e Clément Torres en 1 h 33’35’’, 3e Bruno Cendrez en 1 h 36’19’’. Féminines, 1ère Manon Maury en 2 h 00’49’’, 2e Émilienne Duchemin en 2 h 12’34’’, 3e Sophie Martinazzi en 2 h 23’11’’.

    Sur le 8 kms et 52 engagés, Hommes, 1er Lucas Garcia en 53’19’’ (1er cadet), 2e Michel Gorgues 53’46’’, 3e Elouan Périsse 55’50’’. Féminines, 1ère Audrey Felez en 1 h 18’05’’, 2e Maryline Grenouilleau en 1 h 18’58’’, 3e Marie Diez en 1 h 21’30’’.

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    Daniel Pirès...

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    et Jean Quério étaient sur le 12 km

    Photos Jean-Christophe Gauvrit

    Une très belle édition, à laquelle nos « régionaux » ont pris beaucoup de plaisir à participer, ainsi sur le 12 km le rugbyman Daniel Pirès prend la 21e place en 2 h 05’, tandis que le cyclo fondeur Jean Quério termine en 77e position avec un chrono de 2 h 52’. Sur le 8 km, le tout jeune Lucas Ilhat-Costes se classe 31e en 1 h 25’, suivi de Laetitia Guilhemat, 42e en 1 h 51’. Enfin sur l’épreuve du 28 km, Carole Gauvrit-Bauza termine en 6 h 40’31’’ (70e et 1ère Master 3), suivie par deux concurrents engagés dans une course d’équipe, Kévin Leboeuf et Aurélie Garcia 78e et 79e en 6 h 49’24’’.

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    Arrivée en famille pour Kévin Leboeuf et Aurélie Garcia

    Avec le mot de la fin pour l’entité « MDO Trail », qui tient à remercier particulièrement la Savacem, la mairie de Montferrier, l'Office du Tourisme de l'Ariège, l'association des passionnés des Monts d'Olmes APMO (bénévoles), ainsi que les prestataires et tous les acteurs sans exception : « Lesquels ont participé de près ou de loin à ce que cette journée soit une telle réussite, avec un grand merci à toutes les coureuses et coureurs pour vos retours, qui nous font chaud au cœur, et qui nous encouragent à faire encore mieux l'année prochaine. Rendez-vous en 2024 ».

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    Laetitia Guilhemat, facile sur les pentes des Monts d'Olmes

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    Le podium est au bout pour Lucas Ilhat-Costes

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    Carole Gauvrit-Bauza, 1ère Master 3

  • Fête des Mères

    Anodin peut-être, rare certainement, le week-end de Pentecôte 2023 a renvoyé la Fête des Mères de mai à juin. Ce dont a su profiter Cine pour écrire un poème, dont le thème se joue des contraintes du calendrier.

    Le jour me faisait son adieu

    Le ciel déjà perdait son bleu

    Les yeux levés vers les cieux

    Mon âme se perdait avec eux

     

    Un autre jour lui aussi éphémère

    Chuchote « demain fête des mères »

    Je ne sais pas si mon cœur se serre

    Mais mon être cherche ta lumière 

     

    Celle de tes yeux ma chère Maman

    Où je me suis noyée si souvent

    Celle de mon être contre toi enfant

    Et que n’effacera jamais le temps

     

    Restez ! restez là images d’elle qui sourit

    Vivantes, égayez moi jusqu’à l’agonie

    Que je m’endorme sans connaître l’oubli

    De celle qui m’a donné le souffle de la vie

  • C'était hier : René ne craint personne...

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 5 juin 1998. Pour mémoire, René Berland disparaissait le 5 juillet de la même année, à l’âge de 72 ans.

    René Berland Mai 1998.jpgRené Berland ne se laisse jamais gagner par le blues (Photo archives, Mai 1998. Manu Montoro était alors le propriétaire de cette Harley Davidson).

    Personnage haut en couleurs à l’imagination débordante et fertile, membre fondateur de « Opération Vacances en Chalabrais », qui offrira plus tard son sigle à la désormais fameuse formation de l’OPVC, René Berland n’a de cesse d’innover, guidé par l’espoir d’égayer l’ordinaire. A l’image de son héros Peter Fonda, personnage central du célèbre film Easy rider, René ne fait qu’un avec sa formidable machine. Au premier coup de kick, les chevaux se soumettent au bon vouloir de celui que les ménagères chalabroises retrouvaient invariablement derrière le comptoir de la poissonnerie du cours Colbert.

    A présent retraité, René Berland se plaît à rêver qu’il sillonne les interminables « motorways » des Etats-Unis, accompagné de Jeannette sa fidèle amazone. Des projets, René en a plein la tête et ce disciple de Saint-Pierre, saint patron des pêcheurs, n’est surtout pas à court d’idées, certains Chalabrois ayant conservé une bonne mémoire pourraient en témoigner longuement. Une éternelle jeunesse que René doit à une devise cultivée de manière indéfectible : « Ne jamais se laisser gagner par le blues ».